Alex.

I. Identité

Prénom + Nom : Pirlo Alex (Alessandro)
Age : 23 ans.
Origine : Italienne.
Année (Si Universitaire. Il y a cinq années d’étude) : /
Métier (Si, pas Universitaire) : Joueur de foot pro.

II. Physique (5 lignes minimum) :
Alex a –comme qui dirait- un physique plutôt avantageux. Grand, -1 mètre 85-, musclé, il arrache beaucoup de coups d’oeils aux demoiselles. De plus ses cheveux blonds et sa peau bronzée présentent encore un avantage dans cette physionomie. Blond… Eh bien non, il n’a pas les yeux bleus ! Heureusement d’ailleurs… Etre blond aux yeux bleus pour lui ça signifie être soit Allemand, soit Américain. Et il n’aime ni les Allemands, ni les Américains. Enfin… N’allez pas croire qu’il est raciste hein ! Mais nous reparlerons de cela plus tard.
Alessandro –Alex-, est donc né avec des yeux couleurs… Noisette. Marron. De toute façon Noisette et Marron ça change quoi ? Les Noisettes c’est marron… Enfin bon… Mais vous êtes d’accord non ? C’est pas logique de faire une différence alors que c’est la même couleur… Simplement des fois ça fait plus classe de dire : « La couleur de mes yeux ? Oh eh bien mes yeux sont de couleur Noisette. Si si je t’assure… C’est très rare… » Pff ceux qui se ventent de la couleur de leurs yeux ne sont que des, crâneurs. Avec un grand C tiens ! Crâneurs !
Donc, outre à cela, ses cheveux blonds sont coupés courts. Pas trop courts non plus. Disons que par rapport à lorsqu’il avait 16 ans ils sont courts. Oui car dans le passé il trouvé ça stylé d’avoir les cheveux plutôt longs, une mèche devant les yeux. Mais en grandissant disons que ça l’énervait. Bah oui c’est gênant quoi ! Chaque matin, alors que t’es encore dans l’coltard, tu dois vérifier que la mèche n’est pas en pétards sinon tu fait d’office l’impression d’être taré. Enfin il se fichait pas mal de ce que pensaient les autres… Quoique… Mais voilà quoi… en plus quand on est joueur de foot on doit beaucoup courir, et avoir sans arrêt des cheveux devant les yeux, c’est énervant. Enfin voilà quoi. Donc il les a courts mais pas trop et il se met du gel dans les cheveux, les ébouriffant un peu. La classe quoi.
Sinon… Il a un regard assez… Mystérieux. Toujours prêt à faire une vanne pour détendre l’atmosphère, les personnes qui le connaissent vraiment peuvent comprendre, en le regardant simplement dans les yeux, s’il est vraiment d’humeur joyeuse ou s’il se force à interpréter le rôle du grand gamin.
Il a souvent une barbe de quelques jours, pas trop longue quand même, dont il aime prendre soin. Bein oui, faut pas que ça donne l’impression du Junki jemenfoutiste. C’est qu’il tient pas mal à son apparence Alex !
Bon… Sinon d’habitude il est sapé assez simplement. Jeans t-shirt ou chemise. Décontract quoi, mais encore une fois, décontract jusqu’à un certain point. Vous allez pas le voir avec une chemise de Hippie quoi. Quelle décadence !

III. Caractère (6 lignes minimum) :
Donc… Alex…
C’est un italien quoi !
Il a du charme, un charme fou. Dragueur dans l’âme, jusqu’à ces 15-16 ans il sautait sur tout ce qui bouge. Il n’aimait pas une fille, il aimait LES filles. Nuance. Souvent il allait les voir et deux heures plus tard il était déjà capable d’être en train de l’embrasser. Sauf que trois heures plus tard il laissait tomber sa conquête et se dirigeait vers sa prochaine victime. Bon j’avoue, là ça s’éloigne un peu du caractère du gentil dragueur italien. C’est qu’il pouvait être un vrai connard Alex ! Heureusement un évènement l’a changé. Son arrivée à Poudlard. Mais bon, ça nous en parlerons plus tard.
Dragueur ? Oui, dragueur. Mais il a un grand sens de la solidarité. Un ami, la famille, ça passe avant tout ! Disons que les conquêtes qu’il enchaînait et laissait tomber régulièrement, il les choisissait selon plusieurs critères. Il savait reconnaître une fille sympa, vraie, d’une bouffonne… Enfin… Jusqu’à son arrivée à Poudlard il a été habitué à traîner avec des bouffonnes. Mais il s’en rendait compte ! Il savait pertinemment que ses ‘amies’ n’étaient que des simples, ordures. Ordures ? Oui. Il n’a pas sa langue dans sa poche. Donc comme je le disais plus haut, en choisissant ses victimes, il faisait preuve d’un peu de cœur, compassion. Il n’allait pas briser le cœur, d’une fille sympa, réservée… Non, au contraire, il choisissait ses semblables, des adolescentes enflammées qui ressemblaient à celles avec qui il avait l’habitude de traîner. Et vlam ! Il leur donnait une leçon, il leur en mettait plein la tête. Tant pis pour elles. Elles se le méritaient.
Sympa hein ? Oui je sais. (v_v)
Donc… Disons que la vie d’Alex a changé lorsqu’il est arrivé à Poudlard. Si a son arrivée au château il semblait sûr de lui, c’est que vous ne l’avez jamais connu avant. En fait, un évènement majeur l’a conduit à se rendre à Poudlard. Sinon il n’y serait sûrement pas allé.
Disons qu’en Italie, lorsque l’on fréquente les bas quartiers de Naples, là ou règne la Camorra –Mafia napolitaine-, on prend des risques. Enormément de risques. Là-bas si tu nais frère d’un membre d’une bande, tu porteras ce poids toute ta vie. Et ça il en était conscient, mais il était plein d’ardeur, d’envie de révolution. Il voulait changer le monde avec ses amis. Et ça lui a valu beaucoup de problèmes. Enfin… Indirectement.
Donc, je disais avant qu’Alex, en plus d’être dragueur, possède un grand sens de la solidarité. Il savait quelles étaient ses priorités. S’il sent qu’un pote va faire des conneries, il s’en fout, il le suit. Même si ce pote en question lui a bien interdit de le suivre, lui a dit de rester à sa place. Mais que voulez-vous… Il est comme ça. Et malheureusement, il se fourre toujours dans des situations pas possibles… Seulement, même si cette ardeur le porte à être confronté à des risques, une fois face au danger, il est plutôt lâche. Enfin non, pas lâche, mais disons qu’il… Bloque. Il perd tout ce courage dont il faisait preuve trois minutes plus tôt. Donc dans un certain sens on peut dire qu’il est lâche… Enfin non… Ca ce sont sûrement les Gryffondors qui le pensent. Lui se défend en disant qu’il est pris d’accès de panique soudains. xD Trouillard ? Moi ? Jamaaaaaaaaaaaais. Non mais c’est vrai en plus… Lorsqu’il se trouve dans une situation critique il perd ses moyens… Et ça l’a toujours gêné. Par contre s’il s’agit de défendre l’honneur d’un ami, Alex n’hésite pas à foncer tête baissée… Oh que oui.
Bref… Comment décrire Alex en quelques mots ? Un Italien qui garde le sourire même lorsqu’il a le mal de vivre. Un Italien qui aime profiter de la vie, rencontrer des personnes, glisser des blagues pour détendre l’atmosphère, lorsqu’il se sent bien. Un Italien qui devient faible face au danger mais qui défend coûte que coûte l’honneur de ses proches. Un Italien qui aime aimer.

IV. Histoire
(Origine, enfance, famille, rapports avec père, mère, frères et sœurs s’il en a, scolarité, en particulier la septième année, ASPICs, ce qu’il a fait après ses études…)
20 lignes minimum…

[Sous forme de RP]

Ma vie commence et se termine en ce triste jour d’Août. Aujourd’hui il devait fêter ses 15 ans. Il venait de m’annoncer la meilleure nouvelle qu’un mec puisse annoncer à son meilleur pote. Il allait finalement pouvoir se casser de Naples, il allait fuir tout ça, la Camorra, les enmerdes, les armes, la drogue. Naples vous connaissez ?
Oui, sûrement de nom. Je vous vois déjà venir en me disant que j’exagère et tout et tout. Mais êtes vous italien ? Entendez-vous chaque jour à la radio –ou à la télé- que des jeunes sont tués dans les rues, par hasard ? Lisez vous tous les matins dans les journaux ces affreuses nouvelles ? Non. Vous ne pouvez pas vous imaginer. Ce n’est pas comme chez les sorciers. Quoique un peu. Ici, si vous naissez pauvre, si vous naissez dans ces foutues banlieues avoisinant Naples, vous naissez foutu. (Bon évidemment je généralise un peu mais je vais pas m’étendre sur ça… Il y a toujours des exceptions, mais bon…)
Je vous explique le contexte. Francesco –Franci (à prononcer ‘Frantchi’)-, je l’ai connu alors que je n’avais que trois ans. Lui et moi ça a toujours été à la vie, à la mort. Et à la mort ça a été. Je suis né sorcier, il est né sorcier, enfin... Pas de la même classe sociale. Mais qu’est-ce que je m’en foutais. Mes parents non plus ne s’en préoccupaient pas particulièrement. Ils ne voulaient pas m’obliger à partir à Poudlard lorsque j’aurais fêté 11 ans. Disons qu’en Italie la situation des sorciers n’est pas la même qu’en Grande-Bretagne. Là-bas tout est beaucoup plus cool… Décontracté. Il n’y a pas tout ce stress médiatique qui est présent en Angleterre… Voldemort n’est que très rarement mentionné dans les conversations. Mangemorts ? Aurors ? On s’en fout… Enfin non on s’en fout pas. Seulement… Là-bas on s’entre aide entre sorciers, un point c’est tout. Et puis il faut dire que par rapport à la Grande-Bretagne et à la France, cette communauté est franchement minoritaire… Même pas 1% de la population quoi… Alors on va pas se tuer entre nous, non ? Donc. Je suis né à Rome. J’ai grandi à Naples. Mes parents étaient riches, pas étonnant, sangs purs etc etc. Sangs purs mais pas snobinards. La preuve, je traînais avec des moldus, je n’ai jamais été obligé à partir à Poudlard.
Nous vivions en dehors de Naples. Dans une banlieue assez riche. Une maison pas mal, piscine, terrains de tennis et de foot à proximité. Pas mal quoi. A 10 minutes à pieds de chez nous par contre se dessinaient des hautes tours. Les quartiers populaires. Les banlieues à risques. Le QG de la Mafia Napolitaine. Là-bas les personnes sont tellement pauvres qu’elles sont forcément confrontées un jour ou l’autre à la décision d’entrer à faire partie de cette organisation. Et puis là-bas, si l’un des membres de ta famille en fait partie, tu nais Mafieux. Etiqueté. Francesco était pauvre. Il était l’un d’eux. Mais nos deux familles étaient sorcières. Elles se connaissaient bien. Seulement la sienne refusait catégoriquement de recevoir l’aide économique que lui proposaient mes parents. Trop d’orgueil. S’ils savaient.
Fran’ et moi avons grandi en allons dans la même école, en participant aux mêmes activités, en fréquentant les mêmes terrains de foot. Oh oui, le foot c’était notre passion. Nous nous sommes investis dans ce sport dès notre plus jeune âge. Comme des millions d’autres italiens d’ailleurs. Seulement… Je ne sais pas. Peut-être que notre magie nous venait en aide… Nous étions forts. Très forts. Rapidement nous avons gravi les échelons. Enfin. J’ai gravi les échelons. Aucune équipe de ce nom désirait d’un gamin comme Francesco qui sortait tout droit de ces banlieues. A l’époque je trouvais ça injuste. Mais je savais très bien qu’un jour une âme bienveillante lui viendrait en aide, ne lui tournerait pas le dos. Un jour quelqu’un s’apercevrait de son talent. Moi ? J’ai commencé à jouer pour les équipes Juniores, Benjamines, Minimes de la Napoli. Et toujours rien pour mon meilleur ami. Malgré cela il ne me montrait pas sa jalousie. Il m’accueillait toujours avec un sourire, une tape amicale dans le dos. Il me suivait aux entraînements, me regardait des tribunes, assistait à chaque matchs, notait mes défauts, les points à améliorer… C’était un frère quoi. Le frère que je n’avais jamais eu. Le soir nous travaillions chez moi jusqu’à tard, nous nous avancions dans nos devoirs pour pouvoir sortir le week-end, draguer quelques filles… Avec nos deux belles gueules, qui n’aurait pas voulu de nous ? Moi le blond bronzé aux yeux noisette, lui le brun aux cheveux légèrement longs, à la boucle d’oreille… On les faisait toutes craquer. Mais ce n’était jamais chacun pour soit.
Et puis un jour je me suis levé parce que j’entendais quelqu’un frapper à ma fenêtre. Il faisait encore noir, j’ai ouvert la vitre et Fran’ s’est hissé dans ma chambre. Il était dégoulinant de sueur mais un immense sourire aux lèvres. La veille on n’avait pas pu se voir parce que j’avais encore l’une de ces enmerdantes réunions de familles.
Un sélectionneur du Napoli lui avait fait comprendre qu’il était en bonne voix pour venir jouer chez les Azurs. Mon équipe. Réserve évidemment ce n’était pas quelque chose d’exceptionnel, mais on commence tous par ça. Finalement quelqu’un s’était rendu compte de son talent. C’était le 19 Juillet. Un Mois plus tard tout serait à nouveau chamboulé. Pendant un Mois nous nous sommes entraînés. Et lorsque finalement le sélectionneur a annoncé officiellement sa sélection, tout a mal tourné.
Chez moi, enfin plutôt chez Fran’, la jalousie régnait. Les gamins de la cité se connaissaient tous, là-bas c’était du chacun pour soit, on grandissait au milieu de la haine. Francesco ne me l’a jamais dit, mais je suis sûr que quelque chose ne tournait pas rond. Il avait sûrement dû goûter à tous ces problèmes de mafia, drogue etc. je savais que quelques gamins de notre âge étaient jaloux de lui, de son talent.
Ils l’ont tué.
Qu’ont-ils dit pour se défendre ? Selon eux Franci leur avait jeté un coup d’œil de trop, les narguant légèrement. Ce n’était pas vrai. Je le sais, j’étais à côté de lui lorsque Ascanio –le chef de la bande adverse- s’est levé du banc et a sorti un poignard de sous son manteau. Tout s’est précipité, j’étais encerclé par deux-trois mecs qui me tenaient les bras, m’immobilisaient. 9 coups de poignard. Mon meilleur ami s’est fait tuer par neuf coups de poignards, l’un à la suite des autres, devant mes yeux. J’ai vu le sang gicler, j’ai entendu ses hurlements, j’ai vu Ascanio passer à l’action. Lorsqu’ils m’ont lâché et qu’ils ont finalement cessé d’infliger les coups à Francesco, ils sont partis en courant, sont montés sur deux-trois scooters, et ont disparu. Je me suis approché de mon ‘frère’, les larmes aux yeux, tout endolori par les coups que m’avaient infligé ces salauds alors que je me débattais. Je me suis agenouillé près de lui, on voyait plus de sang que de Fran’. Je lui ai pris la main, tenté vainement de le réveiller. J’ai hurlé son nom, hurlé à ne plus avoir de voix. Il n’a pas bougé. Il n’a plus bougé. Mort.
Deux jours plus tard, après l’enterrement, encore en costard-cravate, je me suis procuré un flingue dans la cité et j’ai retrouvé Ascanio. Dans mes yeux la vengeance, la haine. J’ai pointé le revolver vers l’assassin de mon meilleur ami. Il s’est mis à rigoler, croyant que je n’allais rien faire. Il m’a traité de Sale Petit Bourge. J’ai appuyé. Son sourire a disparu. Un coup, deux coups, en pleine tête. Mort. A son tour. Après cela je me suis enfui, j’ai annoncé à mes parents mon désir d’aller à Poudlard, laissant tomber ma carrière de footballeur. J’avais 15 ans, et je n’hésitais pas un instant à l’idée de laisser mon passé derrière moi.
Sur le lieu de mort d’Ascanio on ne trouva qu’une inscription. « C’est la loi du plus fort. Les morts ne le sont jamais. En l’honneur de Francesco, le meilleur de nous tous. »
Le marqueur fut retrouvé dans ma chambre le lendemain. J’étais parti.
Le 1er Septembre j’embarquais sur le Poudlard Express. Sur mon visage aucune trace de la tragédie à laquelle j’avais participé. Mes parents m’avaient tout de même inculqué les bases magiques pendant mon adolescence. Je savais que j’arrivais à Poudlard avec des lacunes. Mais, entre nous, je m’en fichais.. C’était le prix à payer pour ne pas finir dans un centre pour mineur dérangés ou quelque chose dans le genre. Dans ma tête je ne me rendais pas vraiment compte de ce que j’avais fait. Enfin si, pour moi c’était la meilleure des solutions. J’avais vengé mon ami, son honneur était sauf. Mais l’idée que j’avais ôté la vie d’un adolescent ne m’effleurait pas l’esprit. L’idée qu’une mère avait perdu un fils par sa faute m’était inimaginable. Il était mort et c’était mieux ainsi. Lorsque McGo me posa le choixpeau sur la tête, je fus envoyé à Serpentard. Je n’étais pas passé comme tous les premières années, devant les autres élèves. Non, on m’avait directement envoyé dans le bureau du directeur, jugeant que c’était mieux ainsi. Je n’avais aucune idée de ce que signifiait être chez les Verts et Argent. Et je m’en foutais sincèrement. Tout ce que je savais c’est que ma famille avait été dans cette maison. En pensant à certains de mes oncles et tantes je me demandais si c’était une bonne chose d’être à Serpentard. Sans doute aurais-je été envoyé à Serdaigle ou autre part si je n’avais pas appuyé sur cette gâchette quelques jours plus tôt.

Le temps a passé. Quelques mois déjà se sont écoulés depuis mon arrivée au château. J’ai un nouvel ami, Nick. On s’entend super bien. Il m’a appris à joueur au quidditch. Et moi je lui parle du foot. Avec lui j’arrive souvent à oublier la raison de ma venue à Poudlard. J’oublie Francesco, et j’en suis heureux. Même si j’ai l’impression de salir son souvenir. Pourtant, je ne fais rien de mal, non ? Je vis, simplement. Francesco est mon passé, il a été mon frère. Mais il n’est plus là, donc il faut que je me construise un présent.
Je pense que rapidement Nick est devenu mon meilleur ami. C’est difficile de dire cela en ne pensant pas à Fran’. Evidemment quelques mois d’amitié ne peuvent remplacer cette complicité qui s’est créée en 12 ans. Mais je pense que nous sommes en bonne voie. Je peux tout lui dire. La seule chose dont je ne lui parlerai jamais, dont je ne parlerait jamais à personne, c’est mon passé. Si, j’en parle, mais le détail Francesco y est omis. Voilà tout.
On partage de bons moments. Je m’amuse. Alors, pourquoi me plaindre ? Pourquoi toujours repenser à l’Italie et tout ce qui va avec ? Ce qui compte c’est ce qui m’arrive maintenant. Je crois au Destin. Si Franci est mort, ce n’est pas pour rien. Il est mort pour me permettre de commencer une vraie vie. Et je l’en remercie pour cela. Même si le foot me manque, terriblement. Seulement, là-bas il n’y aurait ni Nick, ni Jez’. Jez’, je m’amusais avec elle au début. C’était une autre de mes innombrables proies. Sauf qu’elle me résiste, elle est coriace. Ca m’attire. Les mois passent et nous nous rapprochons. Enfin, pas autant que le sont Nick et Fynlie. Seulement, nous arrivons à rester dans la même pièce sans déclencher une Guerre. C’est déjà quelque chose.
Je crois que je l’aime.

La fin de l’année approche. Nick et moi sommes plus proches que jamais. Jez’ et moi nous entendons plutôt bien. Mais je ne suis pas sûr de ses sentiments à mon égard. Je préfère attendre avant de faire le premier pas. Hier nous avons terminé de passer nos BUSES. Je pense que ça c’est plutôt bien passé. Enfin, j’espère. Ce soir c’est la finale de la coupe de Quidditch. Serpentard-Serdaigle. Nous allons gagner, c’est sûr. Nous sommes les meilleurs. Poufsouffle a de l’avance dans la coupe des quatre maisons. Tant pis, on s’en fout des points.

Sixième année.
Aujourd’hui est le jour le plus horrible de ma vie. J’ai avoué ma flamme à Jez’ après un pique-nique au lac. Elle m’a rembaré. Enfin, pas exactement. Elle m’a d’abord dit qu’elle m’aimait mais que c’était trop compliqué, que trop de choses nous séparaient et que c’était trop risqué pour moi de l’aimer. Elle allait m’embrasser lorsqu’elle est partie en courant. Elle a dit à Nick de renvoyer tous les élèves dans leurs salles communes, et de s’y rendre lui aussi. Evidemment il a passé l’annonce et a renvoyé les quelques curieux qui refusaient de se plier aux ordres. Jez’ s’est engouffrée dans la forêt, et quelques minutes plus tard lui aussi s’est mis à la suivre en courant. Qu’est-ce que j’ai fait ? Je les ai suivis moi aussi.

V. HJ :
Comment avez-vous connu le forum ? Woulla c’était il y a un bon bout de temps grâce à Sam… 0=|
Comment trouvez-vous le design ? <3
Célébrité sur votre avatar ? Justin Hartley