Jeu de rimes (JDR)

Après une panne d'inspiration,
Je suis de retour,
Pour vous faire pas de mon imagination,
Parée de ses plus beaux atours.

Après tout, ce n'est qu'un jeu
Pas la peine d'en devenir malheureux
Ce n'est qu'une question de chance
Laissez vous entraîné par la danse...

Jezebel à raison

Alors ne pose pas de question

Et pour changer de sujet

Pourrais-tu me dire ce que tu fais?

A-tu éditer le message

Une telle action serait bien sage

Car moi j'aimerais bien écrire

Sans être pris d'un fou rire

Que fais-je ?
Je rêve d'une bataille de boule de neige,
D'un sapin aux branges alourdies
Par des milliers de bougies,
Et d'un bol de chocolat chaud fumant
Devant un feu de bois crépitant...
Je rêve de danser sur la glace,
Ou de voler dans le ciel
Mahleureusement, et cela m'agace,
Je dois prendre une cuillerée de miel.
Infâme liquide ambré qui glisse dans ma gorge,
Maudite maladie qui m'ennuie
Et m'empêche de dormir la nuit.
A quand pourrais-je manger mon sucre-d'orge
Parfumé à la cannelle ?
Petit plaisir qui survient à chaque Noël
Simplicité exquise qui ravive mon âme
Et de la gourmandise attise ma flamme,
Rendant ainsi ma vie bien plus belle...

(Comme vous l'avez constaté, j'aime Noël ^^)

[ C'est très jolie, Jezebel]

Dans un état de décripitude

Malgré le dénie et la protestation

Il vole, prends de l'aptitude

Là où les mots n'ont plus de raison

Sensation envoûtante et dangereuse

À la fois impitoyable et merveilleuse

Il voyage sur des notes archaïque

Ignorant cette symphonie mélodieuse appelé musique

Traversant l'arche safran de la vie

Oubliant ce qui le retient en son monde

Il tends la main, bascule vers la nuit

Laissant sans bruit cet univers immonde

Anémone et paquerette au teint violaçé

Ornement sans valeur censé l'honoré

Il ferme les yeux, essaie d'oublier

Que cette fin, n'a même pas commençé

[C'pas aussi joli que ce que t'as écrit par contre]

Paris, la cité des lumières,
S’allume d’une lueur obscure lorsque le jour s’éteint.
Vient alors cette foule éphémère
Originaire des plus sombres souterrains
D’une ville d’ordinaire si chic et réputée.

Dans les quartiers les plus beaux de la capitale,
La pluie tombe en trombes et le vent, en rafales,
Le vent risquerait bien de se révéler fatal à tous ceux
Qui, faisant fi du danger, ne sont pas encore chez eux.

Au fin fond des secteurs oubliés,
Murs craquelants et délavés,
Toute vie semble avoir été oubliée.

Hors, voici qu’en nuées s’abattent les drogués,
Prostitués et autres oubliés d’un monde
Incapables d’accepter ces êtres immondes
Qui, au même titre que nous, se nomment être humains.
Femmes, hommes et enfants, traités comme des chiens

Mais même nos chiens ont le droit a plus de compassion :
N’ont-ils pas le gîte et le couvert que réclament à l’unisson
Ces âmes d’un Paris infiniment plus sombre.
Voici, Mesdames et Messieurs, le Paris des Ombres.

(Mais non!C'est infiniment mieux que le mien! )

Il suffi d'un mot pour tout détruire

Déclencher ce qui devrait rester poussière

Enlencer des paroles remplis d'air

Sordide manière de enclencher le pire

Mille raisons peuvent exister

Ce n'est que volupte de fumée irraisonné

Tel le piège mortel se refermant sur un malheureux

Alors que couardise fait le valeureux

Il y a retour dans la terre des aïeux

Pour la création inachevé

Mais tant d'hommages silencieux

Du ciel, des noblres guerriers

Une passion archaïque

Violente, de l'époque primitive

Cet attifement presque aurique

De ce contexte s'avive

Clash sans cohérence

Qui repose sur des conjonctures

Et qui par de simple parjure

Conduit un peuple à la défaillance

[Pas d'accord]

Elle est là…
Elle est là, éternelle et splendide horreur,
Se parant, comme s’il s’agissait de la plus fine soie,
De sa robe ténébreuse, lourde de douleur.

Cette femme qui, d’un regard, embrase le cœur
Du plus tendre de ses opposants ;
Et, sur cet homme galant,
S’abat alors le plus grand malheur.

Elle est là, toujours aussi gracieuse
Et sur sa robe de nuit s’ajoute maintenant
Les larmes versées de ses amants,
Condamné à une vie dure et miséreuse.

Cette femme qui, accueillante et chaleureuse
Envers ceux qui lui tendent le bras,
Et les invite à la rejoindre. Ô miteuse
Parodie de ce qu’on appelle la joie.

Guerre, relâche de ton étreinte mortelle
Tout ceux qui s’y sont perdus,
Aveuglés par tes promesses irréelles
Et leur âme t’ont vendu.

[J'aime pas U_U]

[Bah non!!C'est sublime!!!]

Bon...une prose pour faire plaisir à Silvia ( mais qui s'adresse à une autre personne...)

Évasive, je laissais mes pensées filer vers ce jour où rêve et cauchemard ne ferait qu'un. Mainte fois j'ai relançé cettte sordide scène où nos paroles s'embrouillent, tel un courant d'air inutile et provocateur, et que la pression sur nos mains s'accentue jusqu'à devenir inexistante. Là où les gouttes crystaline n'ont plus de sens et que l'eau sâlé devient vapeur, je prends refuge jusqu'à ce que l'écho de ta voix ne me rejoindre que dans mes souvenirs. J'ai tant de fois imaginer des variantes de ce moment, celui qui a transformé ma vie et ma manière de voir ces choses qui à deux deviennent un peu moins morne. Mais la réalité, stupide et terrible à pris d'assaut ma douce quiétude, brisant ce que je croyais établis. Dès lors mon équilibre à été rompu, tel une roche qui s'use avec le temps, mon coeur s'effritant devant ce bonheur éphémère.Passant outre cette conception de ce qui à été mais ne sera jamais, je me prends à ce jeu cruel qu'est l'espoir, qui ne fait que renforcer la douleur. Je crains ce jour de soleil et de brume, où une génération entière prendra place là où nous-même avions échangé une partie de nos âmes. Le moment venu il n'y aura aucun échappatoire, et tel un volatille prêt à prendre son envol mais emprisonné par celui qui le garde sous détention, je supporterai sans broncher ton regard qui m'était autrefois réservé. Et ignorant les battements précipité de cette organe pulpeux en mon corps, je te sourirai à toi qui m'a déjà aimé .

UI, un peu de prose pour la n'admin x]

Il est tard. Je cours dans la nuit comme une mouette engluée dans du naphte, me débattant tant bien que mal dans cette marée sombre qui se colle à moi. Rien ne bouge, rien ne vit. Je suis seule dans un océan de noirceur, entourée de profondeurs insondables qui m’étouffent. Je sens les ténèbres qui tentent de me happer, me perdre dans leur obscurité incommensurable, et j’ai envie d’hurler. J’ai envie de crier, de pleurer, de laisser le désespoir m’envahir, jusqu’à ce que je ne ressente plus rien, rien que cet anéantissement total de mon âme. Pendant un infime morceau d’éternité, j’hésite à m’arrêter. Cela ne vaut-il pas mieux ? Pourquoi ne pas en finir maintenant, et laisser le noir m’envahir ? Je m’interroge un long moment, et je sens mes jambes se ralentir. Je marche de plus en plus doucement, jusqu’à m’arrêter. Il n’y a aucun son, sauf mon cœur qui bat, seule signe de vie dans cet océan de vide. Soudain, je prends peur, et je m’élance vers la cité.
Je tente de m’échapper dans les rues, telle Blanche-neige dans la forêt. Ma cape de souvenirs s’accroche aux branches de la douleur, et se déchire. Les lambeaux restent accrochés sur le bois, comme si une main l’avait agrippée. De nouveau, je veux appeler à l’aide, mais aucun son ne sort de ma bouche. Alors, je m’arrête. Le silence de la ville est assourdissant. Mon cœur bat si fort qu’il en briserait des vitres, si je m’approchais des murs. Mais j’ai trop peur que tu surgisses de derrière un coin de rue pour cela. Et tout d’un coup, je t’entends. Pas ta voix ; pas tes pas ; mais ta présence. Je l’entends. Elle défoule sur la mienne, une vague qui se fracasse contre la plage, et qui entraîne sur le passage un pauvre petit coquillage, si fragile et délicat. La vague, c’est toi. Le coquillage c’est moi.
Je fuis devant toi comme le Petit Chaperon Rouge devant le loup affamé. J’ai peur, peur que tu me rattrapes et que tu n’ouvres ta gueule énorme et que tu ne m’avales à tout jamais. Mais c’est la terreur qui me dévores maintenant, et je tombe. Je tombe pour ne plus jamais me relever.