|
|
| It's been six years, but nothing has changed [Nick] | |
| | Auteur | Message |
---|
Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Ven 21 Sep - 23:43 | |
| Jezebel ouvrit les yeux et s’étira. Doucement, elle se leva de son lit et enfila une paire de pantoufles ainsi qu’une robe de chambre. Les cheveux emmêlés mais la mine radieuse, elle descendit ensuite dans la salle à manger où une elfe finissait de mettre la table. Elles se saluèrent amiablement et la jeune maîtresse de maison s’installa sur une chaise. Tout en se versant une tasse de thé, elle attrapa l’édition du jour de La Gazette du Sorcier qui traînait sur le plateau d’argent. Elle l’ouvrit d’abord à la page Quidditch, pour voir les résultats du match. Puis, prenant un croissant dans le panier de viennoiseries, elle se mit à le feuilleter distraitement, jusqu’à tomber accidentellement sur un article de Rita Skeeter. Normalement, elle ne se serait jamais arrêtée sur la page de cette vieille commère, mais la photo dessus retint son attention : il s’agissait d’elle, lors d’une interview pour un magasine culinaire. Immédiatement, elle sentit son humeur battre des records de plongée. Pourquoi était-ce à elle que cette Skeeter s’attaquait ? N’y avait-il pas, quelque part, quelqu’un de plus intéressant, comme le Premier Ministre, ou le chanteur d’un nouveau groupe ? Visiblement non. A tous les coups, ils s’étaient tous cachés dans un bunker, dix pieds sous terre. Jezebel finit son croissant et se mit à lire, se demandant ce qu’on lui reprochait... « Jezebel Mephisto, propriétaire du restaurant Le Tigre Blanc, est-elle réellement aussi blanche que sa peau ? Il y a encore quelques ans, le nom de Jezebel Mephisto était pratiquement inconnu. Cependant, lorsqu’elle reprit les affaires de son défunt père, la jeune femme (qui fêtera ses 23 ans en Novembre) a fait son entrée dans le monde. Sans pourtant avoir reçue de formation particulière, elle a redressé en temps record son entreprise. En apparence irréprochable, elle est connue en autres pour ses œuvres caritatives diverses. Mais ces bonnes actions ne cachent-elles pas une vie chargée d’atrocités ? Nous avons enquêtés... La première chose qui nous a frappée chez Jezebel Mephisto, ce sont ses origines. Née en Irlande du Nord, dans le manoir familial, son enfance a jusqu’alors été entourée du plus grand secret. « Si je me souviens de Jezebel ? commence notre invitée, qui souhaite demeurer anonyme, Bien sur que oui, comment l’oublier ? Quand je l’ai rencontrée, elle avait six ans et un comportement charmant. On voyait tout de suite qu’elle adorait son petit frère, Stéphane je crois... La preuve, elle ne laissait personne s’approcher de lui à moins de deux mètres ! Même lorsqu’il c’est mis à tousser, elle s’est opposée à ce que je lui mette une laine, prétextant qu’il y était allergique. Sa mère m’a pourtant assuré que c’était faux ! » Lorsqu’on l’interroge davantage sur ce petit frère dont on ne connaissait jusqu’à lors l’existence, on apprend qu’il est mort deux semaines plus tard, de maladie. Après cet incident malheureux, Jezebel n’a plus mis les pieds hors du manoir autrement que pour accompagner un membre de sa famille en voyage dans des pays éloignés. On sait aussi qu’elle a été envoyée vivre avec un ami de sa famille, Lucius Malfoy, aujourd’hui incarcéré à Azkaban. Lorsqu’elle atteint ses neuf ans cependant, elle commence à trainer avec son cousin Jago Mephisto et Marius Facelina, qui deviendront plus tard les mangemorts les plus recherchés par le Ministère de la Magie. Le duo criminel se séparera deux ans plus tard, mais les cousins entretiendront une relation complice pendant encore trois années. Puis survient un élément nouveau dans le tableau : John Smith, jeune Moldu de seize ans. La jeune Jezebel noue une relation intime avec lui, et ils se voient régulièrement pendant deux ans, au grand désespoir de sa famille. Cependant, il décède lui aussi dans des circonstances mystérieuses...C’est à peu près à cette époque que l’on voit des cicatrices apparaître sur le visage des portraits de Jago. Notre informatrice, amie de longue date des Mephisto, confie : « Jezebel avait un caractère très instable. Au moindre faux mouvement, elle risquait de vous attaquer. Il a du se passer quelque chose. » Comme pour confirmer ces paroles, un employé de Sainte Mangouste nous apprend que Mlle Mephisto a séjourné chez eux pendant plus de quatre mois suite à une tentative de suicide. Evénement qui coïncide de peu avec la mort. Malgré ce passé brumeux, Albus Dumbledore l’accepte à Poudlard, où elle terminera ses études sous le blason des Serpentards. Après une cinquième année sans histoires, la sixième démarre sur l’arrivée d’Aurors à Poudlard, notamment Nate Von Brandt et Logan Morrison, chargés de protéger les élèves. Mais de quoi ? Ou plutôt, de qui ? Vers la fin de l’année, les choses se précipitent. Durant un pique-nique organisé par sa préfète, la jeune fille, alors âgée de seize ans force les élèves à regagner le château, emmenant ensuite ses amis Nick Snake et Alessandro Pirlo vers la Forêt Interdite. Lorsqu’ils en ressortent, Snake est grièvement blessé et le visage de Pirlo est presque aussi blanc que celui de sa camarade. Les blessures de son ami sont attribuées à Jago Mephisto, qui a fait son retour, accompagné de l’éternel Marius Facelina. L’Auror Von Brandt est alors chargé de suivre Jezebel, pour assurer sa protection. Mais qui faut-il protéger ? Elle ? Ou les élèves ? Toutefois, c’est de l’extérieur que vient la menace : Ludovic Salisburg est enlevé deux semaines avant la fin des cours par le duo infâme . Il apparaît aujourd’hui qu’ils avaient un complice à l’intérieur... Heureusement le jeune homme est retrouvé un mois plus tard, et ses agresseurs capturés grâce à Nate Von Brandt, qui, suite à une lettre envoyée à sa charge, Jezebel. On se demandera longtemps pourquoi c’est à elle que les deux hommes ont indiqué leur cachette... » Jezebel arrêta sa lecture là, trop écœurée pour continuer. Comment Rita Skeeter avait-elle découvert tout cela ? Une ancienne mangemort peut-être ? Il était vrai que depuis la mort du Mage Noir, beaucoup de mangemort était retourné à une vie normale, échappant ainsi à tout jugement... Mais et les événements de Poudlard ? Un ancien élève, probablement. On dirait qu’elle s’était fait une nouvelle amie... La jeune femme soupira et se leva, laissant le journal sur la table. Après une douche brûlante, Jezebel enfila un pantalon crème et une chemise blanche, nouant un ruban de soie noire autour de son cou en guise de cravate. Elle enfila des chaussures à talons et termina sa toilette. Ses cheveux maintenant en un chignon retenu par une pince, elle descendit les escaliers et s’apprêtait à sortir lorsqu’une voix la retint.
“Hey, Jez’!” “Bonjour ‘Tony.” Soudain souriante, elle se dirigea vers la cheminée, où le visage de son ami se détachait des flammes. « Ça va, Mme la Directrice ? - Aussi bien qu’une criminelle au comportement instable pourrait aller. - Je vois que tu as lu l’article. - Oui. - Tu avais vraiment un frère ? - J’évite d’en parler. - Message reçu cinq sur cinq, cap’taine ! » Le visage d’Anthony assuma un regard de militaire, comme si son propriétaire s’était mis au garde à vous. Jezebel étouffa un rire. Impossible de rester de mauvaise humeur avec lui. « Repos soldat. - Merci. Sinon, tu vas travailler aujourd’hui ? - C’est le 21 septembre aujourd’hui. Mes vacances sont terminées, mais... - Mais ? - Je voudrais voir s’il y a des stages... - A l’université ? - Oui. - Cinq ans que tu diriges le restaurant et pourtant tu doutes encore de tes capacités... Tu m’inquiètes. - Je suis comme ça. - Humph. Je te verrais dans quelques heures alors ? - Oui. A bientôt. - A plus, cap’taine. »
Le visage d’Anthony disparut, et Jezebel soupira. Si elle pouvait vivre avec les suspicions de son entourage, son chiffre d’affaires lui, risquait d’en pâtir. Peut-être qu’elle n’aurait pas du claquer sa porte au nez de Rita... Surtout avec ses paroles. « Je suis désolées madame, mais nous n’acceptons pas les langues de vipère. » Etait-ce réellement ce qu’elle avait dit ? La plupart des clients l’avaient applaudie, mais quand même. Elle y était peut-être allée un peu fort ? ... Non. Tout en y réfléchissant, elle s’était dirigée vers la porte, attrapant au passage une veste sur le porte-manteau. Elle ouvrit la porte et se précipita à l’extérieur, pour tomber nez à nez avec une vieille connaissance.
"Nick ?" [i] | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Sam 22 Sep - 1:14 | |
| « Mademoiselle est servie ! -Merciiiiiiii ! -Oh, c’est une bien jolie petite fille que vous avez là Mr Holden. -Merci, au revoir, à une prochaine fois peut-être… -Oui, au revoir. Et faites nous gagner le championnat cette année ! »
Le jeune homme sourit, des amateurs de quidditch. ‘Licy tenait un espèce de croissant dans sa main gauche, la droite tenant celle de son oncle. Enfin, son oncle-père-tuteur disons. Ils venaient de sortir d’un bar-pub ou la gamine s’était achetée de quoi prendre un petit déjeuner. Depuis hier soir ils étaient à Glasgow, logeant dans un petit hôtel en plein centre ville. Et ça ne durerait pas ainsi. Il devait se trouver un petit appartement à tout prix. Ils n’allaient quand même pas loger dans cet hôtel indéfiniment… Parce que bon, l’argent ce n’était pas ce qui lui manquait. Bah oui, quand on est joueur de Quidditch pro, et qu’on vient d’être engagé par la meilleure équipe de Grande-Bretagne, le fric c’est pas ce qu’il manque. D’ailleurs Spencer –son manager- lui avait récemment dit qu’on parlait de le sélectionner pour la prochaine coupe du Monde de Quidditch qui aurait lieu d’ici un an. Représenter les couleurs de son pays, Nick l’avait toujours rêvé. Mais cela signifierait devoir faire des sacrifices, notamment par rapport à sa nièce. A qui la confierait-il pendant ces longues journées d’entraînement ? Ici à Glasgow il ne connaissait personne… Enfin… Bref, de toute façon il avait le temps d’y réfléchir. En attendant oncle et nièce s’étaient installés sur un banc. La blondinette avalait sa pâtisserie et lui était en train de feuilleter la Gazette du Sorcier. Quidditch. Ouf, l’annonce de son arrivée n’avait pas encore était publiée. Heureusement. On l’avait déjà assez stressé à Bologne parce qu’il quittait l’équipe avec laquelle il avait gagné tant de championnats… Qu’il était heureux de n’avoir pas encore totalement été submergé par les demandes d’interviews etc. Enfin… Les fans incontestés de ce sport avait appris son arrivée, la preuve, le gérant du bar l’avait reconnu. Malgré tout le stress, les questionnements, qui avaient suivi sa décision de retourner en Grande-Bretagne, il était finalement heureux de se sentir de nouveau chez lui. Rien que le fait de pouvoir parler sa langue le soulageait. Et puis… Glasgow était désormais la capitale du Monde magique. Au moins ici il n’aurait pas à cacher ses dons de magicien. Pas comme à Bologne.
Bref. Donc après avoir observé la page des sports, le jeune homme avait jeté un coup d’œil aux principaux titres de la journée, avant de finalement se plonger dans les petites annonces. Alors, appart’ sympa, spacieux, au centre de Glasgow ? Hmm… Aucun de libres pour l’instant. C’était bien sa veine tiens… Banlieue, banlieue, banlieue, à 500 km du centre ville… Oui bah merci, mais non… Tiens, offre de colocation. Dans une ruelle perpendiculaire à Heddon Street. Intéressant ! Enfin… Colocation ? Oui… S’il était seul ça pourrait être bien. Mais là il y avait Alice. Et tout ce qui s’en suivait. Lui apprendre comme ça que du jour au lendemain elle devrait vivre avec un parfait inconnu, ça ne lui convenait pas vraiment… Mais bon… Ca ne serait pas éternel. Une dizaine de jours tout au plus. Le temps de trouver un vrai appart’ où pouvoir emménager. Allez, here we go. Mais bon, si c’était un type louche, pas question. Les personnes qui vivraient avec sa nièce seraient des personnes nickels. Point basta. Comment s’appelait-il ? Nolan Wilkins.
« Allez, viens, on va visiter un appartement. -Okay. »
Les deux se levèrent. La gamine enfila à nouveau sa main dans celle de son oncle après avoir jeté dans une poubelle le papier qui entourait la pâtisserie. Nick avait plié le journal et le tenait distraitement dans une main, vérifiant de temps en temps l’adresse pour être sûr de ne pas louper la maison. Heddon Street. La voilà la grande rue de Glasgow. Le nouveau chemin de Traverse…. C’était étrange. Etrange qu’Ollivander’s se soit installé là, étrange que Fleury et Bott ne soit plus un petit magasin ou les bibliothèques menaçaient de s’écrouler d’un moment à un autre… Etrange, tout simplement. Alice ne connaîtrait pas cette sensation étrange que provoquait le rendez-vous annuel au Chemin de Traverse pour s’acheter ses fournitures. Non, désormais ça faisait partie du passé. C’était une époque révolue. Place à la nouveauté. Et quelle nouveauté ! Le jeune homme admirait ce que les sorciers avaient réussi à faire dans ce simple boulevard. Tout était… Magnifique. Les boutiques avec leurs immenses vitrines, les publicités affichées sur les murs, Eclair du Tonnerre par-ci, Eclair de Feu par là… L’éclair du Tonnerre était le nouveau balais de compétition qui avait été fait sur mesure pour certaines des meilleures équipes de chaque pays. Nick en possédait un. Et il fallait avouer que c’était… Wow. Splendide, tout simplement. Mais le prix y était. Et de toute façon ce balai n’était pas en vente dans les simples magasins. Il fallait appartenir à une équipe pro pour en posséder un. Il était bien trop rapide pour des simples joueurs amateurs ou alors pour les étudiants de Poudlard. On en perdait facilement le contrôle. Sauf que quand on a derrière soit au moins 6 années d’entraînements intensifs dans des équipes nationales, on s’y habituait facilement… (Enfin, certains joueurs arrivaient quand même à foncer dans les tribunes de temps en temps). Mais mettez un balai comme celui là dans les mains d’un adolescent de 15 ans, et vous serez contents s’il ne s’en sort qu’avec une fracture. Enfin bon… De temps en temps il sentait des regards qui se posaient sur lui et des commerçants qui se mettaient à chuchoter avec les habitués des boutiques. Alors Spencer n’avait pas tort. Il était connu. Super… Le jeune homme se passa une main sur le visage, s’ébouriffa légèrement ses cheveux et puis se gratta légèrement sa barbe de quelques jours. Oui, décidément il ne passerait pas inconnu. M’enfin… Il s’y attendait légèrement. Mais inclure Alice dans ces ragots, ça l’énervait. C’est pour ça qu’il pressa le pas, cherchant désespérément des yeux cette foutue rue. A un certain moment un gamin vint lui demander un autographe, Nick lui sourit distraitement, lui demanda son nom et signa ce foutu morceau de papier. Ce après quoi il lâcha un bref signe de tête et s’éloigna, ne répondant pas à la question du mioche par rapport à Alice. Celle-ci l’observait interrogatif. Tss, vraiment la poisse. Pourquoi était-il parti de Bologne… Là-bas tout était plus simple… Mais bon, il était là, un point c’est tout. Il avait pris ses décisions. Maintenant il était temps d’assumer une fois pour toutes ce qu’il avait tant fui. Le passé était le passé, et même si le souvenir de Léa, de ses amis, venait souvent le hanter, il était temps d’avancer. Avancer comme il s’était toujours juré de le faire. Aaaah ! Voilà ! La vlà cette foutue rue. Pas mal… Appart’ de friqué. Bon signe, très bon signe. Le jeune homme alla devant la porte d’entrée, vérifiant le nom de son –peut-être- futur locataire. Wikins. Il allait sonner lorsqu’il se rappela qu’il n’était que 9h 30 du matin. Peut-être celui-ci dormait-il encore… ? Ce n’était pas poli de sonner à une telle heure. Il le savait très bien… Lui-même était un grand dormeur, mais disons que ces dernières années, il avait du s’adapter aux horaires que lui imposaient Alice et l’équipe. Alors bye bye les grasses mat’. Mais lorsqu’il était adolescent et qu’il était en vacances, si ses parents ou ses frères le réveillaient trop tôt, c’était parti pour la mauvaise humeur dès le matin. Alors peut-être valait-il mieux attendre une heure ou deux.
« Bon… Finalement on va faire demi-tour. Qu’est-ce que tu veux faire Alice ? -Bah euh… Je sais pas… -Tant pis, on trouvera bien. »
Et ils se remirent en marche. Un silence pesant se fit alors qu’ils traversaient une ruelle parallèle à H. Street. Et puis, tout d’un coup…
« Nick ? »
Le jeune homme se retourna. Cette voix. Une jeune femme d’environ 1 mètre 70 se tenait devant lui. La peau blanche comme neige, les cheveux eux aussi d’une clarté époustouflante. Des yeux aux lueurs virant au rouge.
« Jez’. »
Alors elle l’avait reconnu. Et lui aussi l’avait reconnue. Enfin, ce n’était pas compliqué, ils avaient vécu tellement de choses ensembles… Mais… Ils n’étaient plus ces adolescents de 17 ans. Lui en avait 23, et elle allait les fêter en Novembre si sa mémoire ne lui jouait pas des tours. Ils s’étaient quittés gamins. Ils se retrouvaient adultes. Ca lui faisait bizarre, mais en même temps il était si heureux. Comment dire… C’était Jez’ quoi ! Sa meilleure amie. Enfin… Sa meilleure amie lorsqu’il était à Poudlard. Depuis, tant de choses avaient changé. D’ailleurs, il en oubliait presque Alice. Entre surprise et émotion, un sourire s’afficha sur ses lèvres. Alors le jour était arrivé. Le jour où tout le passé ressurgirait. Le jour où depuis des années, il mettrait peut-être fin à tant de questions sur ses amis.
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Sam 22 Sep - 2:05 | |
| « Jez’. » Il s’était retourné. Alors c’était bien lui, elle ne s’était pas trompée. Bien sur, elle avait eu peur de s’être trompée, de l’avoir mélangée avec quelqu’un d’autre... Six ans c’est long tout de même. Surtout lorsqu’on s’est quittés adolescents. Mais non, c’était bien lui. Nick Snake, son meilleur ami. Dès qu’elle avait aperçu sa silhouette distinctive – il faut dire que les gens qui font plus d’un mètre quatre-vingt cinq, ça ne court pas les rues – elle avait cru être redevenue la gamine d’il y a si longtemps. Lui ne semblait pas avoir changé. Même allure, même confiance dans ses gestes, même voix.... C’était encore Nick. Alors qu’elle... Elle avait changé, perdu certaines caractéristiques pour en gagner d’autres, changé sa manière de penser, de vivre ou de réagir. Mais chez lui, rien ne semblait avoir été modifié. Bien sur, il était plus âgé, avec une légère barbe sur son menton, et il y avait plus d’expérience dans la vie – si c’était possible – dans son regard, mais autrement, elle voyait toujours l’adolescent de quinze ans qu’elle avait vu pour la première fois près d’un lac pendant un pique-nique. Sur le coup, Jezebel ne vit pas la jolie petite fille blonde qui s’accrochait à la main du jeune homme. Elle se contenta de sourire de toutes ses dents et de rejoindre son ami en quelques enjambées. Diverses questions se bousculaient dans sa tête. Qu’était-il devenu ? Depuis combien de temps était-il à Glasgow ? Pourquoi était-il revenu d’Italie ? Avait-il des nouvelles d’Alex ? Elle ne pensa même pas à lui en vouloir. Lui en vouloir pour quoi ? Pour ne pas lui avoir écrit régulièrement ? Sur ce coup là, elle était tout autant coupable que lui. Leur correspondance s’était bornée à des cartes de Noël et d’anniversaire, et ils s’étaient rarement écrit plus de deux fois pas an. S’ils s’écrivaient. Elle ne connaissait pas les raisons de l’ancien préfet, mais les siennes étaient claires, si faibles : faute de temps, elle avait tout simplement oublié. Oubliée aussi, d’ailleurs, sa mauvaise humeur face à l’article de Rita Skeeter. Après tout, il y avait des gens qui connaissaient toute la vérité dans cette histoire. Et c’était ces gens là qui comptaient pour elle. Nick, Alex, Dumbledore, Von Brandt... Jezebel avait donc rejoint Nick et, perchée sur ses talons, son visage souriant lui arrivait au menton. Il fallait dire que ses talons n’étaient pas très hauts non plus... C’est à cet instant qu’elle aperçu la petite fille. Le bout de chou blond qui, depuis plusieurs minutes déjà, la regardait avec un mélange d’appréhension et de curiosité. L’ex-Serpentard arrêta son regard sur l’enfant, légèrement surprise. Son sourire ne disparut pas, mais une certaine lueur de confusion s’immisça dans son regard. Qui était cette gamine ? D’où venait-elle ? Qui était ses parents ? A moins que... Non, elle ne pouvait pas être la fille de Nick. Jezebel cligna des yeux. Elle avait vu le Nick dépressif, le Nick alcoolique, le Nick fumeur, mais encore jamais un Nick parent... Il n’avait l’air d’être le genre de garçon qui devenait père à cet âge là. Mais Nick n’avait pas eu l’air d’être beaucoup de choses. Alors peut-être que cette petite était vraiment sa fille ? Mais dans ce cas, qui était la mère ? Pas Fynlie quand même... La petite avait tout de même au moins six ans. Cela signifierait qu’elle soit née vers la fin de leur sixième année. Et puis, qu’en avait-il fait pendant sa septième année d’études ? Et puis, la lumière fut. Avec ce dernier élément, les pièces du puzzle se mirent en place d’elles-mêmes. Le ressaisissement soudain de Nick, ses absences en septième année, sa distance vis-à-vis de ses amis... Tout ça pour leur cacher l’existence de cette petite. Encore une fois, elle ne prit même pas la peine de se mettre en colère. A quoi bon ? Cela faisait six ans que les événements avaient eu lieu. Alors si elle commençait à se vexer sur ce genre de choses... Bien sur, elle n’était pas Buddha ou Jésus-Christ non plus. Elle était légèrement blessée qu’il n’ait pas voulu leur faire part de ce qui lui arrivait. Mais il aurait du mal à parer le coup cette fois...
"Alors c'est pour elle que tu nous évitais, à Poudlard ?" | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Sam 22 Sep - 3:05 | |
| Et Sbam. Echec et mat. La question fatidique. Jez’ –après avoir été sûre que c’était bien lui-, s’était rapprochée. Jusqu’à se planter juste devant lui, un sourire aux lèvres. Devait-il faire quelque chose ? Lui serrer la main, lui faire la bise ? Que tout cela lui semblait compliqué en ce moment même. Finalement après quelques secondes d’hésitation le jeune homme lâcha la main de sa nièce et enlaça maladroitement sa meilleure amie. Meilleure amie ? Etait-ce encore valable ? Pouvaient-ils faire comme s’ils étaient encore ces adolescents de 17 ans qui s’étaient quittés à la Gare de King’s Cross pour ne plus se voir pendant six longues années ? Pouvait-il appeler Jez’ sa ‘meilleure amie’ alors que les seuls liens qu’il avait eu avec elle pendant ces années d’absence avaient été quelques cartes postales écrites à la va-vite lord d’occasions spéciales ? Aucune idée. Mais cette situation lui faisait étrangement penser à leur réconciliation, 6 ans plus tôt, Au Vieil Hypogriffe, pub sorcier dans Londres. Soir où il avait vu pour la première fois son amie se donner en exhibition sur scène. Les mêmes questions. Est-ce que quelque chose avait changé ? Leur relation était-elle toujours la même ? Non. Sûrement pas. Il y a six ans, lorsqu’ils s’étaient réconciliés, ils n’avaient perdu que quelques semaines de leur vie sans s’adresser la parole. Mais là… Là c’était une vie qui les séparait.
Que lui était-il arrivé après sa sortie de Poudlard ? Etait-elle toujours restée à Glasgow ? Sa relation avec Alex était-elle encore existante ? Avait-elle des nouvelles du blondinet ? Tant de questions et toujours aucune réponse. Mais là… Là ils les auraient leurs réponses. Pour la première fois depuis des années ils se retrouvaient face à face. Il était temps de créer des réponses, de rattraper du temps perdu. Du moins… Un peu. Oui, car il faudrait plus d’une rencontre pour redevenir les Jez’ et Nick d’autrefois, il leur faudrait plus d’une discussion pour faire comme si rien ne les avait séparés pendant toutes ces années. Oui. Car ils avaient changé. Ils avaient mûri. Enfin. Au fond ils étaient toujours ces gamins de 15-16 ans qui s’étaient rencontrés lors d’un pique-nique. Mais ces gamins ils étaient enfouis dans les méandres de leurs âmes. Jez’ semblait plus calme et posée, moins tête brûlée comme autrefois. Etait-elle toujours la jeune femme qui ne souriait qu’en compagnie de ses amis ? Il n’en savait rien. En tout cas, en ce moment précis elle semblait heureuse. Et c’était ça le principal. Et puis la confusion apparut sur le visage de la jeune femme. Alice. Nick avait repris la main d’Alice qui était venue se placer devant lui, appuyée contre ses jambes, alors qu’il avait posé une main sur la petite épaule de l’enfant. "Alors c'est pour elle que tu nous évitais, à Poudlard ?" Evitais… Encore une fois un grand mot. Mais ils n’allaient pas s’attarder sur de telles futilités. Le jeune joueur de Quidditch hocha légèrement la tête. Oui. C’était pour elle. Ce fut au tour d’Alice d’adresser un regard interrogatif à Nick.
« Alice, je te présente Jez’. Une très bonne amie. Ma meilleure amie. Jez’, voici Alice. Ma nièce. »
Voilà. C’était dit. Dans cette phrase on pouvait ressentir le bonheur qu’éprouvait Nick en ce moment même. Mais si vous le connaissez bien, -et Jez’ connaît Nick très bien-, vous surprendrez quelque chose d’autre. Pas particulièrement dans l’intonation de la phrase. Non, dans le regard. Car Alice ce fut un cadeau pour Nick. Une bénédiction. Mais au fond, très au fond de lui-même, malgré tout l’amour que Nick éprouve pour sa nièce, malgré son attachement pour cette gamine, le bonheur que de l’avoir chaque jour à ses côtés… Malgré tout cela, Nick éprouve des regrets. Et même s’il ne se l’est jamais avoué, qu’il ne se l’avouera jamais, car ce sentiment est enfoui au fond de son âme, il haït Alice. Car elle lui a volé son adolescence, sa jeunesse, son insouciance. Elle lui a volé ses amis, sa liberté, sa famille. Elle lui a volé sa vie. Dur à entendre hein ? C’est bizarre. Voilà ce que vous pourriez voir dans le regard de ce jeune homme, le bonheur, et les regrets. Mais cette haine, personne n’en est au courant. Pas même Nick. Comment pourrait-il la haïr. Alice est sa vie désormais. Ce sentiment d’aversion il existe à l’intérieur de lui. Mais par rapport à l’amour, la haine est pratiquement inexistante. Seulement, il lui arrive parfois de ne pas avoir pu grandir comme les autres, d’avoir perdu sa liberté si jeune. Mais c’est normal, non ? Voilà donc ce que Jez’ pouvait voir dans le regard de Nick si elle le connaissait aussi bien qu’avant. Mais pour l’instant très de roman.
« Ca te dit qu’on se prenne un café ? Comme ça on pourra discuter plus tranquillement… »
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Sam 22 Sep - 18:58 | |
| Après un court instant d’hésitation, Jezebel avait rendu son embrassade à Nick. Le fait qu’ils se soient enlacés lui donnait espoir. S’ils s’étaient contentés de lui serrer la main, ou même de simplement se sourire, elle aurait eut des doutes sur l’utilité de ses actes. Peut-être que Nick n’avait pas souhaité la revoir, et que sa réapparition le gênait. Elle aurait pu comprendre qu’il ne veuille pas renouer connaissance, après les problèmes qu’ils avaient eus pendant leurs études. Elle représentait sans doute une partie de son passé qu’il souhaitait oublier. Sans compter son lien de parenté avec le meurtrier de Léa, sa sœur... Oui, il y avait beaucoup de choses qu’on pouvait lui reprocher. Mais elle n’avait jamais eu la prétention d’être irréprochable. Loin de là... Jezebel sourit chaleureusement à la petite fille, une fois dégagée de l’étreinte de Nick. La gamine n’avait pas l’air d’être particulièrement capricieuse ou pleurnicharde, choses que la jeune femme ne pouvait supporter. En même temps, elle n’avait eu que de rares contacts avec de jeunes enfants, alors elle n’y connaissait strictement rien. Vive l’instinct maternel... Voyant son regard sur la petite, Nick sembla se décider à les présenter. « Alice, je te présente Jez’. Une très bonne amie. Ma meilleure amie. Jez’, voici Alice. Ma nièce. » Alors ce n’était pas sa fille. Bien qu’elle ne dit rien, Jezebel se sentie légèrement soulagée. Apprendre que son meilleur ami avait rendu une jeune fille enceinte, alors qu’il était tout juste majeur aurait été vraiment dérangeant pour elle. Pour sur, elle aurait fini par accepter les faits, mais les choses étaient bien mieux ainsi, Nick n’étant que l’oncle de la petite. Surtout qu’il manquait la présence de la mère... D’ailleurs, qui était la mère de la petite ? Nick avait bien deux frangins plus jeunes que lui – enfin, il ne lui restait plus qu’un petit frère, Malcolm – et un grand frère non ? Malcolm étant trop jeune pour être le père d’Alice, il ne restait plus que l’aîné. Comment s’appelait-il déjà ? Ce frère dont Nick avait toujours été récalcitrant à discuter ? Bah, il devrait bien lui expliquer un jour. Et sinon, ce n’était pas important. Un père ce n’est pas celui qui vous donne naissance, mais celui qui vous aime et vous élève. Hors dans ce cas précis, le père c’était Nick. Peut-être pas père biologique, mais père tout de même. En parlant de Nick, il semblait avoir bien des choses à dire. Jezebel releva le regard, pour croiser celui de son meilleur ami. Dans ce regard, elle put lire beaucoup de choses qu’un observateur normal n’aurait pas pu comprendre. Un inconnu, en voyant le bel homme debout devant son amie d’enfance n’aurait pas pu comprendre ce qu’ils se disaient en un simple regard. Parce que dans ce regard, Jezebel voyait tellement de choses, malgré le temps et la distance qui les séparait. Elle y voyait beaucoup de joie, il était vrai. Mais il y avait aussi des regrets, de l’amertume... Tous ces sentiments opposés qui semblaient être dirigé vers Alice. Mais l’amour et le bonheur était omniprésent dans ses yeux. Et ça, Jezebel le voyait. Elle l’avait compris en un instant. La preuve qu’ils ne s’étaient pas tellement éloignés, en fin de compte, si elle pouvait encore le comprendre en un regard. Elle espérait simplement que Nick savait qu’elle avait compris.
"Bien sur ! Venez chez moi, c'est juste là." | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 23 Sep - 1:22 | |
| "Bien sur ! Venez chez moi, c'est juste là." La jeune femme désigna la porte d’un immeuble. Hôtel particulier ? Nan, sûrement grand appartement. Pas étonnant. La famille de Jez’ était plutôt friquée, elle devait avoir hérité de la fortune familiale… A moins qu’elle ne fasse un métier très bien payé. Enfin, il s’en fichait un peu… Enfin non, il ne se fichait pas de ce que faisait sa meilleure amie pour gagner sa vie, au contraire, il aurait voulu en apprendre plus sur ce qu’était devenue Jez’, mais il se fichait de la manière avec laquelle elle avait pu payer cet appart’. Passionnant non, oui je sais. Le jeune homme fit un léger signe de tête en guise de « d’accord ». Que ressentait-il face à cette rencontre avec Jez’ ? Aucune idée. Enfin, il était heureux, évidemment. Mais après tout ce temps… Il avait toujours tant redouté une rencontre avec ses amis. Il s’était toujours demandé comment ça se serait passé. Auraient-ils encore des choses à se raconter ? Auraient-ils tellement changé qu’ils ne trouveraient même plus d’intérêt à traîner ensemble ? Voilà pourquoi il avait tant redouté ce moment. Parce qu’en grandissant on peut changer énormément. Il avait eu peur de se retrouver face à une Jezebel et à un Alex qu’il ne reconnaissait plus. Et si c’était pour être déçu de les avoir revu parce que eux tous avaient changé, il préférait peut-être garder pour toujours ses souvenirs d’adolescent. Mais allons, positivons. Pour l’instant tout semblait bien se dérouler. Et il avait l’impression que Jez’ l’avait compris. Donc, tout allait pour le mieux, non ?
La jeune femme les conduit dans son chez elle. Pas mal. (Pour la description j’te laisse faire…) Spacieux, charmant. Pépère quoi. M’enfin, de toute façon, les Serpentards sont réputés pour être des appartenants à des nobles et anciennes familles. Alors figurez-vous une ancienne Serpentard nommée Mephisto. A cette pensée le jeune homme se souvint d’une rencontre qu’il avait faite il y a de cela 6 ans au…Ou déjà ? Ah oui dans cette rue là… Celle tenue par des commerçants qui étaient pratiquement tous des mangemorts… La Distincte Allée ou quelque chose comme ça. Ouais, une fois il y avait rencontré une Gryffondor. Luna ? Non… Lunaë… Lunaë Kelquechose. Enfin bon… Une Gryffondor quoi. Et sachant que la Distincte Allée était reconnue pour être fréquentée par des familles de Verts et Argents, il s’était étonné de la présence de l’adolescente. D’ailleurs il n’avait pas tardé à lui conseiller de reprendre la route pour le Chemin de Traverse. Il lui semblait même être rentré avec elle. Elle était bizarre cette Lunaë…Elle parlait toute seule… Enfin, elle se parlait à elle-même… Etrange. Sur le coup il avait fait comme si de rien n’était… Mais c’était à se demander si le fait d’être à Gryffondor signifiait posséder des gênes étranges…
Enfin… Pourquoi avait-il repensé à cela ? Aucune idée. Jez’ avait fermé la porte derrière eux et Alice continuait de tenir serrée la main de Nick. Elle ne parlait pas, se contentant d’observer curieusement les alentours. La petite jetait des coups d’oeils furtifs à la pièce, passant également au radar Nick et Jez’. Vraiment… Ces gosses… Le jeune joueur de Quidditch sourit, amusé par le comportement de sa nièce. Elle devait se poser plein de questions… Surtout qu’à cet âge là, la curiosité ce n’est pas ce qui manque… M’enfin… Allaient-ils réussir à discuter tranquillement avec Jez’ ? Il devait trouver à tout prix quelque chose pour occuper ‘Licy. Nick fouilla quelques instants dans ses poches, puis dans un sac qu’il tenait à bandoulière. Rien… Même pas un petit bouquin… C’était bien sa veine. Il hésita quelques secondes, puis lâcha la main de la gamine qui ne bougea pas, et s’approcha de Jez’. Après avoir fait un léger signe de tête vers Alice, il demanda :
« T’aurais pas quelque chose qui pourrait la distraire ? Histoire qu’on puisse discuter tranquillement. »
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 23 Sep - 18:42 | |
| Jezebel ouvrit la porte de chez elle. Aucun de ses gestes ne trahissait la nervosité qu’elle ressentait. Seul son regard aurait pu montrer son stress, mais heureusement Nick et sa nièce se tenaient derrière elle, et n’avaient d’autre vue que sur son dos. Pourquoi était-elle nerveuse d’ailleurs ? Ce n’était pas son genre. Elle pouvait être furieuse oui, apeurée oui, dubitative et méfiante souvent, désespérée aussi, mais nerveuse rarement. Le plus irritant c’était qu’elle ignorait les raisons de cette nervosité. Ce n’était pas comme si personne ne rentrait jamais dans sa propriété mis à part elle... Non, elle invitait souvent des amis, et plusieurs fois elle avait donné une fête en l’honneur de telle ou telle personne, événement, etc. Et honnêtement, sa maison n’était pas un tas de ruines remplies de rats et de cafards... Oui, car non contente d’être friquée et un minimum connue, elle avait fait un effort pour bien aménager sa maison. Déjà, les murs du hall d’entrée étaient blancs. Blanc tout simple, sans chichis... Le porte-manteau en bois d’ébène de Macassar, un bois sombre qui virait sur le rouge et contrastait donc avec la luminosité de la pièce. Par terre, le parquet verni d’un bois plus clair était partiellement couvert par un tapis blanc et noir, et deux pots de plantes se reposaient dans un coin. Jezebel enleva sa veste, et fit signe à Nick d’en faire de même. Ils pénétrèrent ensuite dans le salon, par le biais d’une arche. La première chose qu’on pouvait dire sur ce salon, c’est qu’il s’accordait parfaitement avec celle qui y vivait. Tout –ou presque – était noir et blanc. Sur le papier peint noir et blanc reposaient plusieurs tableaux des ancêtres Mephisto, qui dévisageaient les nouveaux arrivants avec curiosité. Visiblement, ils étaient plus calmes que leurs descendants... Sur la moquette blanche reposait un canapé noir et blanc, un peu rétro. Un petit tapis en fausse peau de zèbre le séparait d’une table basse sur laquelle on avait posé une radio. A droite du sofa, des escaliers menaient vers le premier étage. D’un côté de la pièce, la porte des toilettes séparaient les escaliers d’une pièce aux couleurs sombres qu’elle désigna comme la bibliothèque. Le mur d’en face comportait une autre porte qui menait vers la salle à manger. Mais sur tous les murs, il y avait un souvenir d’un pays qu’elle ou ses ancêtres avaient visité : éventails du Japon, masques tribaux de l’Afrique, tambour d’Australie, etc. Beaucoup d’entre eux étaient vieux et fragiles, mais les plus neufs, ceux que la jeune femme avait ramenés de son tour du monde, semblaient doué de leur propre volonté. Cette jeune femme se tourna vers Nick, l’invitant à s’asseoir. Ce dernier lui demanda alors si elle avait de quoi occuper Alice. Jezebel fronça les sourcils. De quoi occuper une enfant de six ans ? Les livres qu’elle avait ne risquait pas de l’intéresser, et à part ça... Il y avait sa chambre d’enfant. Enfin, chambre d’enfant... Ce n’était pas l’idée qu’on se faisait d’une chambre d’enfant. Mais juste à côté, il y avait sa nursery... Et dedans, si elle ne se trompait pas, elle avait gardé ses poupées en porcelaine.
« Oui, je dois avoir quelque chose... Vous me suivez ? »
En ce disant, Jezebel s’était levée du canapé, et pris la direction des escaliers. Une fois en haut de ces derniers, elle les fit traverser le premier étage jusqu’à arriver devant une porte noire. Elle l’ouvrit avec un grincement, et fit passer ses amis dans ce qui fut il y a longtemps sa chambre d’enfance. Une chose à dire : c’était glauque. Les murs comme le sol étaient noirs, et les draps du lit aussi. Seul le bois rouge du bureau et de l’armoire donnait un peu de couleur à une pièce qui aurait pu être un cercueil XXL. Les posters qui décoraient les murs n’étaient pas mieux. Partout, des adolescents semblaient déterminés à détruire tout ce qui se trouvait sur leur chemin. D’autres pleuraient du sang, un autre encore hurlait silencieusement. Le pire de tout, c’était que ces posters magiques faisaient office de bande-annonce silencieuse : les actions se répétaient en boucle, donnant au final une espèce de rythme effrayant aux mimiques de ces jeunes. Jezebel ne s’attarda pas sur sa chambre, celle où elle avait passé les deux mois qui la séparait de sa première rentrée à Poudlard... Elle se dirigea à la place vers une autre porte, plus petite celle là. Lorsqu’elle l’ouvrit, un océan de pastel s’abattit sur la « chambre d’enfant ». Quel contraste avec la noirceur de la pièce précédente ! Ici, tout était enfantin : des papillons voletaient sur les murs, et la lumière qui filtrait par la fenêtre bordée de rideaux colorés donnait une allure féerique à la chambre. Sur une petite étagère s’étalait une dizaine de poupées aux grands cils. Rousses, blondes, brunes ou jais, elles étaient toutes magnifiques. La perfection de leurs visages, avec leurs lèvres roses et joues rondes, la masse de cheveux qui tombaient sur leurs épaules, et les vêtements de princesse dont elles étaient revêtues donnaient à rêver. Jezebel leva le bras pour descendre celles qu’Alice lui indiquait. Lorsqu’il y en eu trop pour les porter, elle sortit sa baguette et les fit léviter devant elle. Elle aurait pu laisser Alice jouer dans la pièce, mais avec sa chambre plutôt déséquilibrante, elle pensa qu’elle préférerait être à proximité de Nick. Une fois en bas, Jezebel se tourna vers Alice, et lui proposa d’aller jouer dans la bibliothèque. Puis elle se retourna vers Nick.
"On commence par quoi ?" | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Mer 10 Oct - 16:36 | |
| « Oui, je dois avoir quelque chose… Vous me suivez ? » Le jeune homme se contenta de répondre à cette question par un simple sourire. Tout en marchant derrière Jez’ il observait la maison. Disons que les couleurs dominantes étaient le blanc et le noir. Mais sinon c’était plutôt… Classe. Mêlant ancien et moderne. En effet l’aménagement était plutôt moderne, et certains objets devaient dater… Sûrement hérités de la fortune Mephisto. Enfin. Peut-être que Jez’ avait acquis certains de ces objets pendant ces six années. Six ans. Plus il y pensait, plus il trouvait que c’était stupide d’avoir perdu contact pendant autant de temps. Six ans… Ce n’est pas rien. Des années. Pourquoi n’avaient ils pas correspondu pendant ces années. Sûrement parce qu’il est dur de tout se raconter dans une lettre. Oui… Parce que lorsque l’on commence à se reconstruire une vie, loin de nos amis, il est difficile de la partager avec eux, par courrier. Ils auraient pu se voir, transplaner, se débrouiller quoi. Trouver un moyen. Mais il aurait dû leur faire part de l’existence d’Alice. Et à cette époque, il n’était pas prêt. Il avait fui la Grande-Bretagne et ce n’était pas pour une raison quelconque. Il devait faire le vide. Tout recommencer. Et même si à 17 ans il est dur de quitter ainsi ses amis… Il l’avait fait. Et là… Ils se retrouvaient face à face. Etrange ce que peut faire le destin. Ils avaient grandi, mûri, ils s’étaient construits une vie, mais ils n’avaient pas tellement changé. A l’intérieur, ils avaient toujours une partie de ces adolescents de 16-17 ans qui se mettaient dans des situations pas possibles. De ces adolescents qui étaient tellement différents les uns des autres, mais finalement tellement semblables. De ces adolescents qui avaient passé de merveilleux moments ensembles. Adolescents qui avaient connu des périodes moins positives, qui se disputaient, comme tous les adolescents. Pourtant quand ça nous arrive à nous, ça fait toujours aussi mal. De ces adolescents qui s’aimaient tout simplement, qui aimaient passer du temps les uns avec les autres… [Faut que j’arrête parce que j’ai l’impression d’écrire que des conneries moi >.<] Alice suivait les deux ‘adultes’ un peu à la traîne. Ses petites jambes ne lui permettaient pas de marcher au même rythme que les deux autres. Normal… Six ans, 23 ans… Une petite différence –‘. Belle maison… Que faisait-elle dans la vie ? Aucune idée. Ils auraient sûrement bientôt le temps de discuter de tout cela.
Rapidement les trois arrivèrent devant une porte, Jez’ l’ouvrit et ils se retrouvèrent tous trois face à ce que devait être la chambre d’adolescente de son amie. Wow.. Plutôt sinistre. C’était là qu’elle était restée avant d’arriver à Poudlard alors ? Oui… Ca expliquait un peu le fait que lorsqu’elle est arrivée au château elle était… Un peu dépressive. Mais après tout, elle le lui avait dit ce jour près de la forêt interdite. Elle aussi avait tenté de se suicider. Après avoir perdu John… Son premier amour. Nick ne dit rien, pas la peine de faire de commentaires. Après tout, il en savait pas mal sur ce qui avait poussé la jeune femme à vouloir perdre la vie. Et puis, à quoi cela servirait-il de parler de tous ces problèmes qu’ils avaient dû affronter après le lendemain du Sectusempra, dans le bureau de Dumbledore. Ils n’allaient pas reparler de ça. C’était bien loin. Tout ce qu’ils devaient savoir avait été éclairci. Ces images ne le choquaient pas énormément, à 23 ans on n’est plus trop impressionné par des posters d’ado en pleine rébellion. Cependant le jeune ‘père’ attrapa Alice pour qu’ils passent directement dans la prochaine pièce. Il ne tenait pas à ce qu’elle s’attarde dans cette pièce. A six ans on est très facilement impressionnables, normal. Ca pouvait la choquer, lui faire faire des cauchemars… Ah… Cette pièce là était déjà plus normale. Nick tenait encore ‘Licy par les épaules. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres en apercevant toutes les poupées. Bien vite Jez’ en attrapa quelques unes. Des poupées en porcelaine ? La classe quoi ! Elles devaient être très chères aux yeux de sa meilleure amie pour qu’elle les garde aussi soigneusement rangées. Lorsqu’ils redescendirent et que Jez’ proposa à Alice de s’installer dans la bibliothèque pour jouer, Nick glissa à sa nièce : « T’en prends soin hein ! Elles ne sont pas à toi, Jez’ y tient, Ok ? » Lorsqu’Alice lui répondit avec un petit « Oui » et un sourire, l’ancien préfet sourit à son tour. Elle adressa un dernier « Merci » à Jez’ et Nick lui posa une main sur l’épaule « Allez, va jouer… ». Il se retourna ensuite vers son amie et tous deux allèrent s’asseoir dans le salon. « On commence par quoi ? »
« Faudrait déjà savoir où on le situe le commencement… Après six ans… »
Il fit une légère pause. Toujours un sourire aux lèvres.
« Alors c’est celle-là la demeure Mephisto ? Pas mal du tout ! »
Une phrase plutôt banale, évidemment. Mais il n’allait pas lui dire : « Allez raconte-moi ce qui t’est arrivé après Poudlard ! » Non. Il espérait seulement qu’une chose entraînerait l’autre. Que cette phrase déclencherait le début de la conversation. Le début des révélations. Le début de… D’une re-amitié qui avait été mise sur le côté ?
[HJ : Superbe phrase finale, admirez admirez ! xD Nan sérieux… Ca te dit qu’on diminue un peu la taille des messages parce que là en fait on met un peu quatre heure à rep et bon le topic avance pas trop quoi --‘. ? T’as vu ! 17 jours pour répondre ! La classe quoi ! xD Nan mais sérieux je bloquais trop sur cette reppppp… J’aiiiiii rééééusssiiiiii ààà rééépondreeeeeeuh ! xp]
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Sam 13 Oct - 0:18 | |
| La petite Alice remercia Jez’, qui lui sourit amicalement. Elle se trouvait brusquement attendrie par cette petite fille aux cheveux d’ors, et ses yeux brillants... Vraiment trop mignonne ; innocente aussi. Elle eut soudain envie de la protéger, de la choyer et de s’en occuper pour que rien de mal ne puisse lui arriver. C’était peut-être ça, l’instinct maternel. Instinct maternel. Ce sentiment était vraiment la dernière chose qu’elle s’était attendue à ressentir. A l’âge où d’autres berçaient des poupées de chiffons, la jeune fille quand à elle devait se lever à l’aurore pour aller apprendre les sortilèges de magie noire les plus répugnants. Dans la plus grande innocence. Oui, c’était de l’innocence. Apprendre en toute innocence à tuer, à mutiler et à détruire, ça paraît impossible. Mais un enfant est-il coupable du crime de ses parents ? Peut-on décharger sur lui toute la responsabilité de ce que ses ancêtres ont fait ? Le fils d’un meurtrier est-il aussi mauvais que son père ? Non. Et puis, quel choix avaient ces petits ? Ils ne savaient rien. Séquestrés dans un milieu pareil, coupés du reste du monde, ils n’ont jamais pu développés un esprit critique. Comment peut-on penser autrement que ses parents lorsque ces derniers ne vous abreuvent que de leurs opinions, et tentent d’étouffer chaque contradiction à ces idées qui tenterait de fissurer les murs de votre prison, et laisser passer un petit rayon de lumière dans votre misérable cellule. Cette cellule pourtant, semble être une cage dorée. Vous êtes certains de ce que vous savez, car vos parents vous l’ont dit. Et papa maman on toujours raison, on le sait bien. Pourquoi nous mentiraient-ils ? Pauvre petite âme innocente et naïve, qui croit encore que maman sera toujours là pour soigner les petites blessures et sécher les larmes qui coulent... C’est ça, l’innocence. Croire en la pureté parfaite d’une personne, d’un but, d’une opinion. Et c’est chez un enfant que l’innocence peut devenir une arme. Ça, les gens comme Hitler l’ont bien compris. Quoi de plus simple de que prendre un enfant, petit être à l’âme encore pure et blanche, et recouvrir ses yeux d’un voile noire qui vous permettra de le plier à votre volonté ? Seulement il arrive parfois que le voile se casse. Et ce petit être que vous avez pris tant de peine à éduquer se trouvera soudain en possession d’une autre vérité, qui ne va pas du tout avec celle que vous lui avez enseignée. Avec cette vérité vient le savoir que vous lui avez menti. Que vous n’êtes pas parfait. Et ça, c’est la perte de l’innocence. Bien sur pour notre albinos préférée, ça ne s’était pas exactement passée comme ça. Simplement parce qu’elle n’avait jamais cru à la perfection de ses parents. Ils n’avaient pas pu sauver son petit frère. Et pour elle, c’était impardonnable. D’autant plus qu’il s’agissait d’une maladie facilement guérissable chez les Moldus. Ainsi donc, dès le départ son bandeau avait laissé passer quelques rayons de soleil, aussi infimes soient-ils. Mais cette histoire vous la connaissez déjà. Jezebel Mephisto s’était donc pris d’un soudain élan d’affection envers la petite Holden. Comme ça. Sans raison particulière. Mais explique-t-on l’amour maternel ? Non. Et puis, elle était tout de même adorable cette petite. A croquer même. Alors si elle était capable de faire craquer la Reine de Glace, c’était magnifique... Et d’accord, ladite Reine de Glace c’était adoucie au cours des dernières années. Mais ce n’était pas grave. Pour l’instant, elle avait plus important à faire. Comme renouer le lien entre elle et Nick. Ce dernier semblait apprécier l’arrangement de sa maison. C’est vrai qu’elle n’avait pas lésiné sur le prix ou les moyens. Mais avec une somme pareil chez Gringotts, et un restaurant qui marchait vraiment bien... Mais Nick ne savait rien de tout cela. Elle sourit donc et lui répondit :
« Merci. J’ai fait pas mal d’efforts pour tout remettre en état. C’était en ruines avant... enfin presque. Ça a coûté cher. Et toi, tu habites où maintenant ? » | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Sam 13 Oct - 23:17 | |
| « Merci. J’ai fait pas mal d’efforts pour tout remettre en état. C’était en ruines avant... enfin presque. Ça a coûté cher. Et toi, tu habites où maintenant ? » Si seulement il le savait… Bien sûr il y avait cette annonce dans le journal. Mais la colocation ne pourrait durer éternellement. Il ne pouvait élever Alice entre des hôtels et des appartements d’inconnus. Oui, parce que Glasgow serait sûrement la ville où elle grandirait. Il n’avait plus envie de changer de pays. L’Italie ça avait été une partie de sa vie. Mais c’était fini, du passé. Ils y retourneraient en vacances afin de rendre visite aux amis qu’il s’était fait là-bas. Et puis aussi à Giulia. Giulia… Qu’aurait-il fait sans elle ? Elle l’avait presque pris sous son aile dans ce nouveau pays. Lui, et Alice. S’était comportée comme une mère pour la gamine…
Mais pourquoi pensait-il à elle alors que face à lui se trouvait Jez’ ? Aucune idée. Peut-être parce que sa séparation avec Giulia avait été douloureuse. Comme l’avait été celle avec Jez’. Et que cette rencontre faisait émerger tant de souvenirs qui avaient été si longtemps oubliés. Normal, non ? Non. Ce n’est pas normal d’avoir une adolescence comme celle-là. Ce qui aurait été normal c’aurait été de terminer ses études entouré de ses deux parents, de ses frères et de sa sœur. Ce qui aurait été normal c’aurait été de voir Mike devenir un médicomage, comme il le voulait. Ce qui aurait été normal c’aurait été de casser la figure au premier mec qui blesserait sa soeurette pour une histoire de cœur. Ce qui aurait été normal c’aurait été que Mike grandisse sa fille avec –ou sans- sa femme. Mais qu’il la voie, ne serait-ce qu’une seconde. Qu’Alice connaisse son père. Qu’elle grandisse comme elle l’aurait dû, avec sa vraie famille. Ce qui aurait été normal c’est qu’il n’ait pas fui la Grande-Bretagne. Qu’il soit resté en contact avec ses amis, parce qu’une si grande amitié c’est bête de la laisser tomber.
Mais pouvait-on lui en vouloir ? Non. Lui pouvait en vouloir à cette pourriture de destin qui avait chamboulé toute sa vie. Parce qu’il n’était qu’un adolescent à l’époque. Parce qu’il n’aurait pas dû plonger dans une dépression aussi stupide. Il n’était qu’un gosse merde ! On ne peut pas infliger à des ados de 15, 16 ans, de si grandes peines. Cela valait pour lui, mais aussi pour Jez’. Parce qu’elle n’avait pas eu une vie plus facile que la sienne. Au contraire. Elle avait eu bien plus de problème. Sans doute plus qu’Alex et lui réunis. Alors on s’étonnait ? On s’étonnait que chacun ait suivi sa route à sa sortie du château ? Coupant les ponts. Non, ce n’était pas étrange. Parce que lorsque l’on a vécu des évènements aussi éprouvants - alors que tout ce que l’on désirait était de grandir comme tout adolescent normal-, on a besoin de faire le vide. De tout recommencer. De connaître pendant un certain temps, une vie normale. Et comment prendre cette direction si l’on continue à vivre avec nos amis, avec ce qui nous lie à notre passé ? C’est impossible. Et ça fait mal. Mal de partir. Mais malgré tout, c’est ce qui a poussé Nick à fuir. Fuir… Enfin. Il était sûr d’avoir un boulot, un appart…
Bref… Le tout est qu’il devait répondre à Jez’. « Dans un hôtel ». T_T Non. Il n’allait pas lui répondre ça. Simplement parce qu’il ne voulait pas que Jez’ ait comme idée de vouloir l’héberger le temps qu’il se trouve un appart’. Après tout, si c’était l’inverse, il lui proposerait de s’installer chez lui. Mais il n’en savait rien après tout. Jez’ avait toujours été imprévisible. Mais il ne voulait être encombrant, surtout qu’avec Alice, tout n’était pas aussi simple que lorsqu’ils avaient 16 ans. Il lui répondit alors avec son sempiternel petit sourire en coin.
« Je loue un appart’ en colocation avec un étudiant de l’université en attendant de me trouver un petit appart’ où m’installer avec Alice. »
Il hésita un instant avant de poser cette question qui le rongeait depuis déjà quelques temps…
« T’as des nouvelles d’Alex ? Vous êtes encore… Ensemble ? »
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 14 Oct - 17:56 | |
| Jez’ acquiesça en silence, se demandant tout de même si Nick avait bien fait de choisir un colocataire. Savait-il au moins s’il ne serait pas dangereux pour Alice d’être en compagnie d’un homme dont elle ne connaissait rien ? Avec tout ces fous qui traînent... *On se calme Jez’, tu n’es pas la mère de la petite. Si Nick pense qu’elle est en sécurité, alors elle l’est. C’est pas à toi d’intervenir.* Et puis, pourquoi commençait-elle à s’inquiéter sur le sort d’une enfant –adorable certes – qu’elle ne connaissait que depuis quelques minutes ? C’était bien elle, de faire quelque chose comme ça. Folle d’un jour, folle de toujours... Et ça, aucune thérapie ne pourrait le changer. Jezebel claqua des doigts, et aussi son elfe Peggy apparu. Contrairement à beaucoup d’elfes, elle était vêtue d’un petit uniforme de bonne. Elle l’avait fait elle-même, sur ordre de sa maîtresse. Cette dernière avait beaucoup réfléchi sur comment elle pouvait l’habiller correctement sans lui donner l’impression qu’elle la renvoyait... Mais elle avait réussi et c’était beaucoup plus mignon que les sacs de patates que l’on voyait habituellement. Question d’esthétique. Peggy, sur l’ordre de l’hôtesse, fut envoyée en cuisine chercher deux cafés. Du vrai café italien. Un cadeau d’un ancien petit ami. C’est bizarre, mais elle sortait le plus souvent avec des italiens... Lorsque la petite elfe revint, chargée d’un plateau d’argent sur lequel étaient posées deux tasses fumantes, Jezebel avait proposé à Nick de s’asseoir. Nick et elle étaient maintenant aussi sur son canapé. Pas collés l’un à l’autre, mais pas chacun d’un côté non plus. A une distance amicale quoi. Comme ils avaient l’habitude de faire pendant les soirées de veille dans la Salle Commune des Serpentards. Epoque révolue qui ne lui semblait pourtant pas si loin... Si elle fermait les yeux, elle se retrouvait immédiatement dans les sièges moelleux de velours vert, avec des flammes qui crépitaient et illuminaient joyeusement la pièce. Entourée de Nick et d’Alex, elle sentait presque sa plume bouger sur son parchemin, rédigeant à la hâte un devoir à rendre le lendemain, le bras d’Alex autour de sa taille, tandis qu’ils s’interrogeaient sur la possible vie privée de différent professeurs... Des soirées d’adolescents quoi. Des moments magiques qui nous resteront toujours gravé dans la mémoire, quelque soit la distance qui nous sépare. Même si le visage et les noms s’effacent, le sentiment de joie et d’amour, lui, ne part jamais. Et souvent, cela peut faire mal. La main de l’ancienne Serpentard s’arrêta à deux centimètres de sa tasse. Faux pas Nick. Il ne fallait vraiment pas lui parler d’Alex. Pas lorsqu’elle ne s’était toujours pas remise d’une rupture vieille de quatre ans. Mais il ne pouvait pas savoir... Elle détourna immédiatement la tête, pour qu’il ne puisse pas voir la douleur et la détresse dans ses yeux. Ils venaient juste de se retrouver, elle ne voulait pas commencer par lui raconter ses malheurs. Après tout, elle n’allait pas si mal que ça non ? Elle avait des amis, de l’argent, un travail qui lui plaisait, la jeunesse, la beauté aussi (allez soyons pas modeste xP)... Un fort caractère peut-être, et un passé traumatisant, mais elle avait survécu non ? Elle était toujours en vie non ? C’est incroyable à quel point on peut se convaincre soi-même lorsqu’on essaye. La jeune femme cligna rapidement des yeux, cherchant à effacer une larme qui aurait risqué de couler. Elle baissa la tête et pris sa tasse de café. Elle était brûlante, mais à cet instant précis Jezebel ne sentait pas cette douleur. Au bout d’un instant, elle finit tout de même par dire d’une voix rauque :
"On s'est séparés il y a quatre ans... La distance, tout ça... Enfin tu vois quoi..." | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 14 Oct - 22:05 | |
| Mauvaise idée que de se lancer sur ce sujet. Evidemment il aurait aimé apprendre de la part de Jez' que ses deux amis étaient encore ensemble. Mais après tout, c'était assez prévisible. Chacun prend différents chemins... Et puis, avec cet article qu'il avait trouvé dans un journal italien. Oui, il lisait aussi la presse moldue. Quand on vit dans une ville ou la population sorcière n'est pas importante, on est bien obligés de s'informer sur ce qui arrive tous les jours. Attentats, guerres, politique... Et dire qu'ils étaient totalement coupés de cela lorsqu'ils étaient plus jeunes. Bon, n'empèche que de temps en temps le sport prenait une place importante dans les nouveautés exposées dans les journaux. Surtout le foot. Et qu'elle avait été sa suprise le jour où une photo d'Alex recouvrait toute la page consacrée au foot? L'Inter de Milan venait de gagner Lo Scudetto. Ils étaient champions d'Italie après deux superbes buts marqués par son meilleur ami. C'était bizarre. En fin de compte ils avaient tous deux entamé une carrière sportive. Etrange. Mais après tout, Alex avait toujours aimé, le football, même si après son arrivée à Poudlard, il dû le laisser tomber, pour le quidditch.
Une elfe de maison leur avait déposé deux tasses de café sur une table basse, face à eux. Tiens, pour une fois la couleur du café ressemblait à celle italienne, avec cette petite mousse jaune à la surface (Tss pour les incultes, allez chercher Espresso sur google, vous comprendrez de quoi j'parle T_T). Les deux tasses étaient brûlantes, et le liquide diffusait une odeur apaisante. Enfin, apaisante... C'est qu'elle lui était familière. Dieu sait combien d'Espressos il s'avalait chaque jour lorsqu'il résidait à Bologne. Pour luter contre la fatigue, pour se remonter le moral, mais surtout pour le plaisir. Alors qu'elle allait attraper sa tasse, Jez' se stopa. Sûrement la réaction face à sa question. Elle releva les yeux, puis détourna le visage quelques secondes. C'était une réponse négative. Evidemment. Lorsqu'elle prit finalement la parole, le jeune homme ne put apercevoir que de la tristesse. Même si cela, Jez' semblait tenter de le dissimuler. Mais il n'était pas né de la dernière pluie. Il savait très bien que les sentiments d'Alex envers Jez' et de Jez' envers Alex étaient forts. Il savait que leur relation était forte. Ou du moins, aurait pu l'être. Peut-être que s'ils s'étaient avoués leurs sentiments plus tôt, ils n'en seraient pas là maintenant. Mais bon... Pratiquement aucun couple ne survit aux relations à distance.
"Oui, je vois."
Maintenant, il devait trouver quelque chose pour détendre l'atmosphère. Enfin... Ils auraient dû s'y attendre. Ces retrouvailles, ça provoquerait du bonheure, de la joie, du soulagement, mais aussi de la tristesse. Souvenirs... Il attrapa sa tasse et avala une gorgée de café, profitant de cette sensation de chaleur qui l'envahit. Après avoir reposé le récipient sur la petite table, il baissa la tête un instant, comme s'il était en train d'observer ses pieds. En pleine lutte contre lui-même le jeune Holden. Lui qui espérait que la conversation se ferait toute seule, qu'ils allaient passer d'un sujet à un autre, tranquilement... Tu parles. Le climat s'était carrément refroidit. Allez, courage.
"Et sinon, alors, tu fais quoi en ce moment? Je veux dire, comme métier?"
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 21 Oct - 16:29 | |
| Jezebel finit son geste et attrapa sa tasse de café. Elle avait sérieusement envie de se gifler. En quelques mots, elle avait réussi à refroidir complètement l’atmosphère. On devrait lui décerner un prix Nobel là… Il y a six ans, elle serait restée là, silencieuse, à se maudire intérieurement. Elle aurait voulu retourner dans le passé pour pouvoir changer ce qu’elle avait dit. Et la conversation se serait terminée dans un blanc monumental. Dieu merci, elle avait arrêté de réagir comme cela. Maintenant, elle était capable de continuer comme si de rien n’était. Et elle allait le faire. Dans quelques instants. Pour le moment, elle se contentait de boire son café brûlant, le regard vaguement mélancolique. En fait, elle cherchait quelque chose qu’elle ne savait pas sur Nick. Après tout, il était un joueur de Quidditch renommé, et elle le savait. Alors la question « Et sinon, qu’est-ce que tu fais ? » ne pouvait pas se poser. Ce serait déshonorer sa passion pour ce sport. Depuis combien de temps n’était-elle pas montée sur un balais ? Pas très longtemps en tout cas… La dernière fois qu’elle s’était rendue en Russie – elle adorait ce pays – elle avait passé une semaine dans un camp de Quidditch pour jeunes. Comme animatrice bien sur. C’était plus amusant. Surtout lorsqu’on garde des mioches de treize quatorze ans (je m’insulte la xP). Enfin bref, tout ça pour dire qu’elle ne pouvait pas lui poser cette question là. Et « que devient ta famille ? » cela n’allait pas trop non plus… Surtout que son cousin en avait tué un, des membres de sa famille. Merci Jago, pour ton aide précieuse dans mes relations. Non vraiment, je ne sais pas ce que je ferais sans toi… L’ironie : on hait cela, et pourtant on ne peut pas s’en passer. Les histoires de famille était donc exclues. Quoique… elle pouvait lui parler d’Alice. Non seulement il semblait l’aimer de tout son cœur (malgré ses regrets), mais en plus elle débordait de curiosité envers cette gamine qu’il lui avait cachée. La jeune femme posa sa tasse sur la table et se tourna vers lui avec un sourire éclatant de blancheur :
« Et sinon, tu as trouvé une école pour Alice ? »
Au même moment, Nick ouvrit la bouche, ce qui résultat en un mélange presque incompréhensible. Enfin, pas vraiment. Leurs voix étaient tout de même assez différentes pour qu’on puisse les distinguer. Encore heureux d’ailleurs… Parce que Nick avec une voix de jeune fille… Bref vous voyez quoi. Tout ça pour dire qu’elle lui répondit plutôt joyeusement :
"Moi ? J'ai récupéré le restaurant de ma famille. Le Tigre Blanc, tu connais ?" | |
| | | Nick S. Holden Joueur de Quidditch
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 21 Oct - 17:33 | |
| Ils avaient posé deux questions en même temps. Malgré le fait que cela donnait un mélange de paroles assez incompréhensibles, le jeune homme put comprendre la question que lui avait posé Jez'. "Et sinon, tu as trouvé une école pour Alice?" A vrai dire il n'y avait jamais vraiment réfléchi, mais il serait temps de commencer ses recherches. D'autant plus qu'ainsi la gamine ne s'ennuierait pas toute la journée à la maison entre les mains de Baby-Sitter, Nolan, etc... Elle rencontrerait d'autres gamins de son âge, eux aussi sorciers, et nouerait des amitiés qui continueraient peut-être plus tard à Poudlard.
En plus, avec le fait qu'il intégrait une nouvelle équipe de Quidditch etc, il ne pouvait se permettre d'être absent dès les premiers entraînements ou bien d'arriver en retard... Surtout qu'il ne jouait pas dans n'importe quelle équipe, il faisait partie de l'équipe qui avait gagné le plus de championnats de quidditch de toute la Grande-Bretagne. Ce n'était pas à prendre à la légère. Surtout qu'on lui avait proposé d'inégrer l'équipe nationale... Un autre rêve qui allait se réaliser. Il aimait profondément Alice, mais malgré cela il savait qu'il n'allait pas faire une croix sur ses rêves. Il devrait réussir à gérer le tout, comme le font de nombreux jeunes parents. Certes il avait déjà la célébrité etc, mais il ne voulait que cela s'arrête à des photos sur les journaux... Il aimait son boulot et voulait transmettre cet amour aux fans. (Punaise je deviens poétique là xD)
"Non, j'ai pas vraiment cherché d'école encore... Mais maintenant que je vais commencer à bosser plus, il va falloir que j'y réfléchisse... Je ne veux pas qu'elle jongle entre les nounous etc... Dans une école elle va trouver un certain équilibre, et puis elle pourra se faire des amis. En plus ça me laissera plus tranquille quand j'irai m'entraîner ou jouer des matchs."
Dit-il avec son habituel sourire. Jez' répondit à son tour à sa question. Le Tigre Blanc? Oui, il en avait entendu parler. Mais il ne savait pas qu'elle était la gérente de ce restaurant à la grande renommée. C'est là qu'il y a plusieurs années Spencer lui avait proposé de jouer au quidditch en pro. Et dire que maintenant c'était Jez' qui était au commandes de ce local...
"Oui je connais. Surtout de nom en fait. Il y a sept ans c'est là que mon manager m'a proposé de jouer en pro au quidditch. Etrange coïncidence, non?"
| |
| | | Jezebel Mephisto Proprio du "Tigre Blanc"
Nombre de messages : 821 Age : 41 Localisation : T'aimerais bien savoir, hein? Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] Dim 21 Oct - 18:25 | |
| « Si tu veux, je pourrais te donner quelques conseils… Je connais bien la ville. »
Jezebel sourit de nouveau, et but une gorgée de café. Elle s’était bien doutée que Nick n’avait encore rien trouvé pour l’éducation d’Alice. Mais à son âge, elle devrait être à l’école depuis trois années non ? A moins que Nick lui ait appris les bases lui-même… Avec une carrière comme la sienne cependant, cela lui semblait peut probable. Enfin, on ne sait jamais. Nick était incroyable, et s’il avait réussi à leur cacher l’existence d’Alice pendant leur septième année, qui sait de quoi il était capable ? Jezebel soupçonnait depuis longtemps que Nick était la réincarnation de Dieu… Non soyons sérieux. (tout le monde sait bien que Dieu c’est Jez 8D). Pour l’instant, la conversation avait repris son cours tranquille, comme si l’événement précédent n’avait pas eu lieu. La boule qui il y a quelques instants encore serrait l’estomac de Jez’ avait disparue, et elle était vraiment détendue. Ce n’était pas pour rien que Nick avait été – était – son meilleur ami. La jeune femme se relâcha un peu, s’asseyant plus confortablement sur le canapé. Oui, mieux valait inscrire Alice dans une école rapidement. Déjà qu’avec un joueur de Quidditch reconnu mondialement comme oncle et tueur, elle allait être assaillie par les grand(e)s sœurs/frères de ses futurs petits camarades (voir par les parents), alors si elle ne s’y habituait pas très vite… Enfin, c’était la décision de Nick. Elle acquiesça donc, avant de ramassa une nouvelle fois sa tasse – pour se rendre compte qu’elle était vide. Elle avait donc déjà tout bu ? Bon ben tant pis hein… De toute façon elle préférait largement le thé. Enfin tout ça pour dire qu’elle tenait la tasse vide dans ses mains, tout en écoutant Nick lui parler de son contrat… Mais bien sur que non Nick, ce n’est pas une coïncidence. Mon restaurant porte bonheur. Et j’avais soudoyé Spencer pour qu’il t’accepte. Hum, bon un peu de sérieux. Jezebel allait lui répondre lorsqu’un bruit se fit entendre de la cuisine. Quelques instants plus tard, un chat noir faisait irruption dans la salle, et sauta sur les genoux de Nick, renversant sa tasse. Jezebel regarda stupéfaite son petit Charbon se rouler en boule sur les genoux de Nick, parfaitement inconscient de ce qu’il venait de faire. Heureusement Penny arriva et se mit à nettoyer la tache sur le tapis. Gênée, Jezebel se leva et s’adressa à Nick :
"Excuse-moi, ça lui arrive souvent... Tu veux qu'on aille dans la bibliothèque en attendant ?" | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: It's been six years, but nothing has changed [Nick] | |
| |
| | | | It's been six years, but nothing has changed [Nick] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|