Un Noël où il neigerait de la joie... [POUR TOUS !]

"UN JOYEUX NOËL A TOUS LES SORCIERS DE GLASGOW !"

Voilà ce que proclamait la banderole illuminée accrochée au-dessus de l’entrée du Tigre Blanc. C’était le 24 décembre, et l’horloge sonnait neuf heures du soir. La fête avait donc commencé, et les invités affluaient. Pour célébrer ce Noël dignement, Jezebel avait décidé d’organiser une énorme fête, à laquelle pratiquement tous les habitants de la ville avaient réservé leur place. Durant deux semaines, ses employés n’avaient travaillés qu’à cela, et le résultat dépassait les espérances.

A première vue, le restaurant était grand. En vérité, il était énorme. Agrandi pour l’occasion grâce à des sorts, Jezebel avait réussi à lui donner la taille d’un château. Mais s’il avait les dimensions d’un palais, il en avait aussi la somptuosité des décors. Des lustres de cristal pendaient d’un plafond scintillant de ce qui semblait être de la neige, et de grandes fenêtres donnaient sur des terrasses où l’on pouvait trouver des sculptures de glace magnifiques. Le sol semblait avoir gelé, et resplendissait de mille lueurs. Les murs étaient couverts de dorures, et des anges semblaient y danser.
Contre la majorité des parois de la salle, on avait posé des tables, des milliers de tables où s’étalaient plus de victuailles qu’on n’en avait jamais vues. Dinde, foie gras, saumon, huîtres, canard, oie, salades, et tellement d’autres plats qu’on n’aurait pu tous les nommer étaient apparus et les assiettes ne semblaient jamais se vider. Seuls le buffet des desserts et sucreries pouvaient rivaliser d’abondance. Ici, on trouvait de quoi se pourrir les dents pour le restant de ses jours : sucre d’orges par milliers, pain d’épice, pates d’amandes, fairy cupcakes, tartes aux pommes, à la noix de pécan ou à la citrouille, crêpes, nougat, bûche de Noël et Christmas Pudding à n’en plus finir. Par conséquent, la grande majorité des jeunes enfants se trouvaient de ce côté de la salle.

Mais le plus majestueux dans la salle restait le sapin de Noël. Enorme, il se dressait dans un coin de la salle, et de chacune de ses branches brillaient des dizaines de bougies dans un orchestre de lumière. Tout en haut, une étoile dorée reflétait le reste de la salle ; à ses pieds, des montagnes de cadeaux. Chaque invité avait amené les cadeaux qu’il souhaitait offrir, et les avaient empilés en dessous, sans peur qu’ils soient volés. Après tout, invisibles mais bien présents, des dizaines d’elfes gardaient les présents de certaines personnes malhonnêtes... Véritable torture pour les gamins qui contemplaient ces piles d’un air désespéré. Pour eux, attendre l’heure de les ouvrir était un supplice inexprimable.
Quant à leurs parents, ils bavardaient ensemble, un verre de champagne à la main, debout au milieu de la salle, ou assis en petits groupe sur l’un des divans rouges qui avaient été posés à cette intention. Tous souriaient, et beaucoup riaient. L’ambiance ne pouvait être meilleure. C’était un véritable succès.

Dans un de ces attroupements se trouvaient les principaux organisateurs de cette réunion. Jez, Ann et Anthony, la propriétaire et ses deux associés, étaient entourés d’une troupe de connaissances plus ou moins proches qui les félicitaient. Alors que Tony portait un costume noir avec une rose rouge coincé dans la boutonnière, sa demi-sœur avait choisi une robe verte et un châle noir qui recouvrait ses épaules dénudées. Tout les deux riaient d’un jeu de mot de leur oncle Alfred, ou quelque chose dans le genre. Jez’ quant à elle, bavardait avec la femme de ce dernier, Joséphine. La femme, qui devait avoir dans les cinquante ans, était l’un des plus intelligentes qu’elle ait jamais rencontrées, et la conversation était vraiment passionnante.
Debout au milieu de la salle, l’albinos se tenait droite, avec une certaine grâce qui lui était propre.

Son corps svelte et élégant se découpait dans une longue robe à bustier de velours rouge, qui lui tombait jusqu’aux pieds et s’ouvrait légèrement sur l’une de ses jambes. Ses épaules, laissées à nu, rivalisaient de blancheur avec le plafond. Sur son cou, un collier en or avec un diamant taillé en larme luisait comme une goutte d’eau. Ses cheveux, rattachés en un chignon sophistiqué, étaient retenus par une pince à rose noire, et quelques mèches s’échappaient sur son visage d’une façon charmante. Ce même visage était astucieusement maquillé : ses yeux rouges étaient devenus deux braises dans du charbon, c'est-à-dire un mélange de mascara, d’eye-liner et de crayon. Ses lèvres étaient rosées, et ses joues volontairement laissées pâles. Sa main aux ongles nacrés se portait à ses lèvres pour étouffer un rire.

En vérité, Jezebel souhaitait vraiment que tout le monde passe un bon moment, cette année. Pour elle, ce Noël était réellement important, car c’était le premier qu’elle passait entourée de tous ses amis depuis six ans. Six ans, ce n’est pas rien. Ce Noël, c’était le premier qu’elle passerait avec Nick, Alex, Ann, Anthony, Fynlie, Alice, et tant d’autres... Elle avait passé énormément de temps à rechercher un cadeau pour chacun d’entre eux. Cela avait pris beaucoup de temps, mais finalement, elle y était arrivée. Et maintenant, il ne restait plus qu’à attendre qu’ils arrivent...

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

Noël. C’est beau Noël ! A part qu’il fait froid et qu’on gèle… Sinon c’est magique (hohoho le jeu de mots), la neige, les feux dans les cheminées… Les cadeaux à acheter (U_U)… Bon, ça c’est plutôt une perte de temps. Au début c’est marrant évidemment, on part à la recherche des cadeaux dans des boutiques dont l’existence nous était encore totalement inconnue… On claque du fric mais on est contents de le faire, et même, soulagés. ‘Pfiou, au moins ça c’est réglé !’. Mais quand on n’a pas d’idées de cadeau et qu’on se retrouve le 24 Décembre à 18 heures du soir en train de chercher trois cadeaux, bah on n’est pas sortis de l’auberge. Etrangement il y a quelques heures Nick était dans cette belle situation. C’est tout à fait Nick ça hein vous diriez-vous ! Eh bien je vous réponds… Oui ! Tout à fait !

Laissez moi vous expliquer. Le jeune homme s’y prend toujours au dernier moment dans tout ce qu’il fait. Le matin quand il se réveille c’est toujours inextremis avant d’être en retard. Déjà à Poudlard il n’était pas vraiment quelqu’un qui avait l’habitude d’être à l’heure etc. Il se rendait toujours compte au dernier moment que le lendemain c’était l’anniversaire de telle ou telle personne et que donc il devait lui offrir quelque chose. Et il se maudissait souvent pendant une journée pour être tête en l’air, ce qui l’obligeait à se débrouiller d’une façon ou une autre de trouver un cadeau en 24 heures, ce qui parfois se révélait mission impossible.
Résultat, hier soir que s’était-il dit avant de se coucher ?

EH MERDE DEMAIN C’EST NOEL !
Oui.
Alice avait beau le lui répéter trente cinq fois par jour, il avait oublié. Enfin, non. Il avait perdu la notion du temps. Ces derniers jours s’étaient avérés plutôt intenses, sur le plan physique que sentimental. Avec l’arrivée de Giulia, la demande en mariage, apprendre qu’il allait être père, devenir le parrain de l’enfant de Fynlie d’une part, et puis tous les entraînements et matchs de quidditch qui s’enchaînaient les uns sur les autres parce que justement bientôt c’était Noël et que donc il fallait clore le premier semestre… Tout se précipitait et il en avait un peu oublié cette fête, qui pourtant ne passait pas inaperçue.

Mais finalement tous les problèmes de cadeaux avaient été résolus. Bah oui, on parle de Nick après tout ! Il trouve TOUJOURS une solution !
Giulia avait choisi de loger dans un hôtel pendant quelques jours, le temps que l’appartement qu’il avait acheté soit prêt et qu’ils puissent y emménager. Ils avaient donc, lui et Alice, passé encore quelques jours dans la maison de Jez’. Celle-ci s’était montrée très occupée par toutes les préparations de la fête qu’elle organisait dans son restaurant ces derniers jours. Ils ne l’avaient vue que très peu. Et puis dès qu’on rentrait on devait repartir en cachette pour aller chercher le cadeau de telle ou telle personne. En somme, c’était le bordel. Ils avaient établi avec Giulia qu’ils se retrouveraient directement là-bas. Ce serait plus simple. Du coup, oncle et nièce s’étaient préparés seuls dans la grande maison pour cet évènement qui avait demandé tant d’heures de travail à sa meilleure amie. Après tout, cela faisait plus de six ans qu’ils ne passaient plus un Noël ensemble. Depuis leur sortie de Poudlard. Tout avait changé, mais pas en pire. Ils avaient continué leur vie, pour finalement tous se retrouver un jour.

Le jeune homme tenait la blondinette par la main. Ils marchaient dans les rues de Glasgow en direction du Tigre Blanc. La gamine portait une robe qu’elle avait choisie elle-même. Une robe bleue ciel, qui contrastait magnifiquement bien avec sa peau et ses cheveux. Par-dessus un manteau noir en laine recouvrait sa peau fragile d’enfant. Le jeune homme quant à lui avait opté pour une veste et un pantalon gris de costard. Un gris pas trop flashy, qui semblait un peu usé, mais classe. Très classe. En dessous il endossait une chemise en lin plutôt large, mais pas trop, et de couleur blanche. Tout con. Il gardait une cravate dans sa poche au cas ou il n’y avait que des pingouis et il serait obligé de s’en mettre une. Mais après tout, on peut être très classe sans cravate ! A ses pieds des chaussures en cuir marron, des chaussures de costard quoi.
Il gardait dans sa poche les cadeaux qu’il avait réduits, ce serait plus pratique et discret.

Quelques pas encore et les voilà arrivés devant la façade du restaurant. Tout avait l’air très animé. Le jeune homme jeta un coup d’œil à sa nièce en lui souriant. Puis il poussa la porte pour se laisser envahir par la chaleur humaine de la pièce. Conversations à tout bout de champs, rire par ci rires par là. Un sapin gigantesque s’imposait au milieu de la pièce. Tout était magnifique. Au loin il aperçut alors Jez’ et s’approcha d’elle, un sourire aux lèvres.

HJ ; Un peu baclé la fin je sais mais j’en avais un peu marre xD

Merde.
Et oui, vous avez bien compris.
Tenant sa baguette d’une main, son bébé de l’autre, Fynlie tentait de mettre de l’ordre dans l’appartement tout en donnant la tété à son enfant. Oh, elle aurait bien pu utiliser la méthode des moldus et sorcier, à savoir utiliser un simple biberon mais elle tenait à vivre pleinement la joie maternelle. Et croyez-moi, depuis une semaine, elle était en plein dedans. Pour commencer, l’accouchement n’avait pas été de tout repos. Elle se souvenait encore de l’étrangeté de la situation, étant au terrain de Quidditch lorsqu’elle avait ressenti un malaise. Nick avait alors eu la brillante idée de l’amener à l’hôpital St-Mangouste…un choix qui s’était révélé judicieux car sinon, l’enfant serait peut-être décédé. Après cette douloureuse intervention, couché dans un brancard, elle avait ensuite pensé à son avenir. À ce moment là, il lui avait semblé que formé une famille avec Sean était la meilleure des solutions. Pas au terme de couple. Mais plutôt amicalement. Elle était alors subjugué de bonheur par l’arrivé du nouveau poupon et ne pensait pas lucidement. Ce n’est qu’en sortant du bâtiment des malades qu’elle réfléchit avec un grand sérieux à la situation auquel elle était confrontée. Certes, il était bien mieux pour un enfant en bas âge d’avoir deux parents à qui s’accrochez, mais elle savait également que celui-ci ne pourrait jamais avoir l’occasion de voir son père, celui-ci étant décédé. Et étais-ce vraiment la meilleure des choses que de retourner vivre en appartement avec Sean et l’enfant ? Car les deux risqueraient de s’enticher l’un de l’autre et elle craignait les conséquences plausibles d’une séparation. Après tout, quoi pensé d’autre après ce qui s’était passé l’autre soir? En effet, son ami de toujours l’avait embrassé et elle avait mit plus que quelques secondes avant de réagir et le repousser. Elle savait pour bien le connaître, qu’il devait sincèrement regretter. Mais elle savait que tant qu’elle resterait avec lui, il nourrirait toujours des sentiments à son égard. Or, elle préférait ne pas lui donner de faux espoirs. Car elle ne l’aimait pas. C’était clair et net dans son esprit, sans aucun doute possible. Que voulez-vous…l’ex-serpy était du genre difficile!

Elle entreprenait donc de nettoyer l’appartement, en prévision de son départ. En effet, elle comptait ce rendre ce soir à la soirée au Tigre Blanc puis elle dirait un dernier bonjour à son copain avant de trouver un auberge où un truc du genre. Peut-être que Jez aurait des places de libre? Elle allait devoir penser à y demander…En effet, après leur rencontre, elle avait apprit que celle-ci était à la tête d’un restaurant réputé et c’était d’ailleurs là qu’elle se rendait se soir. Il pourrait paraître très irresponsable de la part d’une jeune mère que celle-ci quitte aussi tôt son colocataire, mais elle considérait que le plutôt serait le mieux. Celui-ci était d’ailleurs au courant de sa décision. Et puis, ce n’était pas comme-ci elle lui disait Adieu. Ils continueraient de se voir parfois…Ce n’était pas le nouveau départ d’une histoire compliqué. Au contraire, pour une fois, tout était clair et limpide dans son esprit. Elle allait vivre avec son fils. Et c’était suffisant pour qu’elle soit heureuse.

Alexandre. Tel est le nom qu’elle lui avait choisi, après l’avoir tenu dans ces bras,et après avoir plongé son regard dans ces yeux bleu océans. C’était un nom bien singulier et réputé un peu partout, mais en regardant ce petit visage d’ange , la pureté incarné qui laissait échappé de petit gémissement de ces lèvres nouvellement créer, elle ne pût le baptiser autrement.[C’est surtout que y’est 11h du soir et que j’ai la flemme de chercher un nom…] Elle avait ensuite délicatement posé sa bouche sur son petit ventre, s’amusant à lui donner des petits bisous partout, à ce cadeau miraculeusement tombé du ciel. Même aujourd’hui, alors que monsieur venait de finir de déjeuner et roupillait maintenant dans ces bras, son petit corps frêle se levant puis retombant au rythme de sa respiration, elle ne pouvait pas s’empêcher de le regarder avec amour. Elle l’aimait d’un amour pur et doux. D’une passion saine nourrit par ce rêve qu’on lui donnait. Son enfant. Et même si elle était épuisée, faisant la navette entre son berceau et la tété, même si elle se réveillait constamment par ces pleurs, elle l’aimait de tout son cœur et bénissait chaque instant passé à le regarder. Les petits gargouillis qu’il émettait l’émerveillait et même un simple mouvement de bras suffisait à la faire sourire.

Une sonnerie la tira soudainement de ces rêveries et contemplation, et elle leva les yeux de son petit poupon. C’était son horloge qui l’avertissait qu’il était temps pour elle de se préparer. Avec délicatesse [carrément gaga la pauvre fille…], elle déposa le bébé dans son berceau et alla se vêtir d’une robe noir, qui l’amincissait légèrement, sans toutefois masquer son ventre encore gonflé. Elle entreprit ensuite de coiffer sa longue tignasse noire, et oui Fynlie avait enfin reprit cette couleur d’antan, en de jolie bouclette qui tombait sur ces épaules à moitiés dénudés. Elle alla ensuite chercher Alexandre, qu’elle habilla d’un beau petit pyjama violet. Il était mignon à croquer ! Elle n’aimait pas le laisser seule, ainsi avait-elle prit la résolution de l’amener. Peut-être aurait-il été plus sage de ne pas y aller tout court, mais elle avait rapidement banni cette idée de son esprit. Elle était dans la vingtaine et par conséquent, était encore jeune. Pourquoi ne pas profiter de sa vie? Ainsi, pour faire un compromis avec sa conscience et son goût de revoir ces anciens camarades, elle avait décidé de rester tout au moins une heure. Ensuite, elle devrait rentrer pour se reposer et faire la toilette de bébé.

Elle arriva rapidement au Tigre Blanc, son enfant bien emmitouflé dans une épaisse couverture de laine pour ne pas qu’il gèle. Dans son autre moment, un minuscule sac prit au sortilège du rapetissement, contenant plusieurs paquets. Elle était allé acheter ces cadeaux la veille, à la sauvette par manque de temps. Elle aperçût presque immédiatement Nick, qui se dirigeait vers Jez au fond de la salle. Pas de doute, celle-ci s’était donnée pour cette soirée, car c’était magnifique. À son tour, Fynlie se dirigea vers ceux-ci et les salua avec un grand sourire :

-Salut Jezebel, salut Nick.

Etudiant Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 10/12/2007

Il fait froid. C'est la premiere pensée qui parvint à Lesthat lorsqu'il déboula dans la rue. Elle était venue comme ça, d'elle même et s'était imposée à toute autre chose présente à son esprit à ce moment la. La seconde fut "j'ai faim" mais ce probleme il s'en occupera plus tard...Lesthat aimait le froid, il aimait cet engourdissement particulier, cette sensation d'être traversée par des milliers d'epines de glaces...Hummm génial...

Lesthat leva les yeux au ciel. Il était d'un bleu nuit presque noir, constellé de dizaines de petits points blancs brillants - des étoiles - sans aucun nuage. Une brise legere et glacée venait descendre un peu plus la temperature, décidement, même les elements étaient de son côté aujourd'hui...
Lesthat soupira puis se mit à genoux. Un frisson lui parcourut l'echine alors que ses mains chaudes entrairent en contact avec la neige. Il se laissa tomber sur le flanc, le froid lui vrilla le bras et il ne put retenir un cri, cri, qui se mua bien vite en un ricanement satisfait. Et il resta la. Lesthat resta la, allongé sur le côté, sentant progressivement la chaleur quitter son corps. Il ne sentait plus ses mains depuis longtemps, elles étaient enfouies sous la neige depuis dix minutes maintenant et ne ressemblaient plus qu'a deux gros morceaux de viande rouge surgelé...
Le jeune sorcier appuya sa tête contre une pierre recouverte d'un manteau blanc immaculé puis roula sur le côté. C'est alors qu'une fulgurante décharge lui parcourut le bas du dos. Il se redressa d'un bond, tremblant de maniere incontrolée tandis que sa main venaient d'entrer en contact avec sa blessure. La neige dissimulait un reste de chaudron rouillé et coupant...Quel sorcier pouvait être assez négligeant pour briser un chaudron sans s'en rendre compte ?!
Lesthat soupira puis guérit sa blessure d'un petit coup de baguette lorsqu'il perçut une lumiere à côté.

"Le Tigre Blanc". A Glasgow ? Quelle drole d'idée...Enfin, pourquoi pas hein ? Lesthat poussa la porte puis s'arreta sur le seuil. Il n'y avait que trois personne présente. Une jeune femme brune et jolie avec un bébé envelopé dans une chaude couverture, un homme à l'allure sportive, vtue de maniere elegante et une albinos vétue d'une magnifique robe rouge et coiffée de maniere complexe. Elle arborait aussi un collier en or avec un diamant taillé en larme qui brillait de mille feux. Lesthat se mordit la lèvre jusqu'au sang, Comment resister devant un objet dégageant une telle magnifisence ? Comment allait-il l'éviter ? Comment allait-il s'en emparer ?...Non...Non, le vol c'est mal. Voila, c'est dit. Le vol c'est mal, cette phrase qu'il se martelait volontairement dans la tête alors qu'il s'installait sur une chaise près d'une fenetre ouverte. Son visage encore rougi par la neige.

[b]- Salut...

Etudiant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 02/12/2007

Une pièce, sombre. Une seule lueur, faible, contre les ténèbres envahissantes. Une seule lueur de vie dans cette pénombre. Une bougie. Des bruits de froissement, réguliers, répétitifs, monotones et lancinants...Des pages qui se tournent, comme autant d'heures, de minutes, de secondes de vie qui s'écoulent et retournent à l'état de poussière. Un soupir. Un ènième soupir. Un éclair vert, vif, qui se tourne vers le moignon de cire. Elle sera bientôt éteinte, tout comme le relatif enthousiasme qu'il avait mis, en ce soir de veille de Noël, à lire un traité de Médicomagie: L'étude de la fermentation entre les doigts de pieds[no comment] de Lord Coreaupied...Véritablement....passionnant...

Refermant d'un geste sec son ouvrage, il se redressa sur le matelas grinçant qui lui servait de sommier dans cette petite auberge et regarda un instant par la fenêtre. La nuit était réellement belle, et sa fraiche pureté semblait s'infiltrer par les moindres petites fentes qui lézardaient le mur, l'enveloppant d'une douce et froide couverture. Pris d'un véritable sursaut d'énergie, il se releva et se changea rapidement, revêtant une chemise émeraude foncée ainsi qu'un pantalon noir, classique. Rester dans une chambre certes chaleureuse mais totalement délabrée un soir de Noël à réviser des cours qu'il n'avait de toute manière même pas entamés était d'un pathétique... En même temps que pouvait-il faire? Il ne connaissait personne... Enfin, rester à ruminer dans son coin n'était sans doute pas la meilleure solution.

Il enfila précipitemment une veste, semblant brusquemment étouffer dans cette atmosphère confinée, seul, un soir de fête;et, alors qu'il s'apprêtait à refermer la masse de bois grossier qui lui servait de porte, il fut victime d'une illumination. Mais qu'allait-il faire dehors à vagabonder comme une âme en peine? Sans doute aura-t-il l'air d'autant plus pitoyable...Bah, peu importait...Distrait comme il était, il ne remarquerait certainement pas que l'on se fiche de lui...Ou bien il adopterait la même attitude. Tout à ses pensées, il arriva dans la rue, ou la neige reignait en maitre, recouvrant de son doux et blanc manteau, l'ensemble de la ville.

La solitude commençait doucement à le peser, et une pensée sournoise, perverse, s'infiltrait peu à peu dans son esprit...Pourquoi avait-il décidé de faire de telles études? Loin qu'il était de sa famille, de ses quelques amis, de ses attaches, de ses racines? Plus il y pensait, moins il ne trouvait de réponse valable. Peut-être s'était-il trompé après tout, peut-être ses parents avaient-ils raison...Peut-être... Peut-être n'était-il pas à la hauteur pour devenir Médicomage...

Manquant de se prendre un réverbère, il se décida à reporter son attention sur le monde environnant. Paradoxalement, à une heure où tous devraient être chez eux, autour du feu à fêter en famille ou entre amis les fêtes; les rues grouillaient littéralement de monde, de mères et d'enfants se pressant pour rejoindre quelque destination dans l'espoir de se réfugier au plus vite du froid dans une antre chaude et accueillante. Couvant du regard les enfants, il en aida un à se relever lorsque celui-ci s'étala de tout son long à ses pieds après avoir trébuché lors d'une course poursuite avec quelques autres bambins. Après s'être assuré qu'il n'avait rien de grave, il releva la tête en regardant l'enseigne du restaurant dans lequel s'étaient précipités la bande de joyeux marmots.

* Au Tigre Blanc...UN JOYEUX NOËL A TOUS LES SORCIERS DE GLASGOW ! *

Le nom du commerce sonnait de manière étrangement mélodieuse aux oreilles du jeune homme. C'était à la fois raffiné et plein de caractère. C'est ainsi que, sans savoir vraiment pourquoi, comme poussé par un instinct profond, il poussa doucement la porte de l'enseigne et soupira avec bonheur en sentant une aura de chaleur l'envelopper. Plus que la chaleur, ce fut le décor qui ravit le plus ses sens. La salle était véritablement magnifique. Du plafond de neige magique, descendaient de majestueux lustres de cristal si étincelants, qu'ils étaient semblables à des flocons de neiges translucides figés dans les airs. Le sol reflétait à merveilles les nuances de couleurs dans une valse hypnotisante, et, comme pour ajouter au faste du cristal et à la splendeur angélique du blanc, de fines dorures ainsi que des angelots venaient orner les murs, s'accordant avec les silhouettes de glace figées, disséminées çà et là dans la salle. Outre la splendeur du décor, les mets étaient tous plus raffinés les uns que les autres.

La soirée venant juste de commencer, seules quelques dizaines de personnes étaient présentes. Néanmoins, dans la masse des personnes anonymes, quelques silhouettes aux auras particulières se détachaient. Là, une femme à l'image de l'établissement: raffinée, d'une blanche pureté mais d'ou émanait une certaine force; là, un homme d'où, malgré la simplicité de sa tenue, émanait une certaine classe et, à ses côtés, une sublime enfant à la chevelure blonde; là, une autre femme, brune celle-ci, tenant un poupon absolument adorable dans ses bras, poupon qui retint par ailleurs son attention, le jeune homme ayant toujours adoré les enfants; et enfin, un jeune homme,un brin excentrique, semblant en plein conflit intérieure, assis près d'une fenêtre. Ne connaissant de toute manière personne, et n'étant pas particulièrement bavard ni extraverti de nature, il prit une coupe de champagne entre deux doigts et s'adossa à un mur, dans un coin, continuant d'observer les personnes et les enfants qui trépignaient littéralement d'impatience devant les paquets grandioses installés au pied du majestueux arbre de Noël.

Jezebel entendit son prénom, et se retourna pour voir Nick et Alice qui s’avançaient vers elle. Immédiatement, elle s’excusa auprès de son interlocutrice, et vint à la rencontre des deux Holden. Elle attrapa Alice par la taille et la souleva dans les airs, riant en chœur avec la gamine. La chevelure de cette dernière était presque aussi dorée que les murs ; en cet instant précis, elle ressemblait à une petite fée dans sa robe bleu ciel.
La jeune femme reposa l’enfant par terre et se tourna alors vers le joueur de Quidditch. Il n’avait pas réellement pris la peine de se mettre en costume, mais elle ne dit rien. Elle savait que s’habiller « comme un pingouin » - c’était ses propres mots – ne lui plaisait pas. Hors, il avait tout de même fait un effort vestimentaire, puisqu’il portait une veste et un pantalon plutôt sobre. Et puis, Nick Holden n’avait pas besoin d’un costume pour avoir l’air élégant. La preuve, la majorité des femmes présentes, qu’elle soit jeunes ou non, s’étaient retournées à l’entrée du célèbre sportif. Ce fut donc avec joie qu’elle l’embrassa sur les deux joues, lui souhaitant un Joyeux Noël.
Relâchant le jeune homme de son étreinte, la jeune femme vit Fynlie qui arrivait avec son bambin dans les bras. Elle avait appris sa naissance par le biais de Nick, mais n’avait pas encore vu le nouveau Walf. Oui, nouveau : c’était en effet un garçon, dont Nick était le parrain. Décidemment, ce dernier passerait sa vie entouré d’enfants. Après tout, il venait également de se fiancer avec cette italienne – Giulia – qui attendait un enfant, probablement de lui… Tout les enfants auraient à peu près le même âge, et Jezebel sentait qu’un club de baby-sitting risquait bientôt de se former.
Pour sa part, elle n’avait jamais vraiment réfléchi à la question. Aurait-elle des enfants un jour ? Pourquoi pas. Mais quand, et avec qui ? C’était là l’éternelle question. Car elle ne voyait qu’une seule personne avec qui elle souhaiterait réellement former une famille. Et ce jeune homme, elle ne l’avait plus vu depuis quatre ans. Enfin, plus maintenant, puisqu’il était revenu à Glasgow. Mais un futur commun était-il toujours possible ?
Poussant ces questions à l’arrière de son esprit, Jezebel se tourna pour saluer Fynlie. Elle baissa ensuite le regard vers le petit garçon, bien au chaud dans sa couverture.

« Alors, comment l’as-tu appelé ? »

Tandis qu’elle levait le regard vers Fynlie, l’ancienne Serpentard aperçut deux nouveaux arrivants qui les regardaient. L’un était installé près de la fenêtre, et semblait fixer son cou de façon insistante ; l’autre s’était adossé contre un mur, une flûte de champagne à la main. Ils ne parlaient à personne, et semblait être nouveaux, car elle ne les avait jamais vus auparavant. C’était dommage, d’être seul pour Noël. Peut-être devraient-ils aller leur parler ?

10h27
Burp... J'ai un de ces maux d'estomac... Mais avec la soirée d'hier aussi... Je n'aurai peut-être pas dû tant abuser sur les saucisses à cocktails et les petits pains fourrés... Je me lève péniblement, et je me précipite vers la salle de bain... Je m'accroupis devant le bol de toilette et j'essaie de respirer pour faire passer ce mal inconfortable. Malheureusement, je fit de l'anti-péristaltisme [Plug de Biologie, hein, Alexe !] Et j'ai tout rejeté le contenu de mon estomac...

Une fois le tout nettoyer, je suis allé fouiller dans le frigo ce qu'il y restait... Étrangement, j'avais une de ces faim même après avoir régurgiter... Je pris du pain, de la viande et un peu de beurre. Je me suis fait quelques sandwiches. Une bouchée dans la bouche, j’ai remarqué une lettre glissée sous la porte de l'appartement. Elle m’était adressée. Je me demandais bien qui voulait m'écrire en plein congé de Noël. Sur le dessus, on distinguait clairement les mots;

" À : Mr. Matthews
De : la réception du tigre blanc "

J'étais intrigué... Mais pas plus. Je l'ouvris, et commençais à lire la lettre;

-" Bonjour Mr. Matthews,
En cette journée magnifique, nous avons l'immense bonheur de vous inviter à notre réception de Noël. Buffet, musique et amour serons au rendez-vous! Si vous le désirez, vous pouvez amener un autre invité à votre tour; Nous voulons recevoir le plus de monde possible!
En plus, on ramasse des fonds pour les familles dans le besoin, et si vous faites un don de plus de 15 $, vous obtenez une carte de Noël fabriqué par des enfants démunis et un coupon pour le tirage du cadeau de Noël Mystère!
En espérant vous voir ce soir,

Le comité d'organisation.

P.S. La soirée commence vers 19h30. L'adresse est le ....! Merci ! "

Je fis une grimace; je n’avais aucune envie d'aller à une de ces soirées complètement barjot! Et comment ils avaient eu mon adresse et savaient mon nom!? Mais je pris la lettre et la mis dans la poubelle.

18h41
Je suis assis sur le sofa complètement déprimé... Je ne savais pas du tout quoi faire... Une idée me frappa alors; Et si j'irais à cette soirée..? Nah! Et en plus, je n'ai pas du tout le goût de sortir de chez moi et je n'ai rien de spécial à me mettre sur le dos! De plus, il fallait que je confirme ma présence avant 18 heures alors... J'ai regardé l'horloge qui me tapait sur le système avec ses "Tic" "Tac" fréquent!
[...]
Je me levai et pris la lettre dans la poubelle. Je pris le téléphone et je leur dis que j'arrivais dans une vingtaine de minute. Elle m'a dit qu'il n'y avait aucun problème et qu'elle avait hâte de me voir là-bas. Mais qui cela pouvait-il bien être?... Je me suis changé rapidos presto; je porte maintenant un jeans noir délavé qui parait chic, une chemise blanche très tendance et ma paire de soulier en cuir pour les occasions spéciales.
Avant de sortir de l'appartement, j'ai presque regretté d'avoir appelé pour dire que j'y allais; Je n’avais plus aucune envie d'y aller mais j'ai donné ma parole, je devais la respecter...

Arrivé sur places, il y avait assez beaucoup de monde. De la musique de Noël se faisait entendre du fond de la pièce, et je reconnu quelque personne. Il y avait le Nick que j'ai rencontré au parc l'autre fois qui parlait avec Fynlie... J'ai passé droit devant moi sans la regardé; elle m'avait vraiment fendu le coeur en deux... Mais je vu aussi une personne très spéciale qui était assise à une table seule. C’était un homme dans la vingtaine qui semblait solitaire mais qui avait un look d'un homme Branché. Je me suis approché de lui et j'ai commencé à lui parler de tout et de rien. Son nom était Thomas, Thomas Martinez.
Enfin, il m'a offert un verre et on a parlé comme cela pendant un certain bout de temps. Après quelque verre, je savais bien que je commençais à être imbibé d'alcool. L'homme s'approchait de moi, et me murmura de quoi d'incompréhensible dans l'oreille. Je lui ai demandé de répéter, ce qu'il fit.
Ce qu'il dit me surpris; il voulait savoir si je sortais avec une fille. Je lui fis signe que non, un peu confus. Tout ce que je sais, c'est que lui, il semblait vraiment heureux...!

23 Decembre

Nolan était dans son appartement , assit en tailleur sur le canapé enc uir beige , le téléphone était posé à coté de lui et le combiné contre son oreille . Il téléphonait à sa mère pour lui dire qu'il serait absent le jour du reveillon , pourquoi ? oh non bil n'avait rien de prévu , il avait réçut cette invitation pour passer le reveillon au tigre blanc , il irait sans doute , il savait qu'il y'avait Nick et Alice mais il y'avait aussi Jezebel evidemment c'était la directice de l'établissement .
"Nolan pourquoi ne veux tu pas passer le reveillon en famille comme tout les ans ? "
"Maman , je ne serais pas là juste demain , mais le 25 je serais la , je t'assure ... "
" Tout ça parcequ'il y'a Lucie , n'est ce pas ? "
" rien à voir ...."
Il l'imaginait bien , sa mère , dans l'entree , le téléphone à la main , ses mains legerement abimées et ridées , avec ses bagues habituelles , son carrés hermes noués au tour du cou , le triturant ... seule dans la pièce cachés des autres car il y'avait Lucie , Lucie la petite amie de Nolan , qu'il ne tenait plus tellement tellement à voir ....
" Maman , vraiment excuse moi , mais je souhaite passer le reveillon à Glasgow , et puis ne t'en fait pas , je suis sur qu'avec David , vous aurez de quoi faire , tu comprenderas ... "
" Bon et bien je pense que je n'ai rien à dire mon chéri , alors passe un bon reveillon , et à dans deux jours ..."
" Bon reveillon maman , je t'aime ..."
"Moi aussi ,Nolan ..."
Il raccrocha , il adorait quand sa mere disait moi aussi Nolan, il adorait cette voix qui prononçait son prénom en allongeant le -an
Il se leva , il posa le telephone sur la console , et alla prendre un verre d'eau , oui je precise , d'eau .

24 décembre:

Nolan se leve avec un mal de crane carabiné , mais pourquoi euh ... regard a droite , corp nue d'une jeune femme splendide a coté...
ah oui c'est vrai ...
Au revoir avec la fille qu'il ne reverra jamais , passage de journée lent lent lent , c'est nul les vacances...
Il était 19 heure , Nolan se traina vers le frigo , il avait faim , ah mais oui c'est vrai il faut manger pour éviter les crises d'hypoglicémie , il ouvra le frigo , rien , vide , néant , niet ...
Il alla dans sa chambre ,il sh'abilla , un mélenge entre classe et emo , en gros slim noir et chaussure classe , chemise , écharpe en achemire , menteau noir et long , legerement coiffé et peu maquillé , le tout tres sexy , tres bourge , mais soo sexy comme déja dit . sa y'est il était décidé , il allait faire un tour au tigre blanc , et puis pour saluer sa conscience , mais non il n'y vas pas pour ne pas etre seul , il y' va pour manger c'est cela oui ...
Il poussa la porte d'entré .... Il regarda les gens , il vit Nick au loin , il le salurait plus tard , une jeune femme avec un bébé , un homme , deux hommes , jezebel ...

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 24/12/2007

Étendu sur mon sofa, je pris la peine de bien me réveiller; mon premier jour dans mon appartement! Ma première nuit était passée sans le moindre souci et tout allait comme sur des roulettes. J'étais vraiment content. Je me suis alors étiré et dirigé vers le minuscule frigo; vide. Je fermis la porte avec un sourire; pourquoi je n'y avais pas penser avant? Je n'avais pas passer à l'épicier du coin pour y acheter mon déjeuner, ni mon dîner et encore moins mon souper! Ceci ne m’inquiétait pas du tout mais ça me rendait presque service; je pourrais visiter un peu la ville en allant chercher mon déjeuner. J'ai ouvert quelques boîtes avant de trouver mes vêtements. Je pris seulement les premiers qui me sont tombés sous la main; un vieux chandail bleu marin et un jeans troué comme en porte souvent les jeunes. J'aime bien me vêtir comme ceux-ci non pour avoir l'air jeune mais plutôt pour mon confort; je me sens bien dans ces vêtements démesurément trop grand ou simplement beaucoup trop troué.

Bref, je suis maintenant à l'extérieur et je fais quelque pas avant de m'apercevoir que ce que je porte n'est pas du tout adéquat pour la température. Je lève la tête vers le ciel gris; de gros flocons tombent à perte de vue. Un sourire s'afficha de nouveau sur mon visage; il ne m'en faut pas beaucoup pour me rendre de bonne humeur. Je rentra et m'habilla en conséquence. Pour la seconde fois, je sortis à l'extérieur. J'ai commencé à marcher lorsque j'ai pensé que je n'avais pas regardé la boîte aux lettres. J'étais sûr que personne ne m'avait écrit mais j'avais un "tic" enfantin; à chaque fois que je passe devant ma boîte à malle, il fallait que j'en regarde le contenu! Alors je me suis retourné et j'ai ouvert ma boîte aux lettres. J'eus une agréable surprise; une lettre y reposait! Je me dit que ça devait seulement être une erreur d'adresse pour les anciens propriétaires de l'appartement mais non! La lettre était pour moi!

Intrigué, j'ouvris la lettre; ce n’était pas une lettre mais plutôt une invitation pour une soirée de noël à un pub nommé " Le tigre blanc". Je me demandais qui pouvais bien connaître mon nom alors que je venais à peine d'emménager! Peux importe, ça restait une invitation pareil! Réjouis, je pris l'adresse en note et je partis au dépanneur pour mon déjeuner.

Revenu à mon immeuble, j'ai mis mon repas dans le four à micro-ondes et je relis la lettre. Je devais être présent vers 19h30. Je fis un plan dans ma tête pour arranger ma coiffure, mes vêtements, mes souliers, etc. La minuterie de mon four me sortis de mes pensées et je sortis mon plat. Je crois que je l'avais mis trop longtemps car lorsque je pris l'assiette, je me suis brûlé les mains et j'ai tout renversé son contenu sur le plancher!

-"Merde! Il va falloir que je nettoie tout encore une fois! Je suis tellement con des fois!" dis-je en serrant les dents.

Lorsque tout fût ramassé et propre, il était l'heure du dîner. Je suis tellement stressé que je n'ai pas faim du tout. Je cours vers ma chambre et je défais le contenu de 4 boîtes; j'essaie de trouver des vêtements appropriés pour une soirée chics de Noël. Mais tout ce que j'ai c'est des vêtements branchés pour aller dans les partys. J'ai ensuite trouvé une veste blanche avec des motifs noirs et un jeans bleu pâle délavé. C'était le plus "luxueux" ensemble que j'ai trouvé. Peut importe, ce n'est quand même pas un mariage ou quelque chose du genre! Et en plus, je suis sûr que je ne vais connaître personne! Je regarde ma montre; 15h22. J'ai sauté dans mes souliers et j'ai couru au dépanneur pour m'acheter un sous-marin déjà fait; Peut importe ce que j'allais mangé, en autant que je mange! Par la suite, j'ai sauté dans la douche. Ceci finit, j'ai mangé mon sous-marin très vite car ma montre indiquait déjà 18h50 !
En une fraction de seconde, je me suis trouvé vraiment drôle; je me dépêchais pour une soirée a laquelle je ne connaîtrais aucune personne et qui serait, selon moi, plate et sans ambiance! Peut importe, je pris mes vêtements propre et je les ai mis. Un coup de peigne par ici, un autre par là, et j'étais partis.
Rendu sur place, ce que je pensais c'est avéré faux; de la bonne musique y jouait, un minibar était installé dans le coin de la pièce et beaucoup de monde semblait joviale. Le sourire affiché, je me suis avancé vers le bar. Je me suis ensuite commandé une bière, un classique. Pendant que le barman me le préparait, j'ai repairé une table dans un coin seule. En possessions de celle-ci, je me suis dirigé vers la table. Sirotant mon liquide jaunâtre, je regardais les autres personnes danser et parler entre eux en espérant trouver quelqu'un que je connaissais ou qui me ferait un petit salut de la main, mais en vain.
Soudain, un homme, assez beau et bien proportionné est venu s'asseoir à ma table, comme ça! Sans aucune raison! On aurait dit qu'il avait lu dans mes pensées! Au début, nous n'avions presque pas de discussion, mais après quelques verres, les paroles s'échangeait rapidement et sans gêne.
-" Alors, on jase comme ça depuis presque qu'une heure et je ne connais pas ton nom! Moi c'est Thomas, Thomas Martinez. Et toi?", dis-je.

-" C'est vrai! Je te dis des fois j'en perd des bout avec l'alcool! Mon nom est Matthews, Sean Matthews. Enchanté !"

Au bout de deux heures, on s'était raconté presque tout ce qu'il y avait à dire. Mais une question me brûlait les lèvres; est-ce qu'il était homosexuel? Je ne sais pas pourquoi, mais il avait un je ne sais quoi... Il était complètement craquant! Alors je lui ai posé une question;
-" Alors, un beau jeune homme comme toi doit bien avoir une blonde?"

Il me fit signe qu'il n'avait pas compris ce que j'avais dit. Je lui ai répété dans l'oreille pour qu'il comprenne mieux. Il eu comme un air curieux mais cela disparu très vite. Il me répondit par un simple non. Ha! Vous ne pouviez pas savoir comment je pouvais être aux anges! Il était inutile de vous dire que j'avais un sourire étampé sur la bouille!
Les heures ont passé, et je me sentais pas mal fatigué. Sean, lui, étais pas mal saoul après toute cette alcool qu'il avait pris. Je lui ai demandé s'il avait quelqu'un pour le reconduire, la réponse fût évidente; non. Je me suis trouvé extrêmement chanceux de tomber sur un beau garçon, célibataire et en plus, drôle. Et dire que j’ai presque tout fait raté en lui parlant de ma famille nul…

Bref, je commençais pas mal à être fatigué, comme je l’ai déjà dit. Je lui propose cette offre;

-« Alors, est-ce que tu veux que je te raccompagne chez vous, vu dans l’état que tu es, je ne voudrais tellement pas qu’il t’arrive quelque chose… Ce serait tellement dommage!... »

-« Ha… ben oui! Si sa te dérange pas, ben sûr! Sauf qu’il y a un problème; euh… j’me rappelle pu de mon adresse... »

…Je l’ai regardé, pendant une fraction de seconde, comme s’il était vraiment le dernier con du monde, mais je suis parti à rire! Je n’étais plus capable de m’arrêter! Au bout de quelques minutes, je repris mon souffle;

-« Haha! Pas grave, si tu veux je t’emmène avec moi et tu coucheras chez nous! Demain matin, on iras prendre un déjeuner à quelque part on tu partiras! L’idée te plaît? »

-« Tu sais quoi? Je t’aime toi! Tu les as les bonnes idées! Go! On y va! Pareil je crois que j’ai un peu trop bu faque… Un gros dodo me ferait pas de tord. »

Sur le coup, j’étais fier de mon coup. Mais après réflexion, je me suis trouvé moins généreux; je n’avais qu’un lit! J’ai essayer de trouver des choses qui ferait un lit, mais impossible. Le sofa était en bien trop mauvais état pour me supporter pendant toute une nuit, le bain était trop petit et oubliez tout de suite la table!

[…]

Je n’avais pas le choix; il fallait que je dorme avec, dans mon lit!

Une fois rend à l’appartement, péniblement mais on y est arrivé, il s’est dévêtit et a tout jeté partout. Je le trouvais très drôle de le voir saoul comme ça. Mais une fois qu’il avait enlevé son manteau et ses bottes, il commençait à tout enlever pour de vrai! J’étais un peu gêné;

-« Heu… pourquoi tu te déshabille…? »

-« Voyons! Pour faire dodo! Tu crois pas que je vais dormir tout habillé!? Je te dis que tu es drôle des fois toé! »

-« C’est parce que… je me suis rappelé que je n’avais pas d’autre lit ou sofa… alors il va falloir qu’on couche ensemble, dans le même lit… et je me sentirais mal de coucher avec un gars que je connais à peine et en plus qu’il soit nu!... tu comprend…? »

-« Ben oui jte comprend! Moi aussi je me sentirais mal à l’aise! Mais tu as juste à te coucher tout nu aussi, comme ça on va être quitte! Inquiète toi pas, je te mangerai pas! Haha… »

Je crois qu’il se trouvait bien drôle car, il l’a rit pendant une bonne quinzaine de minutes, le temps que je me dévêtis à mon tour et que je me mette, comme il l’a dit, à poil dans mon lit. Je me sentais vraiment mal à l’aise d’avoir un gars, nu dans mon appartement, le 2^ème soir que j’y habite! Mais je ne m’en fis pas tellement longtemps car, à peine Sean était-il couché dans le lit, il dormait à point fermé. Dans un sens, j’étais soulagé. À mon tour, je me suis endormis, tranquillement.

[ZzZZZzZzZZz]

Je viens de me réveiller car il fait vraiment chaud ici! Je ne sais pas pourquoi, pourtant j’ai baissé le chauffage au maximum, car je voulais économisé. Lorsque je me suis retourné, j’ai compris pourquoi; Sean et moi étions collé l’un contre l’autre!

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

Bien d'autres personnes venaient de penetrer dans le restaurant. Certaines qu'il connaissait bien, d'autres non. En attendant que Fynlie s'approche d'eux, Jez' avait joyeusement fait tournoyer la petite Alice dans les airs. Les deux protagonistes de cette scene bien "familiale" riaient en coeur d'un rire doux, cristallin... Bref. Le jeune homme sourit a son tour, puis embrassa sa meilleure amie sur la joue. Il avait remarque son regard lorsqu'elle l'avait apercu sans un reel costume, ni cravate, il allait meme sortir celle qu'il avait prise dans sa poche par respect pour Jez et sa fete (parce que si elle y tenait vraiment, il se la mettrait, entre meilleurs amis on se doit bien ca, non?), mais elle n'avait pas fait de commentaires, alors tant mieux. A son tour il lui adressa un "Joyeux Noel!" qui preceda un:

"Chapeau pour tout, c'est magnifique!"

Pause, ton blagueur.

"Mais quelle decadence Jez'! Une robe rouge! Rendrais-tu hommage aux Gryffondors...?
"

Sourire.
"Tu es magnifique!"

Il se tourna alors vers Fynlie et son poupn aui venaient d'arriver. Le petit Alexandre -dont il etait le parrain- etait bien emitoufflé sous une couverture extra chaude. Sa mère etait plus rayonnante aue jamais. Tout en souriant il s'adressa a la jeune femme.

"Alors, comment vont mere et fils?"

Suite a cette question, le jeune homme effleura d'un doigt la joue rosee du bambin en signe d'affection. Apres quoi il reposa son regard sur la jeune mere.
Au loin il apercut plusieurs personnes qui venaient d'entrer, dont quelques unes qu'il connaissait plus ou moins bien. Parmi celles qu'il estimait assez bien connaitre il y avait Nolan, son ancien colocataire. Il adressa d'ailleurs a celui-ci un signe de la main accompagné d'un sourire. Ils se parleraient surement plus tard. Une autre personne manquait a l'appel. Alex, ou etait-il? Ils s'etaient tous deux revus il y a de cela pas longtemps, une semaine tout au plus et avaient ri un bon coup en se rememmorant des souvenirs. Chacun avait fait part a l'autre de ce qu'avaient été ces annees de separation, ce au'ils avaient fait de leurs vies, etc. Le jeune homme n'en avait d'ailleurs pas parle a sa meilleure amie de peur de la blesser... Mais bon, voir l'italien a cette soiree serait une grande chose, ils reformeraient peut etre un jour leur trio... En attendant il fallait seulement esperer...

HJ: Deso pour le post merdique, jsuis a l'aeroport et j'ecris entre deux vols... Et deso pour les fautes aussi, je galere pas mal sur ce clavier portugais U_U

Ouch... Quel mal de tête...Je ne me rappelle plus très bien ce qui se passe là... Tout ce dont je me rappelle, c'est que j'y ai été un peu trop fort sur l'alcool hier soir... Mais, où suis-je?? Tout ce que je sais, c'est que je suis couché dans un lit avec... QUOI !? UN HOMME!?!?C'est lui!; Lui avec qui je parlais au bar!

Mais qu'est-ce qui ce passe ici !? Je dois faire un chauchemard!
*se pince*
Ouch! Non... ce n'est pas un cauchemard! Je suis en enfer! Je crois que j'ai trop bouger car il se retourne sur lui-même et me regarde;

-" Wo... Tu ne dors pas encore toi...*baille* ayoe... Je te dis que tu n'es pas facile à endormir! Mais, pourquoi tu me regarde avec ces yeux là ..?"

-" Euh.. et bien.. premièrement, je me demande bien où je suis! deuxièment, pourquoi je suis en train de dormir avec toi, je veux dire dans le même lit? Et troisièment, Pourquoi on est nu!? "

-" Ouch... je crois que tu ne te rappelle plus ce que tu as fait hier soir!
1- Tu es dans mon appartement dans ta rue,tu m,as dit la rue que tu habitais mais pas ton adresse; je ne pouvais pas te laisser dormir dans la rue!
2- Le sofa est bien trop vieux pour me supporter toute la nuit et je n'ai pas d'autre couverture de toute façon.
3- Finalement, c'est toi qui as insisté pour qu'on couche nu! Moi je m'étais coucher en boxer mais tu ne voulais pas! Tu m'as presque forçé! Ça te rappelle des souvenirs maintenant?

-" Euh... non... Désolé... Ha.. Je me sens tellement mal! Désolé.. euh.. Thomas? Oui! c'est ça. Je vasi y aller maintenant je crois qu'il serait plus préférable comme ça que je ne vous dérange pas plus! Mais... où sont mes vêtements... ?"

-" Euh... Je ne sais pas vraiment... vous n'avez qu'à fouillez un peu partout dans la chambre, ils ne se sont surment pas sauvés! "

Ha... Je n'avais jamais passé une nuit aussi désagréable! Je me sentais tellement minable... Mais étrangement, j'éprouvais quelque chose envers ce Thomas... Peut importe; tout ce que je voulais, pour le moment, c'était mon linge pour rentrer chez nous dormir dans mon lit; seul.
Ça fesait déjà 15 minutes que je cherchais mes vêtements dans la petite pièce mais je ne les trouvais pas! Je me demandais sérieusement o;u ils pouvaient bien être! Alors, ayant cette seule idée en tête, je lui dit;

-" Euh.. je ne trouve pas mon linge... Tu crois que je pourrais t'en emprunté et je te le rendrais dans la semaine?"

Il eût un petit sourire en coin.

-" Moi j'ai une meilleure idée; pourquoi tu ne reste pas couché cette nuit et demain on cherchera tes vêtements, on ira au resto. si tu en a envie, et après tu partiras! Alors, mon idée te plaît ? Avoue que partir en plein milieu de la nuit fait pas mal voleur !"dit-il avec un rire à la fin de sa phrase.

J'avoue. Alors, je pris mon courage à deux mains, et je lui dit oui. Je me suis à peine plonger sous les couvertes que ce mal de têtes me repris aussitôt. Tout ce que je peux dire c'est que je ne me suis pas raprocher de ce garçon de la nuit...du moins, je l'espère!

Jezebel frappa amicalement le bras de Nick, souriant de sa plaisanterie. Ils savaient aussi bien l’un que l’autre ce que la jeune femme pensait de ceux qu’elle appelait si gentiment des Bouffondors. Ce n’était pas qu’elle les détestait, non. Elle avait envers eux une sorte de condescendance amicale qui en irritait beaucoup. En tant que Serpentard pure et dure, elle éprouvait une légère hostilité envers la maison de Godric Gryffondor – très légère cependant. Elle n’approuvait pas toujours de leur bravoure qui – selon elle – frisait l’inconscience, même si elle respectait leur loyauté. Mais entre être courageux et foncer tête baissée sans réfléchir, il y a une marge que beaucoup semblait ne pas voir. Les Verts et Argents, eux, étaient rusés et ambitieux : on les disait peut-être lâches, et certains l’étaient sans doute. Mais Jezebel et ses amis n’étaient pas de ceux là. Ils réfléchissaient avant d’agir, la majorité du temps du moins. Trop de témérité risquait parfois de détruire tout espoir dans leurs voies professionnelles, et il fallait faire attention. Chose que les Bouffondors ne semblaient pas comprendre. Aussi, la jeune femme ne répondit pas à la remarque de Nick. Qu’y avait-il à dire ? C’était ce que les anglophones appelaient une « inside joke », blague comprise seulement par ses auteurs , tout comme les prétendus talents divinatoires de l’albinos, qui lui permettait de retrouver des trésors disparus – c’est à dire les chaussettes de Nick.

« Merci, toi aussi tu es très élégant. »

Puis, le jeune joueur de Quidditch se tourna vers son ancienne petite amie, et les deux se mirent à discuter. Ecoutant à moitié la conversation, Jezebel vit Alice partir vers un groupe d’enfants qui jouaient non loin du sapin. Détachant son regard de la petite blondinette, elle le tourna à la place vers la porte d’entrée, cherchant quelqu’un. Qui, il était inutile de le préciser. Tous ses amis étaient réunis, excepté un. Où était-il passé ? Viendrait-il ? Et s’il venait, amènerait-il une fiancée avec lui ? Ou, pire des enfants – ses enfants. Une certaine anxiété pouvait se lire dans les yeux rouges de la jeune femme, visible seulement pour ceux qui la connaissaient bien. Parmi ces rares personnes, encore moins auraient pu en deviner la cause.
Jezebel avait peur qu’Alex ne vienne pas. Ils ne s’étaient pas revus depuis leur rencontre dans la boîte de nuit, et elle n’avait pas osé y retourner – de peur de le croiser à nouveau. Peur était le mot qui convenait : elle avait peur de lui, de leurs souvenirs communs, de l’amour qu’elle lui portait, peur de leur rupture, peur de ce qu’il était advenu pendant ces longues années d’absence… Mais elle avait également peur qu’il ne vienne pas, ce qui porterait un coup fatal à ses espoirs pour leur avenir.
En attendant qu’il arrive, elle ne pouvait qu’espérer.

Joueur de foot. Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 22/09/2007

24 Décembre. Le réveillon de Noël. L'un de ses moments préférés de l'année. Non pas pour les cadeaux, non pas pour le banquet de Noël... Non. Cette période était devenue bien trop commerciale. Mais il aimait ce moment de l'année pour le climat qui y régnait. Les lumières qui illuminaient les villes, les personnes qui s'agitaient pour arracher la dernière dinde, la dernière console vidéo à offrir à leurs gosses... Même si ce n'était pas particulièrement agréable de voir tout le monde se battre pour des futilités comme les cadeaux, tous mettaient tout de même un peu du leur pour rendre cette fête agréable.

Bref, il aimait cette période de l'année.

L'autre jour il avait reçu une invitation pour une fête qui se préparait au Tigre Blanc, le restaurant que gérait Jez'. Nick lui en avait aussi parlé. La jeune femme s'était investie à fond dans les préparatif de cette fête qui visait à réunir tous les sorciers de la ville. Lorsqu'il avait reçu la lettre, il fallait l'avouer, il était plutôt sceptique à l'idée d'y aller. Mais Nick l'avait reboosté. En fait, une autre chose l'avait reboostée. Il avait réussi à arracher à son meilleur ami que Jez' était célibataire. Et ça, c'était une GRANDE nouvelle!

Pendant plusieurs jours il s'était préparé psycologiquement à cette fête. Et maintenant il était plus déterminé que jamais, sachant exactement où il voulait aller.
Pour l'occasion il s'était vêtu d'un costard gris foncé en tweed (la classe ), une chemise blanche et une cravate aux tons gris. Oui, très formel, mais pour ce genre de fêtes il fallait être chic alors... Il avait passé un peu de gel dans ses cheveux après avoir essayé de les coiffer un peu. Puis il avait choisi la vieille solution, en bataille, mais pas trop. Il tenait un sac plastique dans la main qui contenait les cadeaux pour tous ses amis.

Une fois à l'extérieur, il s'était enroulée une chaude écharpe autour de son cou, et qui recouvrait aussi une partie de son visage, le manteau noir en laine qu'il portait n'étant pas suffisant pour le protéger du froid de Décembre. Quelques secondes et un transplanage plus tard il se trouvait devant le Tigre Blanc. Après s'être fait un peu de courage il poussa la porte et s'engouffra dans la salle. Se dénouant lentement son écharpe, le jeune homme scruta, ébahi, la salle. Après quelques secondes il se reprit et quelqu'un vit prendre son manteau et son écharpe. D'un coup de baguette magique il déposa ses cadeaux sous le sapin, sauf un.

Après avoir cherché ses amis dans la salle pendant une bonne minute, il les trouva. Il vit d'abord Nick, avec sa carrure athlétique, et près de lui quelqu'un qui semblait être... Fynlie? Tiens! Mais en fait il cherchait quelqu'un d'autre... Une seconde de plus lui suffit pour apercevoir, près de Nick mais un peu caché par celui-ci, celle à qui il devait parler. Elle était, MA-GNI-FI-QUE. Cette vision l'ebêta quelques longues secondes, puis il se dirigea vers le tas. Arrivé à proximité il fit une accolade à Nick, accommpagné d'un grand sourire et d'un "Salut l'ami!". Puis il se tourna vers Fynlie et s'aperçut alors qu'elle tenait un enfant dans ses bras. A son tour il lui adressa un "Fynlie, ça faisait longtemps!" accompagné encore d'un sourire et baissa un instant le regard vers le bébé. Enfin il se tourna vers Elle. Il prit une petite inspiration et lui prit la main, la tirant un peu à l'écart.

"Jez'... Il faut que je te dise quelque chose."

Il passa ses mains autour du cou de la jeune femme et s'approcha d'elle, de ses lèvres. Une seconde ne suffit même pas pour déposer ce baiser qu'il attendait depuis longtemps, sur les lèvres -douces, chaudes, parfumées- de son aimée. Restait à savoir comment elle réagirait. Il avait joué le tout pour le tout.
Car il l'aimait, c'était indéniable.

HJ : C'est trop chou Alex !

Elle ne l’aperçut que lorsqu’il s’avança vers le petit groupe d’anciens Serpentards qui l’entourait. La jeune Mephisto relevait son regard d’un petit garçon qui était tombée un peu plus loin, lorsqu’elle vit sa silhouette se découper devant elle. Sa seule présence lui coupa le souffle. On dit souvent que l’amour est aveugle, mais dans ce cas-ci, c’était faux. Elle voyait tout si clairement, c’était comme si quelqu’un venait d’allumer une lumière dans son esprit. Tout ça, à cause de son arrivée ; l’italien irradiait une sorte de lumière visible à ses yeux seuls qui embellissait tout ce qui l’entourait. Inconsciemment, un sourire se dessina à ses lèvres. Elle s’apprêtait à faire un pas en avant lorsque leur situation lui revint. Elle s’arrêta donc mais ne détacha pas son regard de lui, pas un seul instant.
Une grande partie d’elle espérait qu’il s’approcha directement d’elle, et la prenne dans ses bras, ne serait-ce qu’un seul instant. Mais ce ne fut pas le cas ; à la place, le jeune homme salua d’abord Nick, puis Fynlie. Jezebel n’osait dire un mot, de peur de briser l’instant. Elle ne pouvait pas, après tout, s’attendre à ce qu’il lui parle immédiatement, sans prendre la peine de s’adresser à d’autres gens, gens qui étaient ses camarades et amis d’enfance. Un égoïsme pareil serait injuriant envers ceux qu’ils aimaient. Et pourtant, elle sentait sa tension monter à chaque instant, son intuition pressentant un événement important. Peut-être… ? Mais elle avait peur de se risquer à formuler cet espoir, aussi fragile que les ailes d’un papillon.
Prononcer ces mots lui semblaient se laisser découvrir, et ainsi s’exposer à une défaite dévastatrice. Une défaite qu’elle ne pourrait supporter.
Puis, la main chaude d’Alex attrapa la sienne, et il l’écarta du reste de leurs amis. Ses doigts fins se resserrèrent immédiatement sur ceux du sportif, tandis que ses yeux s’étaient mis à briller. Et puis, cette phrase : "Jez'... Il faut que je te dise quelque chose." Cette phrase, il l’avait déjà prononcée, six ans auparavant. Un autre temps, un autre lieu, mais les mêmes personnes. Son cœur, qui déjà battait rapidement, s’accéléra soudain. Un fol espoir brillait dans ses yeux écarlates, à la fois doux et passionnés. Tellement de choses non dites, tellement de gestes inexprimés… Elle ne pu qu’acquiescer, sa gorge trop engluée de paroles pour qu’elle puisse parler.
Alors, il posa ses lèvres sur les siennes, brièvement. Les yeux de la femme en rouge s’agrandirent de stupéfaction, tant elle fut surprise. Elle s’était attendu à des mots, une demande, une déclaration, mais pas à un baiser. Lorsqu’il se détacha d’elle, elle leva son regard vers le sien, encore trop ébahie pour réagir. Puis, la réalisation de ce qui venait de se produire surgit clairement dans son esprit. Il l’avait embrassée… Il l’avait embrassée, après six ans. Ainsi, il l’aimait encore ? Il l’aimait, c’était sur. Elle l’avait senti. Il l’aimait tout autant qu’elle, et il souhaitait recommencer. Recommencer à nouveau, pour être ensemble cette fois-ci. La distance ne les séparait plus. Rien ne les séparait, maintenant. Ni sa famille, ni leurs carrières, ni même un océan.
Un timide sourire se dessina sur son visage. Doucement, elle passa sa main dans les cheveux d’Alex, et approcha de nouveau ses lèvres des siennes, pour échanger un nouveau baiser, plus long cette fois.

HJ : Excusez si c'est pas terrible, mais j'ai pas grande expérience niveau romantique xP

» Camisole de force pour Jez' ?
» sign pour luca sos ^^