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 Fynlie Walf

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Fynlie Walf
Auror
Fynlie Walf


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MessageSujet: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 2:48

hj: Voilà l'introduction du rp que j'ai promis. Et je mets l'accent sur introduction car ce n'est qu'un bref résumé d'une journée-été de Fynlie Walf, pour mieux vous aider à vous situer lorsque j'arriverai véritablement à mon rp.Et puis comme-ça, je fait une présentation avec rp comme le voulait Nick, sans révéler vraiment ce que je désire faire Razz

Et puisqu'il n'y a aucun Québeccois sur le forum , j'ai décidé de vous présenter le Canada sous une certaine forme, puisque ce sera le pays où sera Fynlie.
Bonne lecture, et n'oubliez-pas ce n'est que la partie 1!
P-S:Si vous avez des difficultés à comprendre certaine phrases québeccoise, prévenez-moi!
D-P-S::Es-ce qu'il va toujours avoir ainsi une limite de longueur dans les messages? Car ça fait dur à découper..
________________________


Souvent on se questionne sur le sens réelle qu’a la vie. Sur les décisions que nous avons pris. Sur la cause de notre présence. Sur notre utilité et .. sur ce que nous sommes. Ces questions existentielles, Fynlie croyaient y avoir répondu depuis longtemps. Les réponses, elle les avait gravés au fer rouge dans son cœur. Et avec le temps, elle avait apprit à vivre avec ce qu’elle pensait être la vérité. Elle avait apprit à agir en fonction de ce qu’elle pensait. Mais elle s’était trompée. Littéralement. Et lorsqu’elle allait le découvrir, le choc serait brutal. Peut-être même…meurtrier.

_____________________________________

Un vent glacé soufflait sur la ville, insufflant à ces habitants des idées sombre. Ceux-ci étaient d’ailleurs en majorité entassés dans leur maison, insensible à cette pancrace que livrait le climat à mère nature. Bien à l’abri sous leur pénates de bois, style architectural anglais datant du 18e siècle, la plupart sirotaient une tasse de café fumant en lisant le journal. Il faut dire que les événements des derniers jours avaient tout pour intéressé la petite population qui vivait éloigné du grand monde, dans une ville ressemblant vaguement à un mélange ancien et moderne, ce qui n’avait rien d’attrayant pour des acheteur potentiel. En effet, la moitié de ceux qui habitaient Myrtgal, la place en question, était descendant des premiers arrivant de la cité. Désireux de rester attachés à une partie de leur vie, ils étaient restés sur place jusqu’à une dizaine de génération. Certains étaient partie, emportant avec eux souvenirs et famille , à la recherche d’une civilisation moins primitive au niveau des technologies. La plupart de ceux qui habitaient l’endroit se connaissait, car la ville en question avait plutôt l’allure d’un village. Les nouveaux venus, qui se faisaient très rare, étaient dès qu’il mettait le pied au sol de ce coin éloigné, jugé, étiquetés, puis, dépendant du statut d’intérêt plausible, jetés aux oubliettes. Chacun connaissait l’histoire et même les secrets les plus intimes de son voisin car caché quoi que ce soit à Myrtgal était chose impossible. Des légendes lugubre circulaient sur la ville et son passé n’était pas des plus reluisant. Des histoires de traîtrise, de mensonges et même, de décès. On racontait que parfois, des hommes à capuches noires venaient roder dans les parages, et chacun se plaisait à répéter cette rumeur. On utilisait ce bobard pour faire peur aux adolescents trop téméraire et au trop rare enfants du coin, qui était chéri comme des petits anges par leur parents surprotecteur. Et même si ce qu’on racontait était faux, les inconnus n’ayant été aperçut qu’une seule fois, les portes chancelantes étaient barrés à double tour. La pusillanimité guidait les habitants dans leur moindre fait et geste, sauf dans leur dire. Car s’il surveillait leur actions avec attention, on ne pouvait en dire autant de leur parole. Chaque dimanche, les femmes et les hommes se ressemblaient, vêtu de leur plus beaux habits, au pub du coin, lieux de rassemblement. L’endroit en question ne faisait pas moins de 30 mètre carré et était entassé juste à côté de la brasserie commune. La peinture brunâtre s’était écaillé avec le temps et les diverses décoration , d’on une épée rouillé et une banderole datant de plus de cent ans, aidait plutôt à rendre l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était déjà. Le barmaid cependant, était un chic type. Sans doute le seul à qui on pouvait vraiment faire confiance dans tout Myrtgal. Alors qu’il servait dans des verres crasseux un liquide jaunâtre, il écoutait d’une oreille attentive les histoires que ces clients se plaisaient à lui raconter. Et contrairement aux autres habitant, il n’émettait aucun commentaire. C’était sûrement cette qualité qui faisait de lui un homme d’on la compagnie était très apprécié, malgré l’état de décrépitude de son lieu de travail. Malheureusement, on ne pouvait en dire autant de sa femme. De toute la communauté, elle était sans aucun doute la plus bavarde, ce qui en agaçait d’ailleurs plus d’un. Pourtant, c’était pour elle et non pour son mari, que tous se ressemblaient en ce pub. Pour connaître les dernières nouvelle, toujours agrémenté de la petite touche personnelle de la conteuse. Et aussi pour trouver chaussure à leur pied. En effet, fils de paysans et fille de bonne famille se côtoyait sur la place. Les pères désirant trouver un époux pour leur progéniture se rendaient en ce lieu, amenant avec eux leur rejetons,parfois n’étant âgé que de 15 ans et décidaient pour eux, celui ou celle qui allait devenir leur gendre ou leur bru, dépendant des cas. Cette pratique était typique à Myrtgal, quoique encore pratiqué un peu partout autour du globe. Les couples ainsi formées n’étaient guère heureux et pourtant, ils agissaient ainsi à leur tour avec leur descendance. Les habitants s’étaient empêtré dans une routine malsaine et ne pouvaient en sortir. Briser les coutumes de la population valait aux malheureux un rejet total de la communauté. Alors personne ne s’y risquait. Le cercle des dirigeants, plutôt représentant de la minuscule ville étaient composé d’une dizaine de femme au cheveux poivre et sel ainsi que deux ou trois hommes ne dépassant pas la cinquantaine. Leur réunion ne durait guère plus d’une heure, et était souvent ponctué de silence embarrassant. Chacun savait que quelque chose clochait, mais tout changé aurait été un bouleversement majeur dans la vie des citoyens et ils ne pouvaient se le permette. Alors en final, la situation restait la même. Encore et encore. Tout le monde savait que l’annexion ne mènerait, encore une fois, à rien et les plus vieux ayant atteint l’âge d’or se mettaient à espérer secrètement que leur civilisation n’allait pas s’éteindre par manque d’éphèbe. Car de leur temps, les choses étaient les même. Malheureusement. Et étendu dans leur grabat, seul, anéanti, leurs petits corps frêle secoué d‘interminable tremblement, ils repensaient avec atrabile au bonheur qu’ils n’auront jamais connu.


Ce fût donc l’un d’eux, ce soir-là, qui ouvrit sa feuille de choux à la page 16, histoire de voir les nouveautés, trop vieux pour aller les écouter dans le pub où tous avaient coutume de ce rencontrés. Les arbustes et conifères agitaient tristement leur branche,cognant contre sa fenêtre légèrement givré, dans l’espoir vain de sortir intact des bourrasque. Un feu crépitait allègrement dans sa cheminé, lui procurant une certaine chaleur , insuffisante cependant, pour réchauffer sa chair ridé. Remontant d’un geste habitué ces besicles aussi vieille que sa propriété, il se tourna légèrement vers la gauche pour capter entièrement le mince faisceau lumineux de sa lampe à huile.En face de lui, une fresque en tout point conforme à celle dans les grottes d’Altamira en Espagne, avait été peint quelques années auparavant par son neveu, désireux de lui apporter ne serai-ce qu’un peu de réconfort. C’était justement sa seule source de motivation voir de bonheur dans sa vie devenu morne .Gâché. Depuis le début jusqu’à la fin. Gâché, celle de ces enfants, et de leur enfants. Gâché, toutes les vies à venir qui allait descendre de sa personne et de sa défunte épouse.Celle-ci était décédé il y a de cela quelque années, terrassé par une maladie étrange mais présente qui eu raison d’elle et des espoirs du patriarche.Celui-ci, encore aujourd’hui, lui en voulait terriblement de s’être laissé mourir. Car c’était ce qu’elle avait fait. Elle aurait pu vivre encore si elle en aurait éprouvé le désir mais de toute évidence… En silence, le vieillard versa une larme qui vînt diluer l’encre sur le papier qu’il tenait dans ces mains affaiblis par l’âge. Il se pencha un peu, malgré son rhumatisme, et tenta de lire l’article en question qui s’étalait sur plus d’une demi-page avec photo et il retînt un hoquet de surprise. Là, sur l’image, c’était…non…ce n’était pas possible..ça ne pouvait être…Et pourtant oui. Il la reconnaissait très bien, même si leur dernière rencontre datait de plus de 15 ans.Elle avait le même visage que son père. Quelle âge avait-elle maintenant?16?17? Et que faisait-elle dans le journal de Myrtgal, ce coin perdu? Rapidement, il parcouru l’article, persuadé que son astigmate lui jouait encore des tours mais presque aussitôt, les quelques doutes qu’il avait avant sa lecture disparurent.


Une jeunesse qui revient par Miranda Faconet

Suite à l’annonce de notre concours au quatre municipalités principales entourant notre ville, les gens arrivent en masse. Notre population, qui était très faible et en baisse, connaîtra de toute évidence un essor important. En effet, plusieurs personne avec qui j’ai eu l’honneur de discuter ont affirmer qu’ils désiraient s’installer ici avec femme et enfant. Soulignons que le nombre de jeune dans notre arrondissement était en diminution jusque là, et qu’une telle nouvelle ne peux que vous plaire davantage. Ce phénomène est d’autant plus concret puisque certains anciens habitants de Myrtgal, reviennent. Soulignons ici l’adolescente de 17 ans qui à été aperçut en descendant du train, nommé Fynlie Walf. La jeunesse étant très rare, et pour les besoins de cet article , je me suis permis de lui poser quelque question, d’on la raison de sa présence en ces lieux. Il était évident qu’elle ne venait pas pour le concours car elle n’était pas accompagné. Celle-ci m’a sourit grandement, et avec une délicatesse et politesse exemplaire, m’a répondu qu’elle revenait pour visiter notre coin, qui est aussi son berceau natal et qu’elle ne tarderait pas à louer les louanges de notre place à tous ces copains et copines. J’en conclu donc que les enfants de notre terre reviennent et que bientôt, l’inquiétude face à la disparition de notre population ne sera que du passé.


Le vieil homme n’était pas surpris de sa lecture. Miranda, la seule journaliste du coin, avait comme habitude d’embellir la vérité. Qui ne ferait pas pareil , devant la banalité d’une ville comme la leur? Certes, sa structure et ces articles eux-mêmes laissait à désiré, mais les habitants du coin ne s’en plaignait guère, tant qu’ils avaient des événements croustillants à ce mettre sous les yeux. Et pour leur en donner, Miranda leur en donnaient. Elle enchaînait mensonge sur mensonge, mais personne ne s’en souciait. De toute façon tous , du moins les habitués, savaient que cela n’était que baliverne. Mais qui s’en occupait vraiment dans une localité où les rumeurs avaient la première place? Et pourtant, malgré ce manque de crédibilité, le vieux était assuré que l’adolescente cité était réellement présente dans leur coin perdu. Impossible d’inventer un nom tel que Fynlie Walf, ou plutôt oui, mais pas avec preuve à l’appui. Or, il la voyait. Là. Sur la photo. Ainsi donc, la jeune fille était souriante et polie? C’était une bonne chose mais le vieillard doutait légèrement de son enthousiasme. Après tout, qui de réellement conscient aimerait visiter Myrtgal? Le front plissé, il déposa le tas de papier sur le sol de céramique blanche, qui ne contenait guère la chaleur, et se promit de retrouver l’adolescente. Maintenant qu’elle était là, il ne pouvait éviter ce qu’il aurait à lui annoncer. Mauvaise ou bonne nouvelle? Tout dépendait du point de vue mais en ce qui le concernait, il aurait préféré que l’adolescente ne se présente jamais dans la ville. Il ignorait tout de sa croissance, de sa vie. Et il ignorait également si la nouvelle l’ébranlerait. Mais à en croire ce qu’on disait dans le quotidien, elle était heureuse. Souriante. Peut-être le savait-elle déjà? Et était-elle…une sorcière?…enfin…il n’avait jamais su…Quoiqu’il en soi, lorsqu’il la verrait, il lui poserait la question! Lentement, il éteignit sa lampe à huile. Il n’avait jamais aimé ce moyen d’éclairage. Mais les autres étaient hors de prix. Et utilisé ce petit bout de bois, qui était posé sur sa commode poussiéreuse, n’était plus dans ces moyens, ni dans sa force.

Assis sur une banquette couleur rouge sang, une individu au cheveux noirs serrait dans sa main une tasse de café fumant. Crispé, ces lèvres rosés formait une mimique de colère. Ces sourcils était froncé et son nez retroussé. Et ces yeux noir comme la nuit était posé sur la publication de la veille. Une serveuse en uniforme bleu marin vînt vers elle, souriante, pour s’informer si elle désirait consommer autre chose que ce liquide infecte à lequel elle avait à peine touché. Celle-ci leva à peine son regard vers l’employée, lui faisant vaguement comprendre que non, elle ne voulait rien. À la seule vu de l’expression que son visage avait adoptée, la pauvre jeune femme repartit sans demander son reste, découragé de cette jeunesse en qui ils plaçaient tant d’espoir. Rageusement, Fynlie, car c’était bien elle, débarrassa la table immaculé du papier encombrant et qui l’avait rendu de bien sombre humeur. De quel droit cet femme avec qui elle avait échangé à peine deux mots la décrivait-elle comme une ados exalté? Non, pire, de quel droit la citait-elle dans son fumier? La réalité était loin d’être aussi poétique. En effet, Fynlie s’était fait une joie d’ignorer la journaliste et lorsque à bout de patience, elle lui répondit enfin, ce fût d’une voix froide qui démontrait clairement son désintérêt pour ce coin perdu , malgré sa naissance en ce lieux. Sa vraie présence était simplement due au fait que son compte en banque moldu se vidait, et que son père , du temps de son vivant, lui avait mentionné cette ville minable où elle avait, paraît-il, fait ces premiers pas. Ces parents avaient en effet déposé une certaine somme d’argent utilisé par les non-sorcier lors de sa naissance, pour plus tard, au cas ou. Pourquoi pas de l’argent que les gens de son espèce utilisait normalement? Oh, ça , ce n’était pas les ressources qui manquaient mais Fynlie ne se sentait pas parfaitement à l’aise pour loger dans le pub et qu’outre celui-ci, elle ne connaissait guère de place sorcier qui accepterait d’abriter une étudiante. Elle devait donc loger dans un appartement moldu, loué pour l’été. Or ces maigres économies s’envolaient rapidement…trop rapidement. Et elle n’avait nullement l’envie d’aller au Chaudron Baveur. Elle avait donc pris le premier train pour sa ville natale et s’apprêtait, après ce premier arrêt, à se rendre à la banque la plus proche. Ou plutôt la seule de Myrtgal.



Dernière édition par le Mer 3 Oct - 3:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 2:49

Finalement décidé à ignorer l’article malgré les regards interrogateurs que lui lançait la population, Fynlie déposa sa tasse et se leva. Elle était dans un restaurant assez vieux jeu et au menu assez douteux. Pour cette raison, l’adolescente avait décidé qu’il valait mieux se limiter à un breuvage. Les murs d’un bêche jaunis et les décorations où les toiles d’araignées se confondait avec des textures dégoûtantes incitaient les potentiels clients à faire de même. Arrivé au comptoir pour payer son due, Fynlie aperçut une jeune homme à la barbichette noire et au complet de la même couleur qui se plaignait d’un « défaut »trouvé dans son repas et la jeune fille se félicita de son choix. Sans même lui porter un regard, ce qui ne la dérangea pas le moins du monde, la responsable de la caisse prit son argent, lui tendit sa facture et lui souhaita une bonne journée. Ouais, c’est ça. Elle ne doutait même pas une seconde du « bonne » de la phrase. Non mais, comme-ci on peux passer ne serai-ce qu’un matin agréable dans ce coin de paumé! Et dire qu’elle avait déjà vécu ici! Elle en avait la nausée…Elle n’était là que depuis quelques jours, mais déjà l’atmosphère malsaine de la ville la rattrapait. La tête lui tournait à chaque parole qu’on lui adressait, dénigrante ou pas, et ces sourires étaient, comme le soleil de ce coin perdu, très rare. Malgré sa bonne volonté, du moins au départ, Fynlie ne pouvait parvenir à comprendre ce qui animait la population . Ceux-ci semblaient vivre sur des semblants de vérité. Était-ce donc si dur d’accepter la réalité? Elle n’était pas sans savoir que les rumeurs circulaient toujours très vite mais dans cette ville, le bref laps de temps que mettait les faits avant d’être rapporté était surprenant. Bref, elle était à peine arrivé et déjà, elle avait hâte de partir.

Faisant retentir une minuscule clochette, Fynlie poussa la porte et se retrouva à l’extérieur. L’air était bon et pur étant peu pollué, seul avantage de Myrtgal, et l’adolescente pris plaisir è en aspirer de grande goulée avant de tout relâcher. Il était encore tôt, la tranquillité était donc de mise. Malgré cela, la jeune fille crût percevoir de lointains échos de voix, sûrement des bavardes du quartier et qui était, pour son plus grand malheur, des lève-tôt. Elle enjamba un vieux sac poubelle au contenu répandu sur le gravier froid, et commença à marcher. Les routes étaient désertes, et les passant étaient quant à eux, très rare . Seul chose positive : la pluie n’était pas de la partie depuis quelques jours ce qui lui évitait d’être arrosé par le passage des quelques voitures égarés , ressemblant vaguement aux Coccinelle de Volkswagen , passant près d’elle de temps à autre . Baissant les yeux, Fynlie consulta sa montre digitale à quartz. Sept heure. Elle aurait pu choisir de dormir davantage, et par conséquent se réveiller plus tard, mais elle avait décidé que le plus tôt serait le mieux. Et en voyant ces ruelles, seulement animés par le mugissement du vent, elle ne regrettait pas sa décision. Car la ville avait un certain charme en son temps de repos. Les maisons, pour la plupart construite entièrement de brique rouge vin ou au contraire de bois pourpre, s’élevaient avec gracieuseté sur plusieurs étage et les volets des fenêtres étaient, tous sauf quelques-uns, clos. Des rarissime qui étaient ouverts on pouvait apercevoir à travers les vitres rectangulaires de petites pousses qui s’élevaient vers on ne sait où. Sans doute des passionnés de la culture hydroponique. Fynlie savait qu’une telle pratique, qui consistait à faire pousser des aliments sans l’apport du sol, était très courant à Myrtgal étant donné qu’une grande partie de la population n’avait pas assez de terrain pour posséder un champ de plantation. Pour sa part, elle se demandait comment les habitants trouvaient le temps nécessaire à une de tels activités, étant la plupart du temps occupé à déblatérer sur son voisin. Mais bon, c’était leur affaire. Elle continua sa route et constata qu’en matière de construction, il y avait là quelques exception , d’on de majestueuse villas, réservé au plus riche, orné de colonnes et tympans. Diverses plantes grimpantes avaient, avec le temps, escaladés leur mur, ce qui ne faisait que renforcer davantage la vénusté de ces bâtisses. Un jardin florissant à l’avant de leur propriété complétait le tableau, ceux-ci possédant les moyens contrairement au plus pauvre. Anémones safran, pâquerettes au calice d’un vert vif, tulipes aux pétales vermeil arrondis, coquelicots à l’étamine purpurin, roses aux épines tranchantes et narcisses à fleurs blanches se côtoyaient en ce lieu. Il n’y avait qu’un mot pour décrire ce que ces yeux voyaient : splendide. Mais ce n’était qu’une façade. Car lorsque le soleil montrera ces premiers rayons et que la ville tout entière sortira de sa torpeur pour une nouvelle journée de calomniage, ce qui était ne sera plus et toute cette splendeur retournera dans l’ombre. Les enfants du voisinages, même si peu nombreux, piétineront les fleurs délicates et l’éclat de la lumière fera apparaître sur les murs anciens des égratignure et des teints jaunis. Sympa, non?

Soupirant, Fynlie replaça une mèche rebelle derrière son oreille et bifurqua au coin d’une rue un peu plus sombre que les autres. Du coins de l’œil elle aperçût une gang d’adolescent qui, à voix basse, échangeait des propos douteux. Ceux-ci portaient des vêtements vintage entièrement noir et avaient divers breloques autour des poignets et du cou. Leur cheveux, de la même couleur que leur habit, étaient soi relevé en une sorte de tock très serré, ou bien pendait lamentablement dans tout les sens. Ils levèrent la tête vers elle et la jeune fille crût apercevoir un éclair de malice passé dans leur yeux. Si c’était à ça que ressemblait les blancs-becs de la ville, elle comprenait très bien que les adultes craignaient pour leur descendance. Et dire que c’était elle, quelques années, auparavant, qui était à leur place. Mais tout cela était finit.Définitivement. Elle reporta son attention sur le groupe et constata à sa plus grande surprise que le plus jeune ne devait pas avoir plus que 11 ans. Le reste ne semblait guère plus âgé, ce qui n’enlevait rien à leur air menaçant. Fynlie haussa les épaules avec un désintérêt marqué et pour bien leur faire comprendre qu’elle ne laisserait personne lui entraver le chemin, décocha à chacun un regard noir. Ceux-ci la laissèrent passer en silence et l’adolescente dût se retenir pour ne pas sourire. Ils jouaient les gros durs, mais en faite ces gamins, c’était des trouillards. Ils n’avaient rien dit. Pas même une parole. Ce qui était bien, du moins pour elle, mais ils avaient laissés voir leur faiblesse. La peur. Et secrètement, Fynlie se mis a espérer qu’ils abandonne vite le métier de « Je fais peur à tout le monde ». Après tout, ils n’étaient encore que des enfants! Et puis, les ennuis, c’est si vite arrivé…
Elle un léger rire. Elle était très mal placé pour parler ainsi. Car malgré son statut de préfète, Fynlie n’avait que très rarement respecté les règles de l’établissement. Et elle se classait sans problème dans la catégorie forte tête. Mais à ça, elle ne pouvait rien y faire. Nous sommes ce que nous sommes, et non le contraire. Et si son caractère, sa personnalité, ne plaisait pas à tout le monde, alors tans pis pour eux. D’ailleurs, elle ignorait si elle garderait pour une troisième année consécutive son statut. Le contraire ne serait pas surprenant, étant donné qu’il y avait des dizaines d’autres personnes encore plus qualifiés qu’elle pour ce domaine. Mais si une telle chose arriverait, elle ne pourrait dire sans mentir qu’elle ne serait pris d’une certaine nostalgie. Avoir un certain pouvoir de discipline sur les rebelles et feu-vert sur l’accès du château n’était pas des plus déplaisants. Mais à chaque jour son présent, après tout, elle finirait bien par voir ce qui allait arrivé. Pourquoi se faire des idées?

Sortant de ces pensée, Fynlie se rendit compte qu’elle était parvenu à sa destination. C’est à dire un modeste logement 3 pièce, qu’elle avait loué pour la semaine.Elle aurait bien aimé ne resté qu’une journée mais elle ne pouvait se le permette. En effet, elle comptait se rendre à la banque après avoir observer son plan de la ville puis, les jours suivants, faire de petites recherches sur sa naissance en ces lieux. Ce ne serait peut-être pas très concluants, mais au moins elle ferait quelques choses de ces vacances, même si l’envie manquait à l’appel.L’endroit où elle allait logeait durant son bref séjour était convenable, sans plus. Il y avait là le strict nécessaire en matière de mobilier. C’est à dire un lit, couleur châtaigne , un réfrigérateur bon marché d’on l’état de marche était mis en doute depuis la veille, une penderie au fond en fibre de bois et à l’odeur désagréable et pour finir, une table vieillotte teinté miel. Il faut dire qu’elle n’avait pas eu à débourser grand chose, ce qui l’arrangeait. Certes, la tapisserie à pois commençait à lui donner des maux de tête, mais en général ça faisait l’affaire. La jeune fille avait cependant dût verser une certaine somme pour acheter une chaise, quoiqu’elle aurait très bien pu s’en passer. Mais il faut avouer que, dans certains moments, cet achat lui était bien utile. Comme en cet instant, où épuisé de sa marche, elle se laissa lourdement tombé, massant ces pieds devenus douloureux. Pourquoi n’avait-elle pas choisi une place moins éloignées de toute les autres? Non qu’elle ne soit pas en forme, au contraire, mais parcourir plus de cinq km à pieds chaque jour n’était pas nécessairement dans ces cordes…ni dans ces chaussures. Elle avait pourtant eu l’intelligence d’opter pour des baskets à semelle blanche, mais ceux-ci tombaient lentement en lambeau et n’était plus d’un grand confort. Appliquant sur ces nombreuses ampoules une décoction à base de feuille de Cytise, Fynlie laissa vaguer son regard jusqu’au fond de la pièce, là où était posé ces bagages. Autant dire le strict nécessaire. Elle n’avait aucune photo ni souvenir et elle avait pris soin dès l’année précédente de brûler son journal intime. Car elle n’en avait plus besoin. Ces vêtements, quand à eux, étaient entassés dans sa minuscule valise, qui occupait à peine le coin du mur.Se relevant, elle piocha au hasard dans celle-ci et en retira un T-shirt serré couleur framboise et un jean délavé. Ça pouvait faire l’affaire. Se changeant, elle recoiffa ensuite sa tignasse emmêler d’une manière convenable, puis se regarda dans un miroir portatif, satisfaite. Son apparence l’importait en réalité que très peu, mais étant donné le but de sa présence en ces lieux, c’est à dire recevoir son «héritage», valait mieux faire bonne impression. Puis, Fynlie consulta un petit feuillet mis en équilibre sur la table,qui décrivait avec hérésie cette « somptueuse » ville qu’est Myrtgal. Allons bon! Pourquoi s’entêter à en faire une place touristique alors qu’elle n’était bonne qu’à être caché? Et de raison! Elle repéra rapidement l’emplacement de la banque et saisissant les quelques effets personnels dont elle pensait avoir besoin, claqua la porte avant de se diriger à nouveau vers la rue.
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 2:51

À peine une demi-heure s’était écoulée depuis sa promenade et pourtant, toute la ville bourdonnait déjà d’activités. Les enfants avaient déjà commencé à envahir les rues avec leur ballon et autres babioles, cavalant dans les ruelles avec leur camarade de jeu puis revenant pour narguer le petit frère ou la petite sœur, profitant du fait que les jeunes parents étaient trop occupés à discuter avec le voisin pour s’intéresser à leur rejeton. Les vieillards quant à eux, regardaient le paysage, perdu dans leurs pensées. Certains étaient assis sur la terrasse et lisaient un livre volumineux, jetant parfois au passants des coups d’œil désolé. Le soleil éclairait leur visage lourd de chagrin et de vécu, flétri par les ravages du temps. Par leur seule posture, on devinait aisément qu’ils traînaient derrière eux toute une vie entière avec son lot de déboires et d’extase. La lumière faisaient miroiter le reflet de leur barbe argenté et de leur cheveux couleur neige. L’un d’eux en particulier, attira son attention. Penché en avant vers son plancher de bois,la vue caché par d’épaisse mèche blanchâtre, suivant le rythme de se sa chaise berçante, il semblait éloigné de tout. La peau laiteuse, il portait sur le tarin des verres presque antique et sa salopette bien trop ample semblait tout aussi séculaire. Mais il avait ce quelque chose qui ne le rendait pas semblable aux autres. Mais quoi? Comme malgré elle, Fynlie s’arrêta en plein milieu de l’allée, sans quitter du regard le centenaire.Elle se faisait regarder bizarrement par ceux du voisinage, mais c’était là sa dernière préoccupation. Lentement, le patriarche leva la tête et la tourna dans sa direction. La situation lui semblait si ridicule, si irréelle, que l’adolescente ne songea même pas un instant à prendre la fuite. Elle se contenta d’observer davantage celui qui se tenait à plus d’une cinquantaine de mètre d’elle.Puis, secouant la tête pour sortir de ce rêve étrange, elle baissa les yeux légèrement embarrassé mais l’esprit occupé par des centaines de questions. Qui était cet homme? Pourquoi avait-elle senti cet espèce de lien entre eux deux? Encore un mystère irrésolue…peut-être le découvrirait-elle un jour, mais pour le moment, l’heure n’était pas aux questionnement. D’un pas résolu, elle reprit sa marche , ignorant avec une pointe de curiosité le regard persistant du vieillard.

La banque de Myrtgal était situé dans un des quartiers malfamés de la ville. Chose stupide quand on y pensait, car les braquages et autre truc peu recommandable devait être fréquent. La ruelle dans lesquels elle déambulait était d’une noirceur effrayante, et les passants étaient peu nombreux. Des ordures juchaient le sol , ainsi que divers articles , aussi inusités que dangereux. Parfois, si on regardait du bon côté, on pouvait apercevoir quelques bestioles qui passaient aussi rapidement que possible, ni vu , ni connu. Fynlie dût d’ailleurs retenir un sursaut lorsqu’elle aperçût une vermine blanchâtre lui passer entre les pieds. Mais le plus pire était sans doute tout ces gens aussi sale, les cheveux graisseux et les vêtements en loque, qu’effrayant. Fynlie supposa que tout les gueux du coin devaient se ressembler dans ce coin pour déblatérer contre ceux qui était responsable de leur état et prévoir une vengeance envers leur tortionnaire. C’était un tout autre aspect de la société qu’on refoulait et Fynlie, immunisé contre la frayeur étant donné ce qu’elle était, s’en émerveilla. Certes, elle n’était guère en sécurité, mais elle s’en foutait . Et à choisir, elle aurait préféré loger ici que dans une maison digne des plus grand calomnieux de Myrtgal. Pourquoi? Tout simplement parce que les personnes les plus tourmentés sont ceux ayant un vécu bien rempli. Et en comparaison à ces gens qui ne faisait que médire toute leur vie, eux au moins,ces mendiants, ces miséreux, auraient quelque chose de réelle à raconter.
Or, au moment où elle passait devant des objets non identifiés,un bras surgit devant elle, la main tendu et la paume bien en évidence. Prise de pitié, Fynlie saisi quelque dollar dans sa poche, malgré sa pauvreté actuel, et les plaça sur la peau froide qui se referma aussitôt sur l’argent. Cette avidité et cet esprit protecteur ne surpris guère l’adolescente, mais l’attrista davantage.

Lorsqu’elle arriva enfin à la banque, elle pris soudainement conscience de l’imprudence d’on elle avait fait preuve. Elle avait beau être une sorcière, cela ne la protégeait guère des coups des moldus. Ainsi, elle se promit qu’elle trouverait un autre chemin pour le retour.Elle alla se placer au comptoir et demanda à la réceptionniste un rendez-vous qui, d’un geste superbement désinvolte, lui indiqua de prendre place dans la salle d’attente. Ce qu’elle fît, saisissant au passage une revue qui trônait sur la table bondé. Mais comme malgré elle,ces yeux se détachait de sa lecture pour faire un tour rapide de la pièce. Quiconque aurait pris le passage qu’avait emprunté Fynlie, n’y aurait rien compris . C’était d’une luxure incomparable. Les murs, orné de cadre divers d’on quelques-uns racontait les exploits de Christophe Colomb en Amérique, portait divers inscription et gravure de couleur beige, le tout souligné par des tons pastels envoûtants qui se terminait par une arche safran en plein centre. Le sol quand à lui était recouvert d’un tapis rouge bourgogne au motif de losange , surmonté d’une couronne brunâtre brodé à la main. Des fauteuils moelleux d’un bleu pastel complétait parfaitement bien le tableau, invitant à la commodité. De plus, en tournant la tête vers la gauche, on pouvait apercevoir quelques étagère garnis de volumes , encyclopédie et plus loin, posé sur une table près de la porte et bien en évidence, une cafetière pleine, du lait et du thé, de l’eau bouillante, ainsi que quelque gâteau sec.

Quelques minutes plus tard, une jolie blonde au teint basané vînt la chercher pour lui annoncer qu’une certaine Anne Lombric était prête à la recevoir. Fynlie se leva, et déposant ce qu’elle tentait de lire, partit à la suite de la jeune femme avant de pénétrer dans un bureau au goût douteux. Étrange comme celui-ci contrastait avec la salle dans lesquels on l’avait faite patienté. Ici, n’avait pas lieu d’être abondance et apparat…Au contraire, c’était plutôt un mélange peu réussi de l’époque ancienne et de celle moderne. Des babioles du temps ancestral reposait un peu partout dans la pièce , d’on la couleur des murs donnait presque mal au yeux. Le bureau derrière lequel une femme, qui paraissait aussi vieille que ce lieu, se tenait était jonché de papier couvert d’une écriture brouillonne. Bref, rien qui n’inspirait confiance. Mais Fynlie n’avait pas le choix. Enlevant une boîte écorché rempli d’objets argent du siège sur lequel elle voulait s’asseoir l’adolescente prit place en face de l’employé, tentant en vain de donner bonne impression.Celle-ci la dévisagea froidement pendant quelque seconde, puis replaçant une mèche aussi laiteuse que sa peau, ouvrit enfin la bouche, étirant ainsi ces nombreux rides en une sorte de rictus :


- Bonjour…madame…mademoiselle, se reprit-elle allongeant ainsi davantage ces plis d’acariâtre, puis-je savoir la raison de votre présence?

Voyant avec quel mépris celle-ci la traitait, Fynlie se renfrogna. Elle pensait avoir affaire à qui? À un de ces malheureux? Bon d’accord, sa tenue n’était pas des plus exemplaire, mais elle c’était tout de même forçé pour ne pas prendre un de ces jeans noirs poudre…alors pourquoi lui en tenir pour acquis?
Regardant avec dédain la dame, la jeune fille répondit enfin :


-Je viens chercher une certaine somme d’argent,que mes parents ont placé à ma naissance.

Tout en parlant, l’adolescente gardait un œil sur celle qui aurait sans doute l’âge d’être sa grand-mère. Les lèvres frémissantes, elle avait jeté son dévolu sur une pille de feuille qui était à sa gauche, sans porter grande attention à ce que Fynlie disait. Or, lorsqu’elle prononça le mot argent, celle-ci releva la tête d’un air douteux. Il n’en fallait pas plus pour provoquer davantage la serpentard, qui lui rendit son regard avec haine. Aussitôt, la dénommé Anne, reporta son attention sur son dossier . Elle l’examina ainsi pendant près d’une minute, la jeune fille ayant vaguement l’impression qu’elle prenait ainsi son temps dans le seul but de l’énerver, puis relevant la tête, dit :

-Bien. J’aurais besoin d’une pièce d’identité s’il-vous-plaît.

Fynlie s’était attendu à cette question. Ainsi, elle avait déjà préparé ce qu’elle pensait nécessaire et c’est le visage vide de toute expression qu’elle se mît à fouiller dans son sac purpurin pour en retirer peu de temps après une petite carte blanche qu’elle tendit vers la dame. Celle-ci la prit d’un geste brusque et l’observa en silence, tentant de repérer un détail insolite. C’était une fausse, bien entendu mais étant fabriqué à l’aide d’un sort, l’adolescence ne s’attendait pas à ce que la vieille ne trouve ne serai-ce qu’une anormalité. Or, lorsqu’elle le lui redonna, l’air circonspect , la jeune fille ne pût s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Après un dernier regard, l’employé se dirigea vers une de ces étagères si pleines qu’on se demandait par quel procédé elle ne tombait pas, et allant derrière celle-ci, revînt peu après avec une pile de feuille dans les mains. Elle la laissa tombé sans ménagement apparent devant Fynlie avant de dire :

- Voici tout les documents. Mais avant de vous les faires signés, j’aurais une question à vous posez, si vous me le permettez. Êtes-vous mariez?

En entendant cette question , la jeune fille resta muette de stupéfaction. Elle s’attendait à tout sauf à ça. Par quel indiscrétion se donnait-elle le droit de lui demander une telle chose? D’autant plus que la réponse était évidente! Bien sûr que non, elle n’était pas marié! Et ce n’était pas demain la veille que cela risquait d’arrivé! Parce que elle ne croyait pas au mariage? Au contraire, une telle célébration avait pour elle une signification apparente!Non, c’était plutôt que la seule personne avec qui elle s’aurait imaginé plus tard, c’était Nick. Et que primo, elle doutait sérieusement qu’il puisse souhaiter un jour se marier, ou même juste y penser et que déjà par ce point, elle devait réfuter l’idée et que secundo, ça n’allait plus très bien entre eux et qu’elle commençait à songer que, même sans un accord tactique des deux, leur histoire était finit depuis déjà longtemps.Alors, la réponse ce fît sans hésiter :

- Bien sûr que non!
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 2:52

Madame Lombric la regarda d’un air faussement chagriné et Fynlie dût se retenir pour ne pas partir en claquant la porte. Mais où voulait-elle en venir? Qu’elle parle! Elle n’allait tout de même pas attendre indéfiniment… Voyant le visage exaspéré de sa cliente,la femme se décida enfin à prendre la parole :

- Ceci est bien dommage pour vous…d’autant plus que vous ne semblez pas habitez à Myrtgal et que le voyage à dût être difficile mais…

Attendez…comment savait-elle qu’elle n’était pas à plein temps dans la ville? Et où voulait-elle en venir par tout ces sous-propos ? Brutalement, l’adolescente l’interrompit dans ce qui semblait être du bavardage inutile.

- Comment savez-vous que je ne viens pas d’ici? demanda-t’elle.

- Tout simplement parce que vous parlez anglais.

Surprise, Fynlie pris enfin conscience qu’elle était dans un pays francophone et qu’elle n’avait cessé de parler sa langue habituel depuis le début de son arrivé. Fort heureusement, le Canada , là où elle était, devait compter des villes bilingues. Malgré tout, elle décida qu’à partir de maintenant, elle parlerait le français pour éviter d’être remarqué. Elle ne rajouta rien, faisant signe à la dame de continuer. Celle-ci ne se fît pas attendre, histoire de changer l’habitude :

-Ainsi, comme je le disait, vous ne pouvez touchez votre argent si vous n’êtes pas mariez.

Elle failli hurler. C’était quoi cette farce? Depuis quand fallait-il avoir un époux pour recevoir ce qui nous revenait de dût? Elle fixa l’adulte qui semblait en proie à un véritable fou rire intérieur. Se réjouissait-elle du malheur des autres à ce points ou bien savait-elle un détail qui lui aurait échappé? Elle se mordit la lèvre inférieur, incertaine quand à l’aptitude à adapter. Devait-elle se montrer toujours aussi dédaigneuse envers cette femme qui méritait tout, sauf son respect, ou devait-elle tenter par tout les moyens possible de soutirer davantage d’information? Car son père ne lui avait jamais parlé de conditions..et elle n’aurais pu croire qu’il puisse lui infliger une telle chose! La situation était assez invraisemblable par le fait même, et pourtant elle se devait de résister à toute tentation employant la violence et cette vieille, maintenant assise devant elle avec ce même sourire qui l’agaçait tant. Oh et puis! Ailleurs la tolérance, elle avait à traité! Et tant pis si la deuxième option, qui n’était pas la plus conséquente ni pacifique, devait y passer!Elle se pencha légèrement par en avant, provoquant du même coup le recul de celle à qui le nom Lombric, ver-de-terre en d’autre terme, allait à la perfection. Tentant de prendre un ton détaché, ce qui était chose difficile,l’adolescente prit la parole.

Écoutez, Lombric, je vais tenter d’être brève…qui a décider de cette clause? Est-elle obligatoire? J’ai besoin d’information bon sang!

Les derniers mots avaient été prononcé avec tant de colère, les yeux noirs comme la nuit de Fynlie brillant d’une flamme malicieuse quasi effrayant, que la dame pris peur. Ce fût à ce moment que la jeune fille eu véritablement l’occasion d’observer celle-ci. Les pores de sa peau, grasse et luisante, étaient bien plus visible qu’à l’accoutumé et Fynlie était prête à parier que pour une fois, la sécrétion de sébum n’y était pour rien. La zone médio-faciale était quand à elle , aussi massacré que le reste, à la seule différence qu’on pouvait apercevoir un piercing raté à l’arcade sourcilière. Sans doute celle-ci avait-elle cherché en vain de gardé quelques souvenirs de sa folle jeunesse! Ces cheveux ne valaient guère mieux!Ces cuticules, gaine extérieur du cheveux , composé de plusieurs couches de kératine, étaient abîmés et fourchu. Et à en voir cette couleur gadoue automnale, les pigments de son cortex ne devait pas être au meilleur de leur forme! Sa coiffure, une coupe structuré et anguleuse, ne faisait que renforcer les traits peu merveilleux de son visage qui était loin de cette époque où il flétrissait avec le temps. Question maquillage, elle ne valait pas mieux. Celle-ci avait appliqué un fond de teint fluide oil free sur une base correctrice mauve et on voyait très bien en regardant ces yeux au couleur un peu fade qu’elle avait été loin d’utiliser son antirides avec parcimonie. Un eye-liner noir E.Ardens et un blush poivré complétait le portrait, accompagné d’un rouge à lèvre saumon qui filait dans les ridules autour de sa bouche. Vêtu d’un complet couleur olive, elle abordait des ongles récemment manucuré au teint acidulé. Bref, affreuse. La vieille femme rejeta sa tête par en arrière, et se recula à l’approche du visage de Fynlie. Tient…un peu de jeunesse l’effrayait? Avec un ton qui devenait de plus en plus aigu et par ce fait,agaçant, elle répondit :

-Mademoiselle Walf! Un peu de retenu, sinon je me devrai d’appeler les vigiles! De plus, je ne sais rien d’autre que ce que j’ai mentionné.

Ouais…mentionné. C’était bien le mot! Elle ne pouvait pas parler, cette bonne femme, avec des mots et des phrases de plus de 3 lignes, comme tout le monde? Elle lui annonçait que son argent ne pouvait entrer en sa possession à moins qu’elle ne soit marier, et Pouf! Elle se taisait, sans aucune information supplémentaire qui pourrait la renseigner sur sa position et la démarche à prendre. Pensait-elle avoir à faire à une imbécile? Car si tel était son souhait, elle pouvait devenir très, très différente! C’était sa fortune qui était en jeu, et une partie de son avenir qui plus est! Car elle ne comptait pas vivre dans le monde des sorciers après ces études, mais plutôt rester en dehors de toute ces histoires pendant quelque temps. Et voilà que cette acariâtre mettait tout ces plans en déroute par son simple manque d’élocution! En temps normal, l’adolescente était une personne patiente, et parfois même sympathique quoique difficile à comprendre. Mais cette Lombric, et la ville de Myrtgal, pathétique et désastreuse, mettait ces nerfs à rude épreuve. Et dans de tel moment, elle ne peux se montrer responsable de la porté de ces paroles et de ces gestes. Violemment, elle saisi un objets qui avait eu la mégarde d’être placé à cet endroit, et le saisissant entre ces doigts, l’écrasa. Cinglante, Fynlie commença à parler :

-Appeler vos gardes du corps si vous le désirez, je ne bougerai pas d’ici avant que vous ne me donniez davantage de documents pouvant me renseigner!

S’ensuivit une lutte silencieuse où,par le seul regard, les deux protagonistes s’affrontèrent. L’employé semblait évaluer ces chances de prévenir les vigiles qu’une jeune femme ne semblait pas en entière possession de ces moyens mentales, avant que celle-ci ne prenne la fuite et Fynlie,se demandait comment faire céder l’entêté . C’était mal la connaître que de penser qu’elle pourrait faire usage de la violence, même si le ton de sa voix laissait présumer une telle chose. C’était volontaire, mais pour elle, ce n’était que des menaces lointaines. Malgré sa rage, jamais elle ne ferait de mal à une personne aussi innocente, quoique dérangeante et importunante, que cette quasi grand-mère. Mais elle espérait tout de même que la vieille se décide à parler. Car la suite, le cas échouant, n’était guère agréable. Or, celle-ci sembla comprendre ce qui risquait de se produire, et baissant les épaules, sembla déclaré forfait. Elle soupira, réajusta sa jupe d’acier trempé et se relevant, se dirigea vers une armoire dissimulé par de fins cordons métallique qui tombait devant une façade grotesque couleur cerise. Avec parcimonie, elle en retira une enveloppe brunâtre, au coin jaunis par les impuretés des années qui passent. Lentement, donnant cette impression que ce simple geste lui coûtait énormément, elle tendit le document à Fynlie avant de dire brièvement :

-J’ai peut-être omit ce document. Lisez-le, il contient des explications détaillés de cette fameuse condition. Maintenant, veuillez m’excuser, mais j’ai d’autre client à voir.

Cette façon de la mettre à la porte , Fynlie y était accoutumé. Et elle s’y attendait. Après tout, la cœur de la vieille avait été sérieusement malmené. Ce qu’elle ne comprenait pas, c’était pourquoi la dame répugnait ainsi à lui remettre les informations demandés. Y avait-elle quelques choses à gagner ou bien, ne croyait-elle pas que cette dévergondée puisse être l’héritière des Walf? Car sa famille devait sans doute être réputé…du moins, elle l’espérait.

La tête dans ces pensées, elle claqua la porte de la banque, des yeux mesquins rivés sur elle, qui se détournèrent bien vite à la vue de cette adolescente farouche. Le ta de feuilles en ces mains, elle marchait d’un pas rapide vers une destination qui lui était inconnu. Peu soucieuse des détails, entièrement plongé dans cet état second où lucidité et rêverie ne vont plus de pairs, elle emprunta sans savoir cette route qui avait mené Julius Walf, son oncle, à son dernier souffle. Et qui, sous peu, risquait d’être son trépas. Mais c’était encore loin, et à ce moment, l’esprit de Fynlie était loin d’être occupé par des divisions aussi futiles.

La ruelle en question n’était guère mieux que la première, si ce n’est que la plupart de ceux qui voulait se rendre à l’établissement où l’or coulait à profusion , prenait ce chemin. À ce moment-ci de la journée, les passants étaient nombreux et si au début elle n’y avait porté que peu d’attention, Fynlie prit enfin conscience du pays où Myrtgal était situé. Les gens qui se pressaient autour d’elle à un rythme essoufflé étaient pour la plupart vêtu de vêtement de marque. Mais ce n’était pas du vintage, ni autres trucs de ce genre. C’était des polo en cachemire, des chandails à fines bretelles appelés camisoles, et des pantalons coupés à la hauteur des genoux, l’envers brodé par des fils rouge et or qui se terminait par une liaison de couleur éclatante. Les marques les plus connus? Garage, Château , Suzie Shears…Même les plus vieux, leur cheveux de blés strié par des mèches rousse, bleu ou verte, portait l’afflige de tant de style. D’autre, plus désireux de se faire remarqué, avait réfuté totalement l’idée d’une telle mode, et cela se voyait par leur t-shirt décontracté, leur bas colorés à intervalle irrégulier, et leur bottines ultra-longue de chez Ultraviolet. Mais bien plus encore que leur manière de s’habiller, ils se distinguaient de tout les autres par leur élocution incompréhensible pour une personne qui, comme Fynlie, avait une maîtrise imparfaite en le parler de la France.

Le Canada.

La plupart de ceux qui habitaient ce magnifique pays étaient bilingue, mais il y avait là quelques exeptions.De Toronto jusqu’au bout de l’état,la population parlait assez bien l’idiome anglaise et française. Les autochtones, eux, parlaient leur propre dialecte. Du fleuve St.-Laurent jusqu’à Ottawa, là où la forêt est plus dense et le paysage radieux, la population contrôlait les deux jargons d’une manière à peu près correct. Mais de cette peuplade de l’Amérique du Nord, est née leur propre langage, amené par les francophones et mélangés par les anglophones, d’où les anglicismes après deux siècle et demi aux côtés des leurs, sont devenus très présent . De cette drôle d’union, leur argot est venu à la vie. Le Québécois.

Amené par Samuel de Champlain sur les terres du Québec et entretenu par les premiers colons, cette manière de s’exprimer est bien vite devenue bien plus pour ce peuple qui, autrefois connu pour leur coureur des bois et leur immense zone forestière, l’adaptèrent tel et si bien que partout dans la province, ceux parlant ainsi sont facilement reconnaissable par leur mots et expression. Vulgaire? Non. Bien plus que des phrases, se devint bien vite un accent, une langue dans le cœur de tous ceux qui y sont habitués depuis leur plus tendre enfance.

La légende veux que ceux-ci habitent encore parmis ces feuillus et conifères, comme les anciens habitants. Mais la réalité était tout autre. Dévasté par l’arrivé des arrivants et l’agrandissement des villes, bien des terrains plats fût déboisés pour être remplacé par des boîtes sonnantes et bruyantes appelés pub, des cafés [Huuuuuuum!!!], des magasins divers et inutile et des usines, aussi polluante que dévastatrice. Ceux désirant la tranquillité avait fuit cette ambiance de ville pour aller se réfugier dans leur foyer de nativité, le bois.

Mais aujourd’hui, rare était ceux qui y habitait. Ceux de Myrtgal, Québécois caché pour la plupart, faisait partie de ces gens. Leur manière d’élocution ne laissait place à aucun doute.
L’esprit toujours aussi préoccupé, Fynlie ne portait pourtant guère d’attention à cette peuplade. Cette part culturelle du monde.
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 2:53

Ainsi, lorsqu’elle tourna vers la droite, ignorant un groupe de petite vieille qui papotait en tenant fermement leur sacoche de velours, elle fût stupéfaite de tomber sur un magasin qui sortait complètement de l’aspect généralement de la ville. Tout comme la banque, la luxure en semblait presque exagéré. De brique rouge vin, orné de mosaïque au ligne grossière et à la douceur du grès, un logo de Myrtgal en plein centre accompagné de l’enseigne du magasin dans un ton pastel évoquant le sud. Ça la dégoûtait. Que des gens puissent vivre dans la pauvreté dans une ruelle malfamé, alors que de l’autre bord, des riches se pavanaient à la manière des paons. Lentement, la dure réalité s’instaurait en son esprit.
Que peu importe le lieux, le pays, des gens mourraient par faute de personne qui se préoccupe de leur existence. Et c’était cruel.

Tétaniser, elle bifurqua vers la gauche, ignorant les regards courroucés que lui lançait les piétons, et de même que ces pensées allaient au loin, laissa ces pas la guider dans ce centre-ville inconnu. Lorsqu’elle arriva enfin devant un bâtiment à l’allure un peu vieillot, elle avait déjà pris sa décision. C’était spontané. Irréfléchi. Mais c’était digne de Fynlie Walf. Ainsi, lentement, comme si sa vie en dépendant, elle tourna la roulette en acier compteur de visiteurs qui était devant elle et pénétra à l’intérieur de la station de métro, devant lequel elle s’était dirigé sans savoir. Le tout était sombre, quoique bien éclairés et des passants s’y pressaient en bousculant les autres et marchant rapidement sur ce sol de béton armé. La structure était complexe, se composant d’une mezzanine et de cannelures le long des voûtes , et quelques sphères vitrés transpercé par des tuyaux transversaux allant d’un bout à l’autre de la station qui se divisait en trois arrêt et ligne. Montréal étant sans doute la plus populaire. Qui aurait cru qu’un tel univers se cachait quelques pieds de profondeur sous Myrtgal?


« Scusez-moi…poussez-vous… »

Tel était les paroles prononcez.Rien de très intelligent. Ni intéressant. Se frayant avec peine un passage dans cette marée humaine, elle finit par atteindre le comptoir où les billets étaient vendus. Elle aurait pu prendre le train, bien sûr. Où l’avion. Mais ce n’était pas ce qu’elle désirait.
Pour au moins une fois dans sa vie, elle voulait être tranquille et faire une chose pour elle seule. À savoir dans ce cas-ci, utilisé un moyen de locomotion moldu. Pour aller où? À Londre…là où la vraie vie risquait de devenir bien plus brutal que dans ces cauchemards. Mais ce n’était sans doute pas le moment de penser à tout cela…car la belle brunette en face d’elle, au nez allongés et au sourcil touffu, semblait s’impatienter. Qui aurait cru que le premier obstacle arriverait aussi tôt…car la femme , employé à vendre qui était en face d’elle, ne parlait pas anglais.


« Que sé que j’peu fére pour vous m’dame? »

Déconcerté par cette manière de parler totalement différente de la sienne, l’adolescente tanta d’y aller dans un français standart :

« Je…ne comprends pas »

L’adulte en face d’elle sembla la juger quelques secondes en silence, puis, donnant un coup de douce à l’homme à ces côtés et bredouillant quelques mots dans un charabia tout aussi incompréhensible, elle éclata de rire avant de dire :

« Vous v’nez po d’icitte, j’me trompe? Cé que vous avé comme genre po l’accent… Tout cos , où cé que vous voulé allé? »

« Euh…Londre? »

Le dialogue se poursuivit ainsi pendant plusieurs minutes, sans que rien n’aboutisse.Mais , prise par pitié, son interlocutrice finit par lui parler dans une langue à peu près correct. Ce qui permet à Fynlie de faire de-même, et révéler sa véritable destination qui s’avérait inaccessible par métro. Celle-ci, un peu frustré qu’on l’ait fait languir tout ce temps, bougonnait encore lorsqu’elle passait le portail,pour se diriger vers la station de train la plus proche. Les gens ne savaient-ils donc pas parler convenablement par ici? Certe, comme tout les autres, elle avait entendue dire que ces Québeccois avaient leur manière bien à eux de s’exprimer mais quand même…On racontait aussi qu’il était chaleureux et pour la plupart, serviable. Étais-ce donc des bobars? Car pour l’instant, elle n’avait rencontré que des êtres arrogants à l’accent tout aussi insupportable et incompréhensible? Ça existait une traduction français/québec? Car dans le cas contraire, elle allait devoir apprendre…et ça risquait d’être long vu la décision qu’elle venait de prendre à l’instant.S’arrêter pour réfléchir une seconde aurait été une bonne idée…mais elle s’y refusait. Pourquoi renoncer à cet élan qui lui donnait ces forces qu’elle n’avait jamais su avoir? Pour accomplir ce à quoi elle n’aurait jamais penser? Autant en profiter. Jetant un rapide coup d’œil autour d’elle, elle s’arrêta face à un banc sur lequel trônait un vieux gobelets semi-mastiqué. Déposant ces affaires sur celui-ci, elle chercha au milieu d’un grand fouillis et ce sous le regard curieux des habitants sorti , triomphante, une plume et un parchemin de son bisac. Ils la prendraient sans doute pour une bizarroïde…mais ce n’était plus important. Griffonnant à la hâte une note qu’elle attacha par un ruban de couleur noir, elle siffla d’une manière presque silencieuse dans ces mains, appelant une chouette hulotte qui était maintenant la sienne, et volait au dessus de sa tête d’un air effraie. Celle-ci lui tendit le message, et le volatile le prit dans son bec avant de repartir en battant de ces magnifiques ailes, profitant des courants ascendants. Ceux qui l’observait semblait de plus en plus tourmenté sur son état mental, mais c’était et de loin, la dernière de ces préoccupations. Elle tenta de remettre en place ce qu’elle avait répondu sur la chaise rugueuse, puis se redressa au moment même où les autorités étaient sur le point d’intervenir. Elle leur adressa un sourire radieux, puis se retourna pour se diriger vers sa première destination, inconscience du remous qu’elle avait provoqué en omettant de faire preuve de discrétion. Or, la monde des moldus allait finir par la rattraper assez vite. En effet, alors qu’elle allait avancer vers la rue St-Hert, une main en manque d’hydratation se posa sur son épaule. Elle sursauta, avant de se retourner brutalement. Malheureusement, il était trop tard pour agir.

Devant elle, ce tenait un officier de la sûreté du Québec. Il la dévisageait de ces petits yeux perçant avec l’air détestable d’une personne ayant entendue un gros potin. Sa moustache encore marqué par son premier repas de la journée, s’agitait follement sous ces jours rosé par le froid mordant et ces yeux couleur chocolat. Son regard allait sans cesse à Fynlie et au sac qu’elle tenait fermement dans ces mains. Que lui voulait-il donc? Un cours sur la mode du moment? Car même si elle était complètement contre ce genre de chose, l’adolescente désapprouvait le goût douteux de cet inspecteur de la sécurité. En faite, le seul mot qui lui venait à l’esprit pour le décrire était : Hilarant.
Son uniforme semblait être retourné sous la forme chiffon et il était inutile de dire que la bonhomme était en service depuis longtemps. Et il comptait se faire respecter avec…ça? Pfff…faut pas rêver! Il ouvrit enfin sa bouche camouflé sous des poils épais et dit :


- Mademoiselle, je vous demanderais de bien vouloir me suivre pour avoir consommé illégalement des substances illicites. La peine peut être d’une amende de plusieurs centaines de dollars, ou bien d’un emprisonnement de…

Ça aurait pu être drôle, mais la situation ne s’y prêtait. Avait-elle bien entendue? Mais c’était quoi ces paquets de mensonges? Jamais elle n’avait pris quoi que ce soit! D’accord, elle avait écrit avec une plume et appelé un hibou, mais est-ce que cela signifiait pour autant qu’elle était drogué? C’était injuste! Et elle ne pouvait se permettre de dépenser de l’argent inutilement, ni d’aller en prison! Il y avait sûrement une solution! Or, au moment même où elle allait abandonner, une voix chaude, masculine jaillit de derrière elle, interrompant le policier dans sa tirade :

-Attendez!

Fynlie se retourna, douteuse, pour voir si le nouveau venu se classait dans la catégories ennemis ou…amis. Et elle se retrouva sans voix. La personne qui venait de prendre place à ces côtés n’était pas un adulte, mais bien un adolescent de son âge! Celui-ci lui fît un curieux clin d’œil de son regard bleu pastel, et tourna ensuite la tête vers l’officier, faisant voltiger ces cheveux blonds presque or, dévoilant ainsi une bouche au traits parfaits. En faite, à première vue, tout était équilibrés sur ce garçon. Il portait un jogging rouge et un t-shirt dévoilant une musculature attirante et un corps d’athlète. Une barbe de quelques jours poussait sur sa peau bronzé, et une étoile scintillante pendait à son oreille. Bref, le rêve. Mais Fynlie était en couple. Du moins pour l’instant. Et elle n’était pas du genre à s’intéresser à n’importe quel gars, peu importe le physique. D’autant plus que, point peu négligeable, elle était en état d’arrestation. Mais le joggeur prit rapidement sa défense, à son grand plaisir :

-Vous ne pouvez pas l’amener! C’est ma sœur voyez-vous…et elle a tendance à être un peu excentrique. En faite, elle est en traitement au centre St-george pour se faire soigner…Vous pouvez vérifier si vous le souhaiter! Sauf que là, elle est en retard pour ces médicaments alors…
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 2:56

L’adulte comprit aisément le sous-entendue, mais semblait encore douter de la véracité de ces informations. Il faut dire que l’air de famille était manquant…Voyant les efforts du jeune homme pour la sortir de cette guipent, Fynlie décida d’y mettre du siens. Elle hocha la tête dans un signe positif tout en oscillant légèrement vers la droite, pour simuler un manque de vitamine…Au bout de quelques secondes qui semblèrent insupportable, l’homme d’autorité la lâcha enfin en disant :

-Très bien…mais la prochaine fois…

Il laissa sa phrase en suspens, comme pour montrer qu’il ne les croyaient qu’à moitiés, puis il tourna les talons. Lorsqu’il disparu enfin au dernier détour, les deux jeunes se regardèrent avec soulagement. Rien à dire, elle en devait une à ce jeune homme! Y avait-il une raison précise à son aide? Après tout, il ne la connaissait pas…Avec un sourire, celui-ci fît enfin les présentations :

-Jason. Et vous êtes?

Fynlie fût surprendre d’entendre à nouveau cette voix, à la fois chaude et doucereuse. Et son accent…Si elle le détestait quelque seconde auparavant, il en était tout autrement maintenant. Certe, il était de toute évidence un Québécois, mais au moins, il se forçait pour parler dans un français compréhensible. Peut-être avait-il remarquer que sa langue natale était l’anglais? Quoiqu’il en soit, mignon ou pas, sympa ou l’inverse, elle avait encore un petit copain ! Et même si le but de son retour à Londre était bien précis, il n’en était pas moins qu’elle ne pouvait se permettre d’avoir le béguin sur un autre…d’autant plus que c’était un moldu! Mais son attirance manifeste pour celui-ci, presque instantané, prouvait bien que le choix qu’elle avait prit quelques heures plus tôt, était tout à fait approprié. Elle devait rompre avec Nick. Malgré tout, elle décida de se montrer sympa avec son sauveur. Après tout, ça ne les engageaits à rien! Elle sourit gentiment avant de dire :

-Fynlie. Merci pour tout à l’heure.

Le dénommé Jason lui donna à nouveau l’occasion d’admirer ces dents blanches comme neige. D’une manière inexplicable, il semblait timide. Comment pouvait-elle le deviner? Pasr sa manière de passer ces doigts dans ces cheveux, ou bien de détourner légèrement le regard…Et pourtant, vu l’action audacieuse qu’il venait de faire! Certe, elle aurait sans doute pu se débarasser de l’adulte seule, mais au bout de combien de temps? Et encore…

-Voilà un nom bien particulier. Mais rassurez-moi, cette mise en scène sur le banc n’était pas dût à une trop grande consommation?

Aie. La question. Sauf qu’elle ne pouvait pas se permettre de répondre par un simple non. Car dès là, des explications serait nescessaire. Et elle n’était pas en mesure de les lui fournir sans paraître pour une folle. Le cas échouant, elle aurait un sérieux problème sur les bras. Mentir? Y avait-il une excuse adéquate au fait qu’elle ait appelé un chasseur de souris pour le faire voler vers un autre contré? Sans doute pas…Restait la dernière option. Dommage. Une conversation n’aurait pas été de refus.
Consultant sa montre, elle finit par dire :


- Je suis désolé, je serais bien rester pour discuter, mais mon train m’attends…

À son étonnement, le garçon ne sembla pas surpris. Peut-être s’attendait-il à cette réponse? Peu importe. Elle avait fait ce qu’elle avait à faire. C’est à dire se débarrasser d’ennuis potentiel. Et puis elle avait déjà un problème à régler. Et il s’appelait Nick Snake. Bizarre non? Jamais, en se levant ce matin, elle n’aurait imaginé une telle suite à ces évènements. Jamais elle n’aurait pu envisagé qu’elle désirerais rompre un jour avec son amoureux. Mais c’était en même temps si prévisible. Car si leur première rencontre s’était bien déroulé, les autres s’étaient révélés bien plus tortueuse. Elle se rapellait encore leur premier baiser, et leur escapade dans cet endroit secret où Rogue les avaient surpris. Rien de très agréable. Et les ennuis avaient commencé, compliqué et…compliqué! Bref, une relation qui était loin d ‘être simple. Elle aimait encore Nick,là n’était pas le problème. Non…ce qui était une épreuve, c’était le fait indéniable qu’elle allait maintenant devoir continuer seule. Et que, n’ayant en elle que peu de force , elle n’était pas en mesure d’aider quelqu’un qui, comme Snake, changeait d’humeur aussi rapidement qu’elle le faisait. Fynlie avait besoin d’une personne capable de la soutenir..et deux jeunes qui rentrent souvent en dépression ne pouvait rien s’apporter de bon.Du moins, pas pour le moment. D’autant plus qu’en marchant tout à l’heure, l’esprit à la fois vide et remplie, elle avait pris sa décision.
Non pas qu’elle en éprouvait le désir mais plutôt parce que c’était nécessaire.
Pour comprendre. Enfin et toujours.

Elle allait resté à Myrtgal.


Fin de la Partie 1




Comment avez-vous connu le forum ? Bof…ça remonte à trop longtemps. 2 ou 3 ans déjà ?
Comment trouvez-vous le design ? Très bien
Célébrité sur votre avatar ? Euh…pas encore fixé, désolé
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 14:40

J'adoooooooooooooooore <333
Dis tu la poste quand la suite? xD Trop hâte de la lire...
J'sens que j'vais pas beaucoup l'aimer ton Jason ^^'
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 22:16

Bientôt.
Et t'a pas finis de ne pas l'aimer!
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 22:32

C'est rassurant xD
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 22:33

Fynlie Walf 11086 Et il va y avoir pire Razz
Et un autre gars nommé Sen...
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 22:37

Tu veux que j'me mette à parler de toutes les filles sur qui Nick pourrait avoir craqué xD?
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyMer 3 Oct - 22:41

Et c'est pas de ma faute!Faut bien que je remplisse!
Et Fynlie craquera sur aucun d' les deux...
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyJeu 4 Oct - 15:17

xD Bon stop plus de flood... What a Face
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyVen 5 Oct - 20:15

Dsl Fynlie Walf 113433

Sinon, même si je n'ai pas complètement finit ma présentation, tu pense que je peux commencer à poster?Parce que dans le cas contraire, ça risque d'être long...
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyVen 5 Oct - 20:23

Oui tu peux poster What a Face
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyVen 5 Oct - 20:26

Et bien voilà, je suis joyeuse là!
Alors, qui sera ma première victime?

C'est bon, j'arrête de flooder:P

Aller, pour compenser, je mets une petite suite-en passant, je divise en partie pour que ce soit moins long à lire d'un coup Razz)

Partie 2

Le nez collé contre la fenêtre glacé du train, Fynlie somnolait tranquillement, la tête oscillant dangereusement vers le côté. Sur ces genoux frigorifié, un livre de magie élémentaire attendait tranquillement d’être lu, en vue de tous. Sa valise quand à elle, avait été entrouverte par les remous de la locomotive et par la petite fente, son contenu s’échappait peu à peu en roulant sur le sol ou bien en allant se réfugier sous les sièges. Les bouquins de sorcelleries et les fioles se mélangeaient donc avec les écharpes et les t-shirts, alors qu’un petit hibou à peine plus grand qu’un poing était perché sur la tête de l’endormi. D’ailleurs, celle-ci portait encore son badge vert et argent épinglé sur sa poitrine. Préfète? Peut-être…peut-être pas. Il aurait fallu regarder de plus près, ce que le jeune homme assis en face d’elle se forçait à faire. Avec curiosité, il observait cette jeune fille étrange qui semblait tomber de sommeil et qu’il avait appris à apprécier. Quand aux objets qui étaient sur le sol…il préférait ne pas se questionner sur leur nature. Non pas qu’il ignorait leur utilité, mais plutôt parce que c’était tous des trucs de septième. Et que à ça, il n’y comprenait rien. Il fallait dire qu’il venait à peine de terminer l’année et que si sa camarade avait réussi, lui avait échoué, ce qui lui laissait un goût amer de l’école. Alors les tas de papier des plus savants…ils leur laissaient sans plus d’intérêt!
Pourtant, celle qui roupillait n’en était pas dénué. Ces traits étaient certes, tirés mais les ayant connus remplies de douceur et de bonté, il savait que ce n’était qu’une façade. De même que ce geste de provocation d’on elle était la fière initiatrice. Il lui avait pourtant dit de laisser tomber, mais comme d’habitude, elle n’en avait fait qu’à sa tête. Était-ce surprenant? Elle n’était pas du genre à respecté les limites…mais n’était-ce pas exagéré de vouloir à tout pris, à la fin de sa scolarité, porter l’insigne de son ancienne école? Après tout, ce n’était pas nécessaire! Certes, Beaubâton n’était pas de très grand ennemi de Poudlard…mais c’était prendre un risque énorme que d’oser exposer l’établissement fréquente auparavant. D’ailleurs, plusieurs rumeurs avaient circulé sur son compte au début de son arrivé. Ceux-ci n’avait cependant duré que peu de temps, puisque l’ancienne serpentard s’était dépêché d’établir son autorité. Peu de personne connaissait la véritable raison de sa présence en ce collège qui n’avait pas été le sien, mais ceux qui le savait ce gardait bien de se taire. Ces fréquentations? S’en était peut-être une bonne…mais pas pour Fynlie. La vrai, c’était simplement parce qu’elle n’était guère sûr de pouvoir achever ces études. Et que Poudlard l’avait vu essuyer pas mal d’échec. Alors que Beaubâton… ne la connaissait pas. Et que vu la carrière qu’elle désirait entreprendre, il valait mieux recommencer à neuf. Et elle avait réussi!
Malgré sa propre rancœur, le garçon eu une vague de fierté qui vînt le dévasté en regardant son amie.
Le jeune homme en question se nommait Sean. Il était un des rares êtres masculin qui avaient été admis à la fameuse école pour fille. C’était sûrement un point qui avait influencé le choix de Fynlie. Le fait que les risques de tomber en amour était moindre dans un tel lycée. Bref, il était là depuis maintenant 7 ans, malgré son âge plus avançé. Sans être le plus populaire, il était tout de même assez connu et se permettait souvent des commentaires que d’autres n’oserait pas faire. Jusque là, il croyait n’avoir trouvé personne à son niveau, mais en voyant arrivé cette ex-préfète, il comprit bien vite que son règne touchait à sa fin. Si les deux se disputait souvent au début, à cause de leur fort caractère, ils se lièrent bien vite d’amitié et en eux de tressèrent une confiance aveugle. Il n’était nullement question de sentiments dépassant les normes, mais plutôt d’une relation pure où seul la fraternité à lieux d’être. Il apprit bien vite à ces dépends que Fynlie était une personne qui semblait d’apparence réservé, mais qui bouillait à l’intérieur. Était-elle ainsi autrefois? Car il ne l’avait jamais questionné sur son passé, malgré la tentation qui savait se faire très forte. De-même, elle ne l’interrogeait que sur des choses anodines. C’était un accord tacite entre eux deux. Et depuis le début, il le respectait. Pourtant, ce soir, il ne pût résisté. En voyant ces notes éparpillés dans les quatre coins du compartiment, Sean décida qu’il était temps d’en apprendre un peu plus sur cette jeune inconnu qui avait su percer à jour sa carapace et se frayer un chemin dans ces amitiés. Délicatement, il posa sa main sur une feuille qui traînait par là, remplie de l’écriture brouillonne de sa camarade. Il savait que celle-ci, à défaut d’entretenir un journal, avait tendance à écrire lorsque le besoin se faisait sentir. Allait-il être enfin éclairé sur ce qui était arrivé ces dernières années?

Regardant à nouveau dans la direction de Fynlie, il prit une profonde inspiration et commença sa lecture. Si il était au départ gêné de cette intrusion dans la vie privé de la jeune fille, il changea peu à peu d’opinion plus il avançait dans cette trace de son vécu. Auparavant, il avait pris soin de saisir d’autre parchemin qui avait eu aussi, glissé de la valise rouge. C’était intéressant…et surprenant! Qui aurait cru que sous cette figure semi-troublé , semi-rieur se cachait…Un instant…Elle était où cette figure? Ne dormait-elle pas près de la vitre?
Sean failli hurler de frayeur en apercevant l’adolescente à ces côtés, le visage fatigué et crispé. Elle faisait peine à voir. Elle avait mis tant d’effort dans ces études, qu’elle en était épuisé. Mais au moins, ça avait porté ces fruits. Or, en la voyant ainsi, il regretta aussitôt son geste. Celle-ci le regarda quelque seconde, puis finit par lâcher :


-Je me doutais bien que cela finirait par arriver. Alors?

Il n’y avait aucune tristesse dans sa voix, ni trémolos qui pouvait cibler une colère dissiper. En faite, elle était simplement calme. Était-ce une bonne chose ou une mauvaise? Car, rouge et suant à grosse goûte, l’homme commençait à se demander si il n’aurait pas préféré l’entendre hurler. N’aurais-ce point été la réaction normale? Hésitant, il finit par dire :

-Je…et bien…euh…c’est quelque chose!

Nah?Sans blague? C’est tout ce qu’il trouvait à dire? C’était mieux que rien, mais il aurait pu se forcer tout de même! Car cette histoire, c’était la sienne! Et il le savait…Était-ce pour cette raison qu’il paraissait aussi troubler? Soupirant, elle tenta de défroisser ces vêtements en gardant un œil avisé sur le garçon, qui semblait attendre quelque chose de sa part. Une crise de larme peut-être? Ou bien de cris? Pfff…si c’était après cela qu’il patientait, il pouvait toujours courir! Décidé à mettre fin à son supplice, elle prit de nouveau la parole.

-Ne t’inquiète pas. J’ai changé…du moins, je l’espère

Sean hocha la tête, pourtant peu rassuré. Ils auraient désiré comprendre son amie, mais sa vie à lui n’avait été que bonheur et …bonheur. Alors celle d’une fille assez compliqué…C’était un peu difficile à saisir pour son petit cerveau. Mais au moins il était là…quoicqu’il doutait sérieusement qu’elle est besoin de qui que ce soit. Fynlie était une fille indépendante à Beaubâton, et passé où pas, elle risquait de le rester si c’était la voix qu’elle avait choisi. Il restait néamoins un point à éclaircir…

[color:8363=red:8363]-Et ce Nick Snake?

L’ancienne serpentard se redressa, le regard vide. Rien dans son sourire semi-triste ne laissait supposé complètement ce qu’elle pensait. Son ami avait déjà entendu parler de l’ex de Fynlie, mais jamais il n’avait pensé ni osé questionner celle-ci sur son sujet. Tout ce qu’il savait, c’est qu’ils avaient rompu avant d’aller à leur école respective. À ce moment, Fynlie avait dans l’idée de demeurer à Myrtgal. Mais elle avait soudainement changé d’opinion sur son futur, et avait décidé que le meilleur pour elle serait sans doute d’achever ces études. Ce qu’elle avait fait. Curieux, le jeune homme se pencha légèrement vers l’avant, espérant soutirer des informations qu’ils n’avaient jamais connu. Mais il fût déçu.

[color-orange]-Je préfère ne pas m’aventurer sur ce terrain. Ce que tu sais es suffisant, crois-moi.

Le préfet était bien loin en arrière dans son esprit. Certes, il lui arrivait d’y repenser, mais elle ne le reverrait jamais, alors à quoi bon? Reprendre contact? Cette idée aussi l’avait effleuré, mais elle l’avait rejeté. Pour reconstruire son monde, un univers où les histoires compliqués n’ont plus de sens, elle avait besoin de faire une croix sur ceux qu’elle avait connus jadis. Peut-être qu’un jour, le moment se présenterait. Mais pour le moment, ,l’important était de prendre de la maturité et , réussir à passer à travers 4 ans d’études. Car c’était le nombre d’année nécessaire pour le métier qu’elle désirait exercer. C’était cliché. Tout les petits jeunes homme en rêvait. Mais elle s’en foutait. Elle voulait devenir auror…et elle le deviendrait!

Alors que Sean allait tenté une réponse, le train s’ébranla et une incroyable secousse les saisirent, et d’achevant de répandre le contenu de ces bagages de sur le sol, et la projetant à même celui-ci. Irrité, elle tenta de ramasser tout ce fouillis, en jetant un regard significateur à son copain. Celui-ci comprit le message, et vint l’aider à tout remettre en place. Les photos, textes, livres et vêtement s’était répandus au différents coin du wagon et ce ne fût qu’au bout de 20 minutes qu’ils réussirent .

À ce stade, le trajet les menants à Londres était achevé, mettant par la même occasion, un terme à la discussion qui s’inaugurait, au grand soulagement de Fynlie. Elle détester discuter de ce qui avait eu lieux à Poudlard. Non pas qu’elle en ait honte, mais plutôt qu’elle prenait peu à peu conscience que plusieurs événements n’avait pas de sens et qu’elle n’avait jamais creusé plus loin. Saurait-elle , un jour, faire le lien? Elle l’ignorait, mais l’espérait. Car pour l’instant, sa vie ne semblait être qu’un tas de petit contes sans aucune logique. Merveilleux non?

Lentement , elle descendit les dernières marches , nostalgique. Parfois, on ne peux comprendre ce qui se passe ni ce qui est arrivé. Car si une partie de nous l’a saisi, l’autre est resté gelé, nous empêchant de profiter de tout ces moments heureux ou pas qui font parties de ce que nous sommes. Elle avait mal utilisé ces années de scolarité et elle en était plus que consciente maintenant. Mais elle ne pouvait rien y changer, si ce n’est que de se bâtir un présent convenable, et c’est ce à quoi elle s’emploierait de faire. Pour l’instant, elle avait un aurevoir à donné. Un Adieu? Sûrement pas! D’autant plus qu’elle comptait cohabiter avec Sean durant ces 4 années d’études. En espérant qu’ils ne reviendraient pas sur ces sujets douloureux! Mais pour le moment, elle devait lui dire bonjour. Car elle avait décidé de retourner à Myrtgal, pour au moins un ans. Ensuite, elle irait à Londres où son copain l’attendrait, devant reprendre sa dernière année, et ensemble,poursuivant le même but, ils débuterait une nouvelle série d’étude. Bref, pour une fois, son avenir était tout tracé et elle allait s’appliquer à ce qu’aucun imprévue ne détruise ces buts si difficile à atteindre!

Se retournant vers son ami, elle eu un sourire timide. C’était sans doute la seule personne qui l’avait véritablement compris à beaubâton, et ce, sans les mots. Ils se soutenaient, et elle ne doutait pas un seul instant que cela resterait ainsi. Redressant sa coupe requin qui commençait à se faire fade d’un geste fraternel, elle finit par dire :


-Merci pour tout. On se revoit l’année prochaine! Tu n’oublieras pas de m’écrire, non?

Sean fît la moue. Bien sûr qu’il y penserait! L’adolescente l’avait aidé à traverser des épreuves marquantes, c’est à dire son propre refus de voir la réalité comme elle est. La seule chose qu’il trouvait dommage désormais, c’est le fait qu’elle ne lui ait jamais confier quoi que ce soit. Peut-être ne trouvait-elle pas cela nescessaire? Peu importe. Il la serra quelques secondes contre lui, en lui murmurant des mots d’encouragement.

Des centaines de lettres.Bonne chance ma chérie. Tu sais que tu réussis tout ce que tu entreprends.


Dernière édition par le Ven 5 Oct - 23:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyVen 5 Oct - 22:40

Puis, comme seul signe rassurateur ces sourires bienfaisants, les deux camarades se regardèrent en silence avant de tourner les talons. C’était difficile de se séparer ainsi. Mais Fynlie savait qu’Il se reverrait. On ne laisse pas tomber les vrais amis.
For never and ever.

Lorsqu’elle aperçût enfin les premières lueurs de la ville qu’est ce coin perdu de Myrtgal( je vous avais dit qu’elle existait pas?), il faisait encore noir. Le silence guidait chaque mouvement, et le seul bruit qu’on pouvait entendre était ce bruissement rassurant qu’est le vent, qui frappait contre la fenêtre de sa chambre. Cette fois, elle avait pris soin de louer un logement. Elle n’avait pas plus d’argent, mais elle trouverait bien un moyen pour tout rembourser. En dernier recours, elle travaillerait. Après tout, si ces moldus étaient capable de le faire, pourquoi pas elle?

L’endroit où elle habiterait était un modeste 4 pièces. La première était tout simplement la cuisine, avec un comptoir de céramique, là où elle prendrait ces repas. Il y avait là le strict nécessaire; un réfrigérateur, un four et un micro-onde, mais se servir des deux derniers étaient pour elle une chose tout à fait improbable. Il y avait également un salon, d’on la moquette des divans et des poufs commençait à s’user et à jaunir, une chambre, d’assez mauvais goût mais ayant le principal et bien sûr, une salle de bain(sans description!!). Le tout dans une tapisserie rebutante . Sortant sa baguette, elle prononça un sort à voix basse, changeant immédiatement la couleur jaune-fleuri dans un vert tendre-orangé. C’était plus stylé. Et bien mieux!

Passant devant un cadre étrange représentant je-ne-sais-quoi, Fynlie alla prendre place dans le salon, où elle avait déposé au préalable plume et encrier, en espérant qu’ils ne se renversent pas. Elle allait devoir installer des tablettes pour ranger le tout, mais c’était secondaire. Trempant la plume aiguisé dans un liquide rougeâtre, elle se mit à gratter doucement le parchemin qu’elle tenait entre ces mains. Penchant légèrement celle-ci pour mieux saisir la finesse de l’écriture, elle débuta une longue explication sur ce qui la poussait à devenir Auror. Tant de gens voulait ce poste, que ce faire accepter dans une université était on ne peu moins sûr. Mais elle devait essayer. Après tout, elle désirait exercer cette profession depuis son adolescence! N’était-ce pas une raison suffisante? Elle l’espérait, néanmoins elle se força pour en trouver davantage. Ce n’était pas bien difficile. Suffisait à se rappeler ces parents assassiné. Le mangemort qui l’avait attaqué. Sa sœur qui était retourné du mauvais côté. Qui disait que son passé n’était pas mouvementé??

Lorsqu’elle finit enfin l’écriture de sa lettre, qu’elle glissa dans un entonoir de 10 par 20, le jour se levait, emportant dans son ascension les premiers rayons du soleil. Morte de fatigue, Fynlie se laissa glisser sur la fauteuil, où elle tomba endormi dans les secondes qui s’en suivirent.
Ce fût des coups cognés à sa porte qui la tira de sa torpeur.
Chose étrange, elle n’attendait personne
Et peu de gens connaissait son adresse…autant dire, aucun.

Sursautant, la jeune fille saisi presque imédiatement sa baguette qui était posé près d’elle, méfiante. Puis, lentement, alors que l’inconnu s’attaquait désormais à la sonnette d’entrée, elle alla se poster derrière l’œil-de-chat, tentant de reconnaître ce perturbateur. Si au début elle ne perçut qu’une silhouette floue, elle identifia bien rapidement la personne qui se tenait derrière le bout de bois. C’était l’homme qu’elle avait apperçut le jour où elle se dirigeait vers la bibliothèque. Par quel miracle s’en souvenait-elle? Aucune idée. Mais l’important était qu’il soit là. Et qu’elle ne savait pas quoi faire. Celui-ci, la croyant absente, sembla se résigner. Si au départ il semblait partit, Fynlie pensa tout à fait autrement, lorsqu’elle vu un papier , venant de la fenêtre qu’elle avait entrouverte, glissé jusqu’à ces pieds. Elle le prit timidement, hésitante :


Rencontre-moi à 19h
Blackburn street
Là où tu m’a vu pour la première fois
Nous prendrons le thé
Amitié, le vieillard

Elle aurait pu être effrayé et refuser d’y aller. Mais ça aurait été contre ces nouveaux principes. Prendre toute les occasions qui passent. Et si un inconnu désirait discuter avec elle, aussi vieux soit-il, et bien elle réaliserait son désir. Téméraire?Un peu. Mais c’était une Walf. Et elle n’était pas du genre à reculer devant rien, surtout lorsque la suite s’annonçait mystérieuse et la mènerait peut-être à des informations pouvant la renseigner sur sa famille. Alors, oui, pourquoi ne pas y aller? Elle n’aurait qu’à amener sa baguette, pour être plus sûr. De toute façon, elle ne s’en séparais jamais.

Elle consultant sa montre, hésitante. 17h. C’était parfait. Elle avait encore deux heures pour ce préparer. Rapidement,elle se dirigea vers la salle de bain où quelque un de ces effets personnels avaient déjà été mis en place, d’on quelques pinces et diverses breloques. Elle saisit ceux-ci, et les plaça dans ces cheveux à un angle étrange, mais supportable, puis elle alla ouvrir sa valise d’on le contenu pêle-mêle ferait crier une perfectionniste. Saisissant un débardeur bleu pastel et des pantalons de velours d’un rouge vif, elle s’habilla en vitesse avant d’aller observer le tout dans un miroir.C’était convenable. Pas jolie, mais convenable. Et puis, elle avait quand même été invité par un acariâtre! Alors de là à ce faire belle! Arrangeant quelque pinces s’étant déjà emmêlé dans sa tignasse cuivré, elle jeta un dernier coup d’œil à son reflet avant de se diriger vers la porte d’entré. Il était encore tôt, certes, mais qui dérangeant devant s’attendre à ce qu’on fasse de même.
Elle verrouilla la porte derrière elle à l’aide d’un sort, puis se dirigea d’un pas décidé vers la demeure du vieux.

Cette fois, c’était définitif : elle allait devoir se trouver un moyen de transport!Transplaner lui était impossible vu les lieux et ces pieds la brûlait à une intensité insupportable, et malgré sa forme, chaque pas accentuait la douleur dans son estomac. Elle aurait pourtant dût savoir que prendre un logement à la campagne n’était pas très conseillé pour quelqu’un d’où les voyages à la ville et ces environs seraient incessant! Mais elle n’avait guère eu le temps d’y penser, lors de son bref séjour à Noël où elle tentait de prévoir son arrivé en juin. Dans ces temps, le mieux étaient de faire vite. Car Myrtgal avait pris de la valeur pendant l’été, grâce à une attraction quelconcte. En effet, les touristes étaient de plus en plus nombreux à vouloir visiter le coin, et la plupart des hôtel et môtel était occupé. En ce qui la concernait, son jugement sur la ville n’avait pas changé; elle la trouvait toujours aussi misérable. D’accord, il avait fait quelques petite rénovation, mais en général, il n’y avait pas grand changement. Dommage, car Myrtgal aurait pu avoir un véritable charme si ces dirigeants se sauraient donné la peine. Mais en quoi en était-elle préoccupé?En rien!

Rapidement, elle repéra cette maison où elle s’était arrêté la première fois. La couleur n’était plus la même, mais Fynlie la reconnu tout de même. C’était le même plancher décrépis. La même chaise vieille de 100 ans. Le même palier. Bref, le même endroit. Elle jeta un nouveau coup d’œil autour d’elle, puis serrant sa baguette dans sa poche, s’avançant promptement devant la demeure avant de cogner un coup. Puis deux. Puis trois. Au bout du quatrième, la porte s’ouvrit sur le quasi-grand-père, qui la regarda en silence, souriant. Il ne semblait pas avoir porté grande attention sur les apparences. En effet, il portait un vieil ensemble qui devait être à la mode dans les 70 et ces souliers…Euh…pour tout dire, il ne portait que des pantoufles. Ces cheveux argenté étaient coupé ras et on voyait par là et par ci des bandes grisâtres, signe d’une vie antérieur. Une barbe de quelques jours poussait sur son visage difforme, tandis que sa bouche tentait d’émettre des informations qui ne passaient que par son regard, profond, envoûtant.

Toujours dans le même mutisme, il invita l’adolescente à entre, ce qu’elle fît sans réticence.
Cet homme dégageait un aura qu’elle n’aurait su ignorer. Comme-ci une force inconnu la poussait à rentrer à sa suite. Elle voulait savoir.À partir de ce moment, elle aurait très bien pu partir. Oublier cet épisode et l’enfouir dans un coin secret de son cœur. Mais ce n’aurait pas été digne de Fynlie et sans qu’elle ne sache pourquoi, elle se sentait attiré vers l’homme. Comme un aimant. Pas physiquement. Non…c’était d’un tout autre ordre. Comme-ci ils étaient liés par on ne sait comment. C’était étrange comme sensation, mais c’était ainsi. Et son intuition ne la trompait que très rarement. Ce fût donc pour cette raison et non une autre qu’elle commença à s’avancer tranquillement dans sa direction. Celui ayant atteint l’âge d’or ne semblait nullement surpris, mais un haussement de sourcil vînt rompre son impassibilité. Mais le plus ahurissant fût cet lueur de triomphe qui brilla quelques secondes dans ces yeux, donnant l’impression qu’elle avait été reconnu. Intrigué et oubliant du même coup toute prudence, la jeune fille s’approcha jusqu’à être à distance raisonnable du barbon. Les deux se dévisagèrent en silence, l’un évaluant les capacités de l’autre, et le second cherchant une faille dans ce visage dénué de toute émotion. Personne n’osait ciller, donnant l’impression d’une rencontre où chacun essayaient de comprendre, de saisir ce qui leurs échappaient dans ces circonstances étonnantes. Puis avec un naturel exemplaire, l’inconnu ouvrit la seconde porte de sa maison et pénétra à l’intérieur. Sans se poser aucune question, Fynlie le suivit. Un tel comportement pourrait paraître téméraire étant donné qu’elle ne connaissait pas ce vieux, mais le pressentiment qu’elle avait était si fort, qu’il en était inexplicable. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle ne risquait rien.

Sa surprise fût moindre en apercevant le décor de l’habitacle. Elle s’y était attendu, car s’était typique à tout les logements de Myrtgal. La même tapisserie ancestral, dans un ton se voulant beige mais n’ayant pu résister à l’usure , les mêmes armoiries de la bataille de Waterloo ayant eu lieu en 1815, le même plancher ressemblant vaguement à de la ramure tellement il était écorché et finalement, le même tableau représentant une femme au trait dur, sans doute la fondatrice de la ville. Avec une certaine curiosité, Fynlie se demanda comment plus de la moitié de la ville avait pu s’en procurer un similaire…Certes, elle n’était pas rentré dans chacune des bâtisses mais les établissements publics étaient semblable en tout point, et on lui avait dit qu’il en était de même pour tout le reste des résidences que comptait la place. Une seule chose différait : les meubles. Ce n’était pas comme elle s’y attendait, c’est à dire un style ancien. En faite, c’était plutôt moderne à un détail près : les lampes à huile. Mais pour tout le reste, c’était dans les normes. Le fauteuil d’un bleu pastel semblait très confortable et loin d’être rongé par les mites, paraissait neuf , les chaises de la cuisine était fait en cuir véritable, le foyer de pierre brûlait au loin et la cuisinière de bois franc étincelait sous dix milles couches de produit nettoyant. Fynlie retînt un sourire amusé en apercevant que sur un point, rien ne différentiait cette demeure des autres : Il n’y avait pas d’électricité. C’était sans doute trop coûteux pour eux.

Sans autre forme de préambule, Fynlie suivit l’ancêtre jusqu’à la porte adjacente qui était verrouillé. Sortant une clé rouillé de sa poche, l’homme la glissa dans la serrure qui après d’interminable grincements donnant l’horrible impression qu’elle allait sortir de ces gonds , s’ouvrit sur une forme circulaire, éclairé par un faible faisceau de lumineux sortit d’on ne sait où. Il n’y avait aucune fenêtre, et l’obscurité aurait été à coupé au couteau si il n’aurait eu cette éclairage dont la source lui était inconnu. Malgré cela, la noirceur était encore dense. S’y adaptant peu à peu, l’adolescente écarquilla les yeux de surprise lorsqu’elle aperçut le contenu de la pièce . Des grimoires. Des tonnes. Et un peu plus loin, un coffre. Elle s’approcha de l’un d’eux, indifférente à la présence du maître des lieux et saisi une des couvertures boudinés entre ces doigts, traçant la reliure de son index. Le textile était dur, mais les pages solides. Et c’était justement ce qu’elle devait être pour affronter la suite des événements. Car en lettre en relief, il était clairement écrit sur le bouquin : Journal de Lys Walf.

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyVen 5 Oct - 22:40

Ce fût une terrible prise de conscience. Luttant contre ces nombreuses réflexions qui venaient de s’instaurer en elle, Fynlie dût se faire violente pour garder son calme. Réalisant soudain les événements précédents, dont le fait qu’elle avait suivi un inconnu dans son logis et ce, sans piper mot ni demander ne serai-ce qu’une information , la jeune fille plongea ces yeux dans ceux de l’homme. Et c’est là qu’elle le remarqua. Ils étaient noir.Pourquoi n’avait-elle pas réagit auparavant? Mais surtout, pourquoi lui avait-elle emboîter le pas? Ce n’était pas dans ces habitudes de se montrer si audacieuse et pourtant… Elle était venu de son propre gré, poussé par une sorte d’impression, par la confiance. Regrettait-elle? Pas vraiment. Mais la situation lui échappait, et les pensées étaient trop nombreuses, trop mélangés, pour qu’elle puisse en tirer bénéfice. Et mettre de l’ordre dans ceux-ci étaient chose impossible présentement. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’il y avait un nom d’inscrit sur le livre. Et ce nom, c’était celui de sa famille. Il aurait pu être très anodin si le sien aurait été classique. Mais il ne l’était pas. Walf. Peu de personne le portait dans leur signature, pour la simple et belle raison que la seule maisonnée qui l’avait eu comme identification de leur personne était ceux de son ascendance. Ce fait aurait pu n’être nullement troublant si elle aurait reconnu le prénom inscrit. Mais ce n’était pas le cas. Ce n’était pas celui de sa mère. Ni de sa grand-mère. Ni de ces ancêtres. Alors qui était-ce ? Elle ne pourrait supporter l’idée qu’on lui ai menti a nouveau et pourtant cette possibilité était une des plus probables. Le pire dans tout cela était sans doute que, sans même que la conversation ait déjà débuté, elle en connaissait déjà l’insu.Et c’était loin de lui plaire. Il n’y avait aucun mot à prononcé. Ce n’était pas nécessaire. Car les deux jeunes gens, se comprenaient et se soutenaient mutuellement. Le silence se chargeait de répondre pour eux. Et cela convenait parfaitement à l’adolescente qui, le volume entre les mains, alla s’asseoir en tailleur dans un coin arrondis du mur . Elle aurait dût prévoir qu’une telle chose allait finit par arrivé ou plutôt qu’elle allait finir par le découvrir. C’était d’une certaine manière…inévitable. Mais on essaie bien souvent d’éviter de tel chose non? Mais tout de même…cela n’empêche qu’elle aurait du s’en douter bien avant. Les preuves étaient là, devant ces yeux maintenant. Elle aurait dût éprouver une certaine irascibilité, voir une mélancolie mais à la place, rien. Qu’un grand vide. Car dans son fond intérieur, elle le savait depuis longtemps. Elle ne voulait juste pas l’admettre. Et puis, ce n’était pas inhabituel. Chaque année, elle se découvrait de nouveau problème en lien avec la famille. À commencé par la mort de son père. Puis de son cousin. Enfin, la venue d’une sœur . Puis de Gabriel. Un triplet! Qui aurait cru… Pourquoi pas quatre quand on y est? Tous adopté…Jynlie, son frère…elle aurait dût réfléchir davantage. Car la conclusion s’imposait d’elle-même. Pourquoi aurait-elle fait exeption à la règle? Si ces jumeaux étaient au courant, pourquoi n’avoir rien dit? Mais l’étaient-il vraiment? Peut-être ne savaient-ils rien, perdu dans l’insouciance de la jeunesse. Fynlie se rappelait très bien sa conversation avec ce nouveau membre de la famille, et à sa mémoire, il ne semblait rien lui cacher.

Flash-back

Les flammes dansaient sur les murs de la salle commune, intense, répandant leur chaleur comme jamais malgré l’étouffante saison estivale qui, à elle seule, faisait suer à grosse goutte la moitié des élèves. Après s’être questionné pendant toute la journée sur les propos qu’avait tenu le dénommé Gabriel, Fynlie l’avait convoqué dans le lieu officiel de leur maison, en début de soirée. Celui-ci allait-il se pointé ? Il était mieux, sinon…Un craquement interrompit ces sombres pensées et s’est avec un certain mépris que la préfète vît apparaître en haut des escaliers le serpentard le plus méprisant que Poudlard n’est jamais porté. Bon, elle exagérait puissance 10 mais son visage ne lui revenait pas. Et elle n’était pas proche d’oublier ce qui s’était passé la veille. Les insultes. Et la violence avec lequel elle avait réagit. Elle en éprouvait maintenant une certaine honte, mais les regrets étaient loin d’elle. Et à en voir par l’expression du jeune homme, ils ne se souciaient pas plus des événements précédents que de son départ prochain du château pour les vacances. Ce qui n’était pas peu dire. S’essayant en face d’elle, il aborrait un sourire triomphant qui l’enrageait davantage. Puis comme-ci tout était bien normal, il plongea la main dans sa poche. Pendant un instant Fynlie songea à faire de-même et ressortir sa baguette mais se retînt à temps pour voir que le garçon n’avait nullement l’intention d’attaquer. Lui tendant une lettre, il se contentait de la dévisager avec ce même petit air de supériorité. Saisissant le bout de papier difforme qu’il tenait à bout de bras, elle lu presque à contrecœur l’écriture brouillonne qui s’étalait sur presque une demi-page. Bon, d’accord , un décès s’était dur à supporter et c’était bien dommage pour lui, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’elle était ce contact. Excédé, elle lui fît part de cette réflexion mais le jeunot se contenta d’éclater de rire ce qui ne fît qu’irriter davantage l’adolescente. L’exhortant à la patience, il lui fit part d’un second document, qui lui confirmait qu’il avait été séparé à la naissance de ces jumelles. Et à sa connaissance, Fynlie avait une sœur du même âge. Pourtant habitué à ce genre de retournement de situation, Fynlie refusa cependant d’en démordre jusqu’à ce que le jeune gaillard lui fît remarquer leur ressemblance physique. La couleur de leur cheveux, au naturel bien sûr. Cette flamme malicieuse qui brillait dans leur regard. Ce caractère forgé dans la dureté, mais qui finissait toujours par se révéler doux. Et bien malgré elle, la préfète dût se révéler vaincu. Il disait vrai. Mais encore une fois, elle se laissa envahir par ces pensées, refusant d’admettre la vérité. Mais n’étais-ce pas ce que tout le monde faisait ? Se réfugier dans la voie de la facilité…c’était tellement plus simple ! Cet état second… Fynlie l’avait nommé le mur de glace. Car passé cette étape, il est très dur de revenir dans le monde réelle. On cherche à sa protéger, et même si ce que nous savons déjà est grave, nous l’évitons. Nous n’écoutons que ce que nous voulons entendre, ouvrant les yeux que pour ce que qu’on désire voir. Et si une chose nous déplaît, elle est vite rayer de notre mémoire ou est réduite à devenir une banalité. Elle l’avait fait si souvent devant des nouvelles de ce genre, que cela en devenait une habitude ! Les autres avaient des problèmes d’alcool, d’amis et tout le tralala, mais elle, avait des problèmes de famille ! En faite, elle apprendrait demain que sa sœur est morte que ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Certes, c’était cruel de réfléchir ainsi. Mais elle ne pouvais se mentir.Pas à elle-même . Mais à bien y penser, une telle nouvelle l’atteindrait sûrement. Mais une fois celle-ci passé, elle s’en remettrait. La mortalité. Les découvertes. Tout ça faisait partie de son quotidien et c’est peut-être pour cette raison que la surprise s’était effacé de ces traits ! Elle avait atteint le summum des secrets familiaux. Du moins, elle le pensait.

Fin du Flash-back

Devant sa situation, une bonne dizaine de personne aurait versé des larmes. Hurler leur affliction. Mais pas Fynlie. Sous les yeux fatigués du vieil homme, l’adolescente commença à tourner les pages du journal. Une à une. Elle n’avait pas besoin de les lires. Seul quelque mots suffisaient pour comprendre. Comme : bébé, abandon, richesse. Les phrases tournoyaient dans sa tête en essayant d’y trouver une cohérence. Mais l’histoire était déjà construite. Il ne manquait qu’une chose :la connaître. Relevant la tête vers l’homme qui se tenait devant elle, Fynlie demanda d’une voix légère :

Grand-père… ?

Celui-ci opina , et Fynlie crut voir par son regard qui brillait d’une manière intense qu’il était ému. Mais il y avait autre chose. De l’appréhension peut-être ? Face à quoi ? La nouvelle ? Bah, le choc ne l’avais pas tué . Bizarre comme la routine peux t’atteindre parfois. Car avoir su une telle chose deux ans auparavant, elle en aurait été très éprouvé. Mais plus maintenant. Ce n’était pourtant pas banal. Mais pour elle, si. De plus, ça lui ouvrait tellement de porte ! Vu de cet angle, cela signifiait qu’il lui restait peut-être une famille. Quoique ça, elle s’en doutait un peu en voyant tout ces jumeaux débarqués les uns à la suite des autres…Adopté. Elle aussi l’avait été. Peut-être qu’elle l’avait compris depuis longtemps. Lorsque l’amour de sa prétendu mère lui manquait. Ou que les différences entre l’enfant et le parental étaient trop nombreuses. Mais pourquoi ? Pourquoi s’être débarrassé d’elle et des autres ? Par panique ? Les réponses étaient en grand nombre mais il n’était pas aisé de trouver la bonne. Refermant la manuscrit qu’elle tenait entre ces mains, la jeune fille décida qu’elle ne pouvait rester davantage dans cette maison. Malgré une certaine insouciance, elle avait besoin de quelques instants pour bien assimilé l’information, et de silence. Même si, pour le moment, ce n’était pas ce qu’il manquait. Consultant sa montre, elle prit conscience qu’il était maintenant l’heure du dîner. Comment le temps avait-il pu filer aussi rapidement ? Il y a quelques heures à peine, elle était encore en train d’admirer le lever du soleil et maintenant, dans moins de 6 heure,il allait se coucher ! Le vieillard dût comprendre ces réflexions car il eu un petit sourire, et montra ,par l’embrasure de la porte , la salle à manger l’invitant apparemment à partager son repas. Fynlie resta muette, essayant de trouver une excuse valide pour refuser sa demande. Mais il n’y en avait pas. De plus, même si les gestes étaient parfois bien plus utile, une conversation ne serait pas de refus. Elle avait des tonnes de chose à demander , même si elle n’était pas sûr de vouloir connaître la vérité. Ni que celle-ci lui serait donné. Car le patriarche ne semblait pas disposé à parler. Peut-être ne pouvait-il pas ? Elle verrait bien. En temps normal, elle serait partie et aurait poliment décliner l’invitation. Mais c’était quelqu’un de sa famille ! Un inconnu, certes, mais quelqu’un qui pourrait la renseigner ! N’était-ce pas la raison de sa présence ici en second lieu ? Etrange tout de même, qu’elle soit tomber directement sur ce qu’elle cherchait. Mais ça ne pouvait être qu’un hasard. Elle finit par accepter et au moment où elle allait se lever, ces yeux tombèrent sur la feuille de choux de la ville, sa photo en deuxième page. Humpff.Encore. C’était sans doute ainsi qu’il avait appris son retour dans la ville. Et pour l’adresse ? Il n’y avait qu’une solution. Il devait être un sorcier. En quoi étais-ce surprenant ? Après tout, il était…son grand-père. Et elle avait toujours su qu’elle était de sang-pur. À moins que cela ne tienne plus…Elle devait savoir…Non pas que cela ait la moindre importance, mais sa question concernait plûtot cette famille qui avait été la sienne pendant 16 ans…qui était-ils réellement ? Avant même d’arriver à la chaise au motif de la losange colorés sur lequels elle devait prendre place, elle demanda :
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptyVen 5 Oct - 22:42

-Et la famille qui m’a adopté ?

En voyant la visage du vieux se cripser, Fynlie su qu’elle était aller trop loin . Et pourtant…elle n’avait posé qu’une question ! N’étais-ce pas normale de voir qu’elle désirait en savoir plus sur des événements qui jusqu’alors n’avait été qu’inexpliqué ? Sans doute que non, à en voir sa réaction. Gêné, elle s’assit en gardant toutefois la tête haute, et prit le verre posé devant elle, qu’elle porta à sa bouche, pensant faire dissiper le stress de cette manière. Or, contre toute-attente, l’homme répondit, et à l’écoute de la réponse, elle failli s’étouffer.

- C’était la sœur de ta mère. Elle s’est marié, et après ton adoption, nous ne l’avons jamais revu. Ni toi, d’ailleurs.

Il y avait dans ces propos, à la fois des remords et des reproches non-dissimulé qui ne fît que renforcer davantage le malaise de Fynlie. Sa tante et son oncle. Pour une des rares fois dans sa vie, le tableau qui se dressait devant elle se tenait. C’était logique. Trop. Comme le fait qu’il ait décidé de ne pas la prévenir sur l’origine de ces vrais parents. Ils ont sans doute désiré garder l’enfant qu’elle était dans le couvent familial, l’obligeant par la même occasion à faire une croix sur des parents dont elle ignorait l’existence. Restait un point.

Mais pourquoi ? Pourquoi s’être débarrassé de nous ?

La question était enfantine, mais que la vérité était ardemment souhaité ! Dans un coup de tête, elle avait cependant oublié à quel point la réponse pouvait blessé. Mais elle y était prête. Elle l’assumerait. Ce qui ne semblait pas être le cas de son –quel mot étrange à prononçé- grand-ère, qui sembla hésité avant de répondre.

Et cette fois, même si les pièces s’assemblaient peu à peu, c’était véritablement dur à accepter.

Les Walfs avaient longtemps été une famille réputé. Jusqu’à ce jour. Le jour où sa grand-mère avait fait la gaffe monumental de rabrouer le premier ministre dans des termes peu élogieux. Ceux-ci avaient été ensuite expédié, eux et leur deux filles, au Québec, dans la ville de Myrtgal. Ils avaient vécu dans la richesse, le pouvoir. Ils connaissait maintenant la misère.

Ils avaient élevé leur enfants à la manière des sangs purs, mais ils avaient faillis à la tâche. En janvier 1973 , Lys, sa mère, s’était marié à un jeune homme peu fréquentable. Ce ne fût qu’après les noces que le pot-au-rose fût découvert. Le mari était en faite un mangemort , et il tenta pendant des années d’amené sa femme dans ce sens.

C’est ainsi qu’elle donna naissance à des triplets, ravissant mais inutiles selon l’homme. Ils furent distribué dans leur connaissance, avec une promesse de retour. Mais la femme savait très bien que le tout tournerait mal. Ainsi, eu-t’elle l’idée de déposer une certaine somme dans son compte bancaire, et ce sans prévenir son mari, pour le futur d’une de ces filles. Elle prévint sa sœur, qui jura de faire passer le message si quelque chose survenait. Deux ans plus tard, les deux sœurs mourraient dans des circonstances compromettante.

Si le mangemort resta tranquille un certain temps, sans doute rassasié, il repassa cependant à l’attaque lors d’une nuit chaude et douce. Ayant eu vent que le père adoptif d’une de ces enfants pensait savoir le coupable de ces meutres et voulaient se venger, il passe en mode offensive, et avec l’aide d’un contact, Linth Treh, mit fin à la vie d’une génération de Walf. Père et belle-mère compris.
Un ans plus tard, c’était le cousin éloigné de sa défunte épouse qui y passa.

De plus en plus paranoïaque, craignant pour sa propre vie vu ce qu’il avait commis, il avait ensuite décider d’éliminer sa descendance, à commencer par l’aîné(Mdr…aîné de 2 minutes ! ! !). Celle-ci aurait été repéré à Poudlard et ce fût donc dans un tel esprit qu’il se dirigea vers la forêt interdite où-oh surprise- sa fille l’attendait ! Sans toutefois donner le but de sa présence qu’il attribua au seigneur des ténèbres, il allait lancer le sortilège impardonnable lorsqu’une chose le frappa. Un sort. Il tomba, et se blessant lors de sa chute, se dirigea avec difficulté à l’hôpital St-Mangouste où il mourut de ces blessures.

Mais qui avait lancé le sortilège ?
Une personne. Une seule.
Et c’était Fynlie Walf.


(Et ben voilà. Je sais pas pour vous si ça paraît logique, mais il me semble que ça explique bien l’ensemble des événements qui ont eu lieux à Poudlard en rapport avec Fynlie)

Fin de la partie 2
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MessageSujet: Continu !   Fynlie Walf EmptySam 6 Oct - 7:02

Fynlie Walf... J'ai tellement hâte que tu ajoute la prochaine partie !
J'ai trop hâte de savoir ce qui va ce passer !
Et surtout Avec moi ! Razz
Et continu, tu es surper bonne pour écrire
Bon succès !

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptySam 6 Oct - 14:40

Superbe, comme toujours =)

Bah oui dans l'ensemble ça explique tout xD T'as du te creuser le cerveau pour trouver une histoire qui résume tout, nan?
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptySam 6 Oct - 14:48

Pourquoi tu pense que ça m'a pris tout l'été??
Xd!
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptySam 6 Oct - 14:49

xD T'as du courage toi... T'en es à combien de pages Word?
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptySam 6 Oct - 14:50

23, écriture 11.

Ce n'est pas beaucoup, mais puisque j'ai clenché 7 pages en une journée, ça ne devrait plus être bien long
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf EmptySam 6 Oct - 14:53

O_o Wow. Bon courage pour la suite
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