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 Jezebel G. Mephisto

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Jezebel Mephisto
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Jezebel Mephisto


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MessageSujet: Jezebel G. Mephisto   Jezebel G. Mephisto EmptyDim 9 Sep - 20:36

I. Identité
[/color]
Prénom + Nom : Jezebel (Gale Gaenor Gwyneth Gwenilian) Mephisto
Age : 23 ans
Origine : Irlandaise
Année (Si Universitaire. Il y a cinq années d’étude) : /
Métier (Si, pas Universitaire) :
Directrice du restaurant « Le Tigre Blanc »

II. Physique (5 lignes minimum) :

Jezebel (Jez’ pour les intimes) est une albinos. Sa peau est si pâle qu’elle en est presque translucide, et ses cheveux blancs comme neige. Ses yeux rouges et cils cendrés contrastent donc avec ces derniers, et sa bouche en cœur rosée ne sourit que très rarement, pour dévoiler de belles dents blanches. Elle est grande (un mètre soixante-quinze) avec de petits pieds, et se tient droite, la tête haute. Son visage fin est à moitié caché par ses longs cheveux, qui tombent le plus souvent sur ses épaules, et la font disparaître aux yeux du monde lorsqu’elle se penche. Jez’ est toujours bien habillée et maquillée, même si ses habits ont tendance à être plus noirs qu’autre chose... Mais elle avance, et en été vous la verrez souvent porter du jean, du bleu, du vert etc... C’est toujours dur de trouver des vêtements qui vous vont bien avec une peau aussi pâle...
Autres petits détails, elle ne porte jamais de chapeau (mis à part un chapeau de paille en été) et ses ongles sont toujours peints en noir...

III. Caractère (6 lignes minimum) :

Le premier trait de caractère visible chez cette jeune femme, c’est sa fierté. Elle est extrêmement susceptible sur ce point là, et il est déconseillé de l’insulter, elle ou ses amis... Elle fera un point d’honneur à se venger et peut-être très rancunière. Elle vient après tout d’une famille de Sang-Purs, et tout le monde sait que ces familles sont supérieures aux Sangs-Mêlés et Sangs de Bourbe...
Outre cette fierté inébranlable, Jezebel est déterminée et ambitieuse (quoi de plus normal pour une ancienne Serpentard ?). Elle se donne à fond pour atteindre ses objectifs, et ne recule devant rien ou presque. Parfois caractérisée comme impitoyable, elle est plus obstinée qu’autre chose. Une vraie tête de mule...
Malgré ces traits, la jeune femme a un réel manque de confiance en soi (du à son passé plutôt malheureux). Pour compenser cette hésitation, elle a tendance à foncer tête baissée, sans réfléchir. De cette façon, beaucoup la croient très sure d’elle, mais elle a tout de même des doutes, comme tout le monde. Elle a eu tendance à se montrer froide et hautaine par le passé, mais le côté sec et tranchant de son caractère s’est légèrement adouci. Elle rit et sourit rarement, mais ça ne signifie pas qu’elle est rabat-joie (ça dépend des circonstances...).
Ces défauts mis à part, c’est une fille intelligente, qui s’intéresse à beaucoup de choses. Elle est compréhensive et possède le don de se mettre à la place des autres, ce qui lui permet souvent de comprendre ce qu’ils ressentent...Ce qui ne l’empêche pas d’ignorer leurs sentiments lorsqu’elle est irritée. Elle évite aussi d’accuser les autres, étant loin d’être irréprochable... Mais lorsqu’elle trouve une action ou une pensée absurde, fausse, blessante etc, elle ne se gênera pas pour le dire. Elle croit en la justice et se fait peu à peu à l’idée d’une égalité entre sorciers et Moldus, Sangs Purs et Sangs-Mêlés, etc...
Contrairement à ce qu’elle montre, Jezebel est en fait une personne plutôt gentille quand elle veut. Ayant un passé chargé, elle pense que tout le monde a le droit à une deuxième chance... même les criminels les plus atroces. Il suffit de montrer du remords pour ses actions passées. Il y a des moments où elle fait des choses complètement inattendues, comme sauver quelqu’un d’une tentative de suicide, ou chanter devant un public... Mais elle n’a pas toujours imprévisible, bien heureusement.
C’est aussi quelqu’un d’extrêmement loyal, même s’il est difficile de gagner sa confiance. Mais une fois ceci fait, elle vous suivra jusqu’au bout du monde (légère exagération bien sur...^^)


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MessageSujet: Re: Jezebel G. Mephisto   Jezebel G. Mephisto EmptyDim 9 Sep - 20:37

IV. Histoire

Oriane Miranda O'Neal avait rencontré Joseph Sébastien Méphisto au cours d’une mission d’infiltration au compte du Mage Noir. Ils s’étaient tous de suite plus, et le mariage avait eu lieu peu de temps après. Tant Joseph était grand et fort, avec sa peau bronzée, ses cheveux noirs et ses yeux de cochons, tant Oriane était petite et menue, avec de grands yeux verts, des taches de rousseur sur le nez, et des cheveux d’un blond décoloré. Aussi, la surprise fut grande lorsqu’ils eurent une fille à la peau étrangement pâle, aux cheveux blanc neige et aux yeux rouges : Jezebel Gale Gaenor Méphisto. Heureusement, peu de temps après leur fils Sébastien Méphisto, avec les cheveux et la corpulence de son père, et le visage, les yeux et les taches de rousseurs de sa mère vint remplir de joie les cœurs inquiets.
Mais Sébastien mourut peu de temps après ses trois ans d’une des nombreuses maladies infantiles qui couraient alors. Le nom de Jezebel fut alors rallongé en souvenir de son frère décédé, et elle devint Jezebel Gale Gaenor Gwendolen Gwyneth Gwenilian Méphisto. Son père et le reste de la famille Méphisto-O'Neal l’accusèrent pendant de longues années de la mort de son frère, aussi bien en sa qualité de fille que d’albinos. Seule Oriane, sa mère, continua à la choyer et à l’aimer. De ce fait, Jezebel grandit avec une grande aversion mêlée d’amour envers ce géniteur qui l’avait rejetée dès son plus bas âge. La jeune fille conserve beaucoup plus de souvenirs de son frère qu’elle ne le laisse croire. Elle fut profondément marquée de voir mourir son petit frère adoré, alors qu’elle n’avait que 5 ans. Ce petit frère, qui avait hérité des meilleurs atouts de chacun de ses parents, que tout le monde, même elle, lui préférait, elle l’avait laissé partir non sans un déchirement au cœur. Malgré son jeune âge, elle se rendait compte que l’on lui reprochait quelque chose. A force d’entendre les conversations de ses oncles et tantes, elle finit par comprendre l’injustice dont elle était victime. Jezebel prit alors l’habitude de s’habiller en noir. Lorsqu’on lui demandait pourquoi, elle répondait tout simplement : « Je porte le deuil de Jean Sébastien ». Si elle savait vraiment ce qu’elle disait, ou si elle ne faisait que répéter ce qu’elle avait entendu dire, on ne le sut jamais.
Au fil des années, la maison Méphisto finit par accepter cette enfant silencieuse et déterminée, qui obtenait toujours ce qu’elle voulait. Gâtée par sa mère, Jezebel savait pourtant que, dans ce monde qui n’avait pas voulu d’elle, il lui faudrait se forcer une place.
Dans cet entourage, où les fous avides de sang se mêlaient aux serviteurs zélés de « la juste cause », Jezebel se muait parfaitement. Même si l’on la voyait rarement sans quelques coupures aux bras, l’enfant ne se jetait pas sur la première occasion pour se battre. Ce trait de caractère là, elle le laissait à son cousin Jago.
Des les premiers jours de leur connaissance, elle et son cousin se détestèrent. Ce fut en partie pour pouvoir être l’objet de la jalousie de ce garçon aux traits angéliques qu’elle s’efforçait de se surpasser toujours. L’autre raison de ses efforts incroyables venait de l’espoir, aussi infini soit-il, de voir son père lui sourire et l’appeler « ma fille » sans y entendre l’amertume qui s’y trouvait généralement.
Dès qu’elle fut Marquée, Jezebel partit vivre avec les Malfoy. Amis de longues dates, Lucius et Joseph avaient grandis ensemble, et Jezebel avait déjà une bonne idée du traitement qu’elle allait subir. Ses instincts ne la trompèrent pas, d’ailleurs.
C’est ainsi que, pendant neuf longues années, Jezebel grandit. Chacun de ses progrès fut une longue bataille, aussi bien pour se faire respectée qu’acceptée de ses camarades. Alors que les adultes remarquèrent bien vite son talent et son implacabilité, les jeunes mangemorts eux continuèrent à la rejeter jusqu’à ce qu’un jour, elle craque.

Cela commença par une matinée comme les autres. Les nouveaux mangemorts, qui avaient à l’époque entre sept et quinze ans, s’étaient tous assis dans le parc des Méphisto, où le soleil couchant embrasait le petit torrent auprès duquel ils étaient installés. Outre Jezebel et son cousin, il y avait sept autres enfants : Bethany Evrard, la petite poupée blonde aux yeux bleus dont tout le monde rêve ; Tom et Tim Carpen, les jumeaux aux yeux d’acier ; Kim Thorn, avec ses tâches de rousseur et ses boucles enflammées ; Teresa O’Connor, la brune timide ; son effrayante cousine Kimberley Mason ; et Henri Sanfer, avec ses cheveux à ras et sa peau couleur chocolat.
Bethany était la ‘meneuse’ du groupe, le ‘meneur’ étant Jago. Parmi ces enfants, les seuls que Jezebel considérait comme ses amis étaient les jumeaux Carpen et Kim Thorn. Elle appréciait aussi Kimberley, mais ne pouvait supporter Bethany, Jago et le reste de leur troupe. Surtout Bethany.
Les enfants s’étaient installés de façon assez particulière : ils avaient formés un cercle parfait, donc personne n’était mis à l’extérieur. Jago et Bethany, à côté, tels le roi et la reine siégeant dans leur conseil, faisait face à Jezebel. A la gauche de son cousin, Henri, Tim et Tom parlaient à voix basse. Kim regardait un chat de gouttière avec intérêt, et Bethany se moquait ouvertement de Jezebel avec Teresa. A la suite d’une remarque particulièrement vicieuse, Jezebel tourna la tête vers la Barbie miniature et lui fit gentiment remarqué que, si cela la dérangeait tant, elle n’avait qu’à aller voir ailleurs s’il elle y était. Le silence se fit brusquement. Jezebel ne parlait pratiquement jamais, et elle s’adressait encore moins à Bethany. Les chances d’éviter une bagarre avoisinaient zéro. Bethany la regarda, surprise. Puis elle se mit à ricaner.

« C’est plutôt toi qui devrait aller voir ailleurs, Jezebel. Tu n’as rien à faire avec nous. »
« Je resterais ici tant que je le voudrais. »
« Mais tu n’as toujours pas compris, crétine que tu es, que la seule raison pour laquelle tu es acceptée dans notre groupe c’est que tu es l’héritière des Méphisto ! »
« Cela vaut déjà mieux que de n’être acceptée que sous la contrainte et la terreur. »
« Je ne menace personne, Jezebel. »
« Si ça te plaît tant de vivre dans ton petit monde imaginaire, je ne briserais pas tes illusions. »
« Moi je crois que je vais briser les tiennes : tu n’as pas ta place dans ce monde Jezebel ! Tu ne vaux pas mieux que les Sangs de Bourbe ! C’est ta faute si ton frère est mort ! C’est toi, pas lui qui... »

Bethany n’eu pas le temps de terminer sa phrase. Elle avait touchée la corde sensible de Jezebel : son frère. Aussitôt qu’elle eut commencé à parler de Jean Sébastien, Jezebel s’était retournée. En prenant bien garde à ce que l’on ne voit pas ce qu’elle faisait, elle avait ramassé trois pierres rondes qui traînaient par terre. Puis, elle en avait pris une dans sa main gauche, et avant qu’on ne se rende compte de ce qui allait se passer, elle la jeta sur Bethany. La pierre frappa la fillette en pleine mâchoire, ce qui lui arracha un cri de douleur. Jezebel lâcha les autres pierres, et se précipita sur la fillette. En deux secondes, elle l’avait plaquées au sol, et tout en l’empêchant de se relever, elle lui asséna coup sur coup. Bethany eut bientôt un œil au beurre noir, et sa lèvre inférieure avait été déchirée, et saignait abondamment. Les autres enfants, surpris par la violence soudaine de leur camarade, étaient restés immobiles. D’ailleurs, Jago les avait retenu. Pourquoi ? Lui seul le savait.
Malheureusement, les cris de Bethany avaient attiré les adultes. Joseph, Oriane et les Thorn arrivèrent en courant. Ils s’arrêtèrent net en voyant Bethany, le visage en larmes, et le sang qui tâchaient les vêtements des deux filles. Dès l’arrivée de son père, Jezebel avait cessé de frapper Bethany, et elle se tenait maintenant debout, tête baissée, attendant la réaction de ce dernier.
Tandis que les Thorn et sa femme emmenaient la gamine en pleurs, Joseph semblait voir sa fille pour la première fois. Finalement, il eu un sourire cruel et lui tapota affectionnément la tête, avant de suivre ses camarades mangemorts.
Jezebel suivit son père des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse de son champ de vision. Elle se retourna alors, et s’apprêtait à se rasseoir aux côtés de Kim, lorsque la voix de Jago l’arrêta :

« Non Jezebel, pas là. Viens t’asseoir à côté de moi. »
« Mais Jago... »
« Tais toi Teresa. »
« Mais c’est la place de Bethany ! »
« Plus maintenant. Les règles sont simples : tu perds, tu cèdes ta place. »

Jezebel avait suivi l’échange sans dire un mot. D’ailleurs, elle ne les écoutait qu’à moitié. Le geste de son père, un geste qui pour d’autres aurait été presque anodin, avait été comme un choc pour elle. Jamais encore n’avait-il posé son regard sur elle pour autre chose que la gronder ou la rabaisser.
*Si la violence est le prix à payer pour avoir l’amour de mon père, je payerais* pensa-t-elle. Sans prêter attention aux regards noirs que lui jetaient Henri et Teresa, la petite fille vint s’asseoir à côté de son cousin.
La conversation reprit comme s’il ne s’était rien passé.
La semaine suivante, lorsque Bethany revint, elle essaya de reprendre sa place. Mais les enfants s’étaient habitués à voir en Jezebel leur cheftaine. La fillette faisait preuve d’une sagesse et d’un bon sens qui dépassait de loin son âge. Aussi, elle avait finalement été acceptée, et son sang-froid faisait qu’on la préférait de loin à Jago, dont l’emportement et la brutalité était bien connue. Bethany tenta bien de vaincre Jezebel à l’entraînement, faisant confiance à son expérience plus avancée, car elle avait deux ans de plus que Jezebel. Pourtant, elle mordait la poussière à chaque fois. La sinistre lueur de satisfaction qui brillait dans les yeux de la jeune Méphisto ne faisait que renforcer la haine entre les deux filles. Jezebel acquit bien vite une réputation de jeune sociopathe avide de gloire. Pourtant, elle n’éprouvait pas autant de joie qu’on voulait bien le croire. Elle ne se battait pas par désir, mais par nécessité. Vaincre ses amis ne l’amusait pas, et le seul moment où elle souriait, c’était en voyant la fierté dans les yeux de son père.
Jezebel grandit ainsi pendant plusieurs années, jonglant entre son entraînement avec Lucius Malfoy et les jeux en compagnie de son groupe.
Puis, lorsqu’elle eut onze ans, on l’emmena chez Ollivander’s. Ce fut la première fois que la jeune fille quittait son monde protégé d’Irlande du Nord. Elle fut surprise de voir des Sang Purs et des Sang de Bourbes qui se promenaient ensemble dans les rues. Elle n’avait jamais pensé que des gens de naissance si différente pouvaient entretenir une amitié. Ces découvertes furent les premières fissures dans ses certitudes.
Une fois chez Ollivander’s, il ne fallut pas beaucoup de temps pour lui trouver une baguette.
Jezebel sortit du célèbre magasin avec une baguette de 26,2cm, en saule. Le bois blanc grisâtre et flexible contenait un crin de licorne ; parfaite pour les maléfices, à ce qu’on disait.
La main de l’enfant se serra sur le bout de poids lisse et agréable. Maintenant commençait son véritable entraînement.


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MessageSujet: Re: Jezebel G. Mephisto   Jezebel G. Mephisto EmptyDim 9 Sep - 20:38

Entre ses onze et treize ans, Jezebel sillonna le monde avec Jago & son mentor. Du désert brûlant du Sahara aux froideurs glaciales de la Russie, ils apprirent à jeter multiples sorts aussi bien de défense que d’attaque. On leur enseigna l’histoire du monde des sorciers, et autres connaissances comme la botanique, les créatures magiques, et la métamorphose.
Mais on leur inculqua aussi l’insensibilité, la haine, le dédain, la soif de vengeance...et surtout, l’obéissance totale à leurs supérieurs.
Alors que Jago s’intégrait parfaitement dans ce milieu de violence disciplinée, Jezebel était plutôt rebelle. Derrière une façade de docilité apparente, elle cachait un profond dégoût envers Malfoy, qui s’humiliait devant le Maître, et prenait des airs arrogants en présence d’autres mangemorts.
Puis, Malfoy commença à les envoyer, elle et Jago, dans diverses missions. Qu’il s’agisse de menacer un sorcier récalcitrant à brûler une chaumière, ils devinrent bien vite les références.
Mais leur spécialité restait quand même l’infiltration. Même si Jezebel ne possédait pas le talent de son cousin pour passer inaperçue, elle pouvait évaluer une situation et en trouver la solution en quelques secondes. C’est pourquoi elle restait souvent en retrait, ne surgissant que pour faire plier la volonté de leur objectif.
En deux ans, Jezebel et Jago détruisirent radicalement l'Irlande. Mais cette fois, ils n'étaient plus deux. Un troisième homme était là. Le teint blafard, les cheveux noirs jais, il se tenait toujours derrière eux, où plus particulièrement derrière Jago. Marius Facelina.
Un autre détail avait changé aussi. Jezebel ne souriait plus. Peu à peu, son visage montrait une tristesse et un désespoir immense. Jago lui, souriait toujours autant. Parfois il se retournait vers le troisième homme, et lui adressait un clin d'œil.
Leurs talents combinés en firent les mangemorts les plus redoutés du pays. Pourtant, personne ne pouvait les reconnaître, les seuls à avoir vu leurs visages étant morts peu de temps après... Lorsqu’elle se retrouvait Kim et les jumeaux Carpen, Jezebel réussissait momentanément à oublier qu’elle avait le sang d’une vingtaine de personnes sur ses mains. Bethany et sa troupe la laissait tranquille maintenant, mais elle s’était fait un nouvel adversaire : Jago.
Il ne semblait pas apprécier le succès de leur groupe – pour des raisons qu’elle ignorait – et était près à tout pour la ridiculiser. Mais, contrairement à Bethany, c’était un excellent combattant, et leurs combats variaient en degrés de violence et de ruse. Pourtant, aucun d’entre eux n’en sortaient vainqueurs. Malgré cela, leurs aînés refusèrent de les séparer, jugeant que Facelina pourrait calmer le jeu facilement.
Bien mal leur en prit.

.......................................................................................................................................................

L’automne approchait, et l’or des champs de blé se voyait remplacé par le bal annuel des feuilles mortes. Ocres, brunes, cramoisies et chameaux, elles tourbillonnaient jusqu’au sol et s’ajoutaient aux multitudes qui jonchaient déjà la terre, formant un épais tapis qui craquait sous les pas, pareil à des flammes.
Dans le bleu intense du ciel sans nuages, une ombre devint visible. Une ombre qui, en comparaison avec l’immensité du ciel, était à peine plus grande qu’un grain de poussière. Pourtant, elle se rapprochait à une vitesse incroyable. Bientôt, on pu discerner une jeune fille qui devait avoir un peu moins de quatorze ans, assise sur un Nimbus 2001. Elle se tenait droite, installée en amazone sur son balai, et sa robe noire flottait autour d’elle. Tandis que le bas était composé de volants qui se superposaient en laissant entrevoir une paire de bottes noires, son haute était un corset dont les fils argentés s’entrelaçaient pour former une toile impénétrable au dessus de sa poitrine. Cette tenue sombre ne faisait qu’accentuer la blancheur anormale de sa peau, et ses cheveux blancs qui, coupés courts, tombaient juste au dessus de ses épaules. Ses grands yeux rouges qu’ornaient de longs cils cendrés surveillaient les alentours, ne laissant s’échapper aucun détail.
Jezebel ralentit ses balais et entama une descente progressive. A une vingtaine de mètres en dessous d’elle, s’étendait un verger. C’était ce verger aux fruits abondants qu gardait depuis plusieurs jours l’adolescente. En effet, deux semaines auparavant, le jardinier avait reporté qu’une douzaine de pommiers avaient perdu plus de la moitié de leurs fruits. Le mentor de Jezebel avait jugé instructif que la jeune fille soit chargée de capturer le voleur.
A ce souvenir, Jezebel grinça des dents. Comme elle aurait préféré être en Ecosse en ce moment même ! Son cousin Jago y était toujours, occupé à clôturer leur toute dernière mission, tandis qu’elle avait été rappelée chez elle ! Jezebel n’était pas d’avoir évité les deux mois en compagnie de son ‘charmant’ cousin. Non ; de ce côté-là, elle était même plutôt soulagée de l’avoir quitté. Ce qui l’agaçait, c’était qu’on lui ait confié une tâche tellement ridicule que la police des Sangs de Bourbe elle-même pourrait s’en charger. Quelle humiliation c’était pour une mangemort de son talent !
Le seul avantage que Jezebel voyait à cette situation, c’était que ses années de servitude chez son mentor, Lucius Malfoy, étaient maintenant terminées. Lorsqu’on l’avait marquée, elle avait été envoyée avec son cousin chez cet homme. Immédiatement, ils s’étaient détestés. C’était d’ailleurs le seul point commun qu’avaient Jago et Jezebel, outre leur nom : cette aversion contre leur mentor. Et son fils Drago aussi. Pendant neuf longues années, ils s’étaient levés à l’aube, pour commencer leur entraînement. Combats de poings, de sorts ou de bâtons, rien n’avait été oublié. Chaque soir, ils se recouchaient dans leurs lits, leurs corps criblés de coups et de blessures. Pensive, Jezebel se rappela soudain qu’elle ne s’était pas disputée avec Jago depuis bientôt deux semaines. C’était plutôt inhabituel. Mais Jago se comportait de plus en plus bizarrement, depuis quelques temps. Et elle devinait facilement pourquoi.
La jeune fille était tellement concentrée sur ses pensées qu’elle ne vit pas le grand pin qui bloquait son passage. Elle ne vit pas non plus le jeune homme qui avançait furtivement en bas, un sac rempli à ras bords de pommes. Jezebel se rendit compte trop tard de la présence de l’arbre, et ne pu l’éviter. Elle le percuta de plein fouet, et le choc la fit tomber de son balai. Les branches du pin fouettaient son visage, lui égratignaient les bras et les jambes, et faillirent l’éborgner plus d’une fois. Pourtant, la seule pensée de Jezebel fut
*Je me demande ce que dira Jago...*
Jezebel ferma les yeux, attendant le choc. La chute lui coûterait sa vie, elle le savait déjà. Personne ne pourrait la sauver...

« Attention ! »
Une voix inconnue. Jezebel sentit quelqu’un la rattraper. Immédiatement, elle ouvrit les yeux. Penché au dessus d’elle, un garçon d’une quinzaine d’années la dévisageait d’un air curieux. Sa peau était noire, et ses longs cheveux noirs eux aussi étaient tressés en arrière. Ses yeux bleus pervenche la dévisageaient avec une curiosité qui faisait pétiller son regard.
La jeune fille se rendit immédiatement compte que le jeune homme était Moldu. Un sorcier, même s’il n’était pas de bonne famille, l’aurait sauvée avec un sort, et aurait immédiatement reconnu la bague à son doigt. Cependant, ce garçon ne voyait qu’en elle une jeune fille de quatorze ans, dont la seule particularité était son physique plutôt surprenant. Ah, et le fait qu’elle venait de tomber d’un arbre qui faisait une dizaine de mètres de hauteur et dont les branches étaient trop fragiles pour supporter le poids d’un humain.
Il ne fallut qu’un dixième de secondes à Jezebel pour enregistrer ces informations. Ceci fait, elle commença à se débattre, furieuse de devoir sa vie à un être plus bas que terre.

« Lâche-moi ! Lâche-moi immédiatement, tu m’entends ! »
« D’accord. »

Fit le garçon, qui haussa des épaules et la laissa violemment tomber à terre.
Jezebel atterrit sur ses fesses, la bouche grande ouverte tant elle était surprise de l’attitude de l’adolescent. Comment cet insolent pouvait-il se comporter de telle manière ? Etait-il ignorant au point de ne pas pouvoir faire preuve du respect qu’il devait à ses supérieurs ? Les yeux de la jeune mangemort témoignaient sans doute de sa colère, car le jeune homme eu un sourire qui montrait un léger remord. Sans rien dire, il tira la jeune fille sur ses pieds.

« Excuse-moi. C’était vache. »
Le silence glacial de la jeune fille lui répondit. Tandis qu’il se frotta la nuque, visiblement mal à l’aise, Jezebel le dévisagea avec plus d’attention. Il portait une tenue classique : baskets, jeans et chemise. Il était facile à deviner que, malgré son sang Africain bien visible, il avait eu plusieurs ancêtres Caucasiens, dont ses yeux bleus étaient le seul héritage. Il avait un visage noble et fier, et sa stature était imposante. Jezebel dut admettre qu’il était assez agréable à regarder.
« Je n’ai même pas le droit à un merci ? »
La voix grave et douce du Moldu la ramena à la réalité. Immédiatement, elle s’en voulut d’avoir oublié en quelle situation elle se trouvait. Son regard revint se poser sur le visage du garçon, et leurs yeux se croisèrent. Momentanément, elle cru apercevoir dans les orbes bleues de l’adolescent, une tristesse et une colère qui semblaient dirigée envers le monde entier.
Jezebel se força à détourner le regard. Elle remarqua soudain le sac de toile, posé à côté de son interlocuteur. Il était ouvert, et laissait voir une bonne cinquantaine de pommes. C’est alors qu’elle se rendit compte que quelque chose clochait : que faisait cet inconnu dans les terres de sa famille ?
La réalisation la frappa de plein fouet : elle venait de se faire sauver la vie par son voleur de pommes ! Instinctivement, Jezebel mit sa main dans sa poche, et s’apprêtait à sortir sa baguette, afin de l’immobiliser (elle lui effacerait bien entendu la mémoire avant de le donner aux autorités) quand il lui attrapa les poignets.

« Attends ! N’appelle pas les flics, OK ? Je viens de te sauver la vie non ? Alors tu me dois une faveur. »
Jezebel lâcha la baguette, un peu à regret. Aussi ignoble que cela puisse lui paraître, le Moldu avait raison. Il lui avait évité de se rompre le cou, et elle avait donc une dette envers lui. Elle réfléchit quelques instants. D’un côté, elle risquait des ennuis si elle ne réussissait pas à arrêter le voleur, et elle serait la risée des jeunes mangemorts. D’ailleurs, elle entendait déjà la voix aiguë et moqueuse de Bethany Evrard, lui jeter un « Alors, Jezebel, on n’a pas réussi à attraper le petit Sang de Bourbe ? ». Mais de l’autre, on lui avait toujours appris à honorer ses dettes. Et sa vie, elle la devait aujourd’hui à ce garçon qui la dévisageait avec beaucoup de curiosité, et un peu de peur aussi. Vaincue, elle baissa les yeux et sortit sa main vide de sa poche.
« Soit. Je ne préviendrais pas la police. Mais je garde les pommes. »
Et avant qu’il eu pu faire la moindre objection, elle attrapa le sac de pommes et le souleva. Il était lourd, mais elle commençait à avoir l’habitude de porter plus que le poids habituel que supporterait une adolescente normale. Elle vit les pupilles de l’adolescent se dilater de surprise, et elle ne put réprimer un sourire moqueur. Sans rien dire de plus, elle repartit vers le manoir familial, laissant le Moldu seul, à la suivre du regard pendant qu’elle s’éloignait.
Ce soir là, Jezebel remit le sac de pommes à son père. Elle prétendit avoir trouvé le voleur, mais qu’il l’avait tant supplié de ne pas appeler la police qu’elle avait cédé, en échange des pommes volées et d’une promesse : il ne reviendrait jamais dans les terres Méphisto. Son père la dévisagea longtemps, et finit par maugréer qu’il faudrait veiller à ce qu’un semblant de pitié ne se développe pas en elle. Sa mère au contraire, se mit à flatter sa fille dès qu’il eu le dos tourné.


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Jezebel Mephisto
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MessageSujet: Re: Jezebel G. Mephisto   Jezebel G. Mephisto EmptyDim 9 Sep - 20:42

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L’alarme de son réveil sonna, et Jezebel ouvrit les yeux. Elle tourna la tête et jeta un coup d’œil à l’horloge : minuit trente. Aussitôt, elle éteint le réveil d’un coup sec et se leva d’un bond. Sa grande chemise de nuit immaculée lui donnait l’apparence d’un fantôme, impression accentuée par ses longs cheveux blancs, et sa plus pâle que les draps.
Jezebel remodela rapidement son lit, créant ainsi l’impression qu’elle y était toujours endormie. Non pas qu’elle risquait qu’on découvre son absence, mais elle avait appris il y a bien longtemps qu’il valait mieux prendre le moins de risques possible.
Et des risques, elle en prenait.
En moins d’une demi-heure, elle allait briser toutes les règles qu’on lui avait inculquées. Mais à présent, ça lui était complètement égal. Ses parents ne pourraient la punir : ils avaient perdu tout contrôle sur elle le jour de ses douze ans. Elle en avait aujourd’hui bientôt quinze.
Jezebel enfila rapidement une robe noire et des bottes en cuir avec des boucles argentées. Puis, elle attrapa une lampe torche et ouvrit la porte de son balcon.
Elle grimpa sur la rambarde et sauta. Aussi silencieusement qu’un chat, elle atterrit dans l’herbe de la pelouse.
La jeune Mephisto se mit à courir dans le noir, se repérant à l’aide des lumières de la ville qui brillaient à sa droite.
Enfin, très légèrement essoufflée, elle arriva au lieu de rendez vous.
Sous le grand saule, une ombre était déjà adossée au tronc.
A la vue de la jeune fille, l’ombre s’avança, et dans la pénombre on pu distinguer un jeune homme de seize ans. Ses longs cheveux noirs étaient tressés en arrière et retombaient sur ses larges épaules. Ses yeux d’un bleu perçant contrastaient avec la noirceur de sa peau, et son visage était noble et fier. L’inconnu portait un jean et une chemise blanche, ainsi qu’une paire de baskets.
Jezebel sourit, et s’approcha du jeune homme. Ce dernier lui rendit son sourire, et la prit dans ses bras. Jezebel s’enfouit dans son étreinte, sans dire un mot.
Finalement, ils se détachèrent l’un de l’autre, et commencèrent à marcher vers la haie qui séparait le jardin de la rue. Le garçon glissa son bras autour de la taille de la jeune fille, et la tira à lui. Elle s’appuya contre son épaule et ils continuèrent à avancer, sans rien dire. D’ailleurs, qui avait-il à dire ? Leurs visages, leurs yeux, leurs gestes parlaient pour eux.
Enfin, lorsqu’ils arrivèrent devant la haie, Jezebel poussa une branche et passa à travers la haie, imitée par son compagnon.
Dans la ville, tout était silencieux. Si un des habitants s’était penché par la fenêtre, il aurait aperçu un bien étrange couple. Toutefois, il était tard et la ville dormait. Jezebel et le jeune homme continuèrent donc à avancer dans les rues désertes.
Ils arrivèrent devant la grille d’un parc. Le garçon la poussa doucement, et elle s’ouvrit, grinçant un peu.
Les deux amoureux entrèrent dans le par cet refermèrent soigneusement la grille derrière eux.

...................................................................................................................................................

Jezebel était seule. Elle courait dans une place de village, maintenant réduite en cendres. On pouvait l'entendre crier, crier un nom. Soudain, un râle se fit entendre. Suivit d'un rire. Un rire cruel, sadique. La jeune Jezebel se remit à courir, baguette en main. Elle déboucha dans une impasse.
Allongé devant elle, il y avait le jeune Africain qu'elle avait tant aimé. Des plaies béantes parcouraient son torse, et un filet de sang coulait de sa bouche entrouverte. Jezebel tomba à côté de lui. Des sanglots s'échappèrent de sa bouche, tandis qu'elle prit sa tête entre ses mains. Il était mort.
Un nouveau rire sortit de la bouche du jeune homme qui se tenait devant elle, baguette toujours pointée sur le corps encore chaud de l'adolescent. Son visage fin et ses yeux vairons étaient bien reconnaissables. Jezebel leva son visage défiguré de douleur vers lui.

- Chère cousine, tu aurais du savoir que cela se terminerais ainsi. Aimer un Moldu...Tss. Et ce Sang-de-Bourbe, de plus ! Regarde-le, n'est-il pas pathétique ? Ne t'inspire-t-il pas de la pitié ? Ou peut-être était-ce pour cela que tu l'aimais ?
- Ne...l'insulte...pas...
- Pourquoi pas ? Ce n'est pas parce qu'il est mort que je le respecterais davantage ! Mais viens, "petite sœur", le Maître veut te parler...Ton refus de tuer l'irrite beaucoup, à ce que l'on dit...
- Je n'irais pas ! C'est lui qui t'as envoyé le tuer non ? C'est lui qui t'as ordonné de mettre fin aux jours de la seule personne qui m'ait vraiment appréciée pour qui j'étais !
- Ne t'emportes pas, " Jez' ". Et oui, c'est le Seigneur qui m'a envoyé le tuer. Même s'il ne me l'avait pas expressivement demandé, j'aurais fini par le faire. Tu devenais molle, Jezebel. Tu refusais de tuer. C'était mon devoir en tant que cousin de te ramener à la maison.
- Je te répète que je ne reviendrais jamais parmi vous ! Vous n'êtes pas supérieurs aux autres ! Au contraire, ils valent mieux que vous ! Que ce soit Sangs-Mêlés, Moldus ou Sangs-Purs pacifistes !
- TAIS-TOI, PETITE SOTTE !! Tu as perdu la raison ! Voilà ce qui arrive lorsqu'on s'entiche d'un Sang-de-Bourbe !

Jago accompagna son geste de colère d'un coup de poing, qui envoya Jezebel contre un mur. Elle se releva immédiatement, baguette en main. Jago éclata de rire à nouveau.
- Tu crois vraiment pouvoir me battre ?
- Pourquoi pas ? Aucun de nous n'a jamais eu l'avantage pendant nos entraînements et combats précédemment. Et moi, contrairement à toi, je n'ai plus rien à perdre.

Malgré les larmes qui coulaient abondamment sur son visage, il restait dans ses orbes rouges une partie de sa fierté et de sa détermination. Les deux Mephisto surent en cet instant là, qu'à moi d'une intervention, ce combat durerait jusqu'à leurs morts.
Comme l'exigeaient les règles du duel, ils se tournèrent le dos, et firent trois pas en deux directions opposées. Puis ils se firent face, avant de s'incliner. La jeune Jezebel était raide, le visage encore mouillé par ses pleurs. Jago lui, ne souriait plus, et ses yeux vert et bleu semblaient se consumer d'une flamme inextinguible. Soudain, le combat commença.
Jago fut le premier à attaquer. Il envoya un Doloris sous forme de sortilège informulé à Jezebel, qui eu tout juste le temps de se crier "Protego !", avant que le sort n'aille frapper un mur à proximité d'elle. Immédiatement, le mangemort renouvela son attaque. Cette fois ci, elle ne put éviter le sort, et elle tomba à terre, parcourue de spasmes violents. Elle cria; une fois. Mais elle refusa de se laisser abattre, et elle renvoya un sort à Jago, entre de hoquets de douleur. Jago évita facilement l'Expelliarmus, mais pendant un bref instant, il était déconcentré. Ces quelques secondes permirent à Jezebel se relever, et de préparer sa première attaque. Elle lança un Sectusempra à Jago, qui le frappa en plein visage. Deux plaies s'ouvrirent sur son visage presque angélique, et le sang se mit à couler tout le long de son nez, son menton...Pourtant, il ne montra aucun signe d'avoir conscience de ses blessures. Il répliqua cette fois par un Avada Kedavra qu'elle ne put éviter que de justesse.
Pendant une heure, le combat se déroula ainsi. Les deux opposants s'envoyaient mutuellement Sectusempra, Doloris et quelques Avada Kedavra, ces derniers venant toujours de Jago. Jezebel n'avait aucune blessure extérieure, mais à chaque Doloris elle devenait plus lente à réagir, moins rapide à se relever. Jago quand à lui ne s'en tirait pas mieux. Son visage était fréquemment attaqué par des Sectusempra, et ses yeux étaient à moitié aveuglés par le sang qui coulait.
Encore une fois, il réussit à la frapper. Elle s'écroula à terre, maintenant trop faible pour bouger. Jezebel ferma les yeux, se préparant à mourir. Intérieurement, elle doutait que Jago la laisse vivre. Il raconterait sans doute à Voldemort qu'elle s'était tuée.
La dernière vague de torture ne vint pas. Surprise, Jezebel ouvrit les yeux. Autour d'elle, il n'y avait que du blanc. Elle se releva, étonnée. Serait-elle déjà morte ? Un rictus de douleur lorsqu'elle s'appuya sur son bras droit lui fit vite changer d'avis.
Soudain, l'ancienne mangemort réalisa ce qui se passait. Le brouillard ! Mais oui, le brouillard qu'amenait si souvent la mer les avait pris par surprise, tant ils étaient concentrés. Il ne se lèverait pas pendant au moins cinq minutes. Le temps pour elle de reprendre des forces. Jezebel sentit un petit objet métallique contre son cou. Curieuse, elle y porta sa main. Ses doigts se refermèrent sur une petite fiole remplie d'un liquide bleu. Un instant incrédule, elle éclata soudain de rire. La potion ! Celle qu'elle avait pris soins d'emporter jusqu'au village. Elle avait cru que John en aurait peut-être besoin...Mais aucune potion ne pourrait jamais le sortir du sommeil éternel où Jago l'avait plongé.
Jezebel se rendit compte que pendant elle réfléchissait, le brouillard commençait à disparaître. Déjà, elle apercevait la forme indistincte de Jago, qui ne la lâchait pas du regard. Elle se leva rapidement, ignorant la douleur. Sans hésitation, elle dévissa le bouchon du flacon et avala le contenu. Aussitôt, une vague de chaleur envahit son corps, pendant que la potion faisait son effet. Toute douleur, outre un léger mal de tête, disparue.
En l'apercevant, Jago cligna des yeux. La voir debout, à nouveau en pleine forme li paraissait impossible. Et il avait raison. Ce n'était que par pure chance qu'elle avait survécu.

"Co...Comment...?"
Jezebel ne lui laissa pas le temps de répondre. Un Experliamus le désarma, envoyant sa baguette voler contre le mur. Un Doloris l'envoya à terre. Il ne se releva pas. Jezebel se douta qu'il venait de se casser une jambe. Maintenant sans défense, Jago leva fièrement la tête et la regarda droit dans les yeux.
- "Vas y. Tue moi. Je sais que tu le feras; tu es une Mephisto. Ma mort te fera-t-elle du bien ? Sur l'instant oui. Mais après ? Que diras notre famille ? Tuer son cousin, n'est ce pas égal à un fratricide ?"
- "Tais-toi."

Pour une fois, Jago se tut. Mais ses yeux continuaient à la défier. Jezebel leva une dernière fois sa baguette, et la dirigea vers la poitrine de son cousin.
- "Avada Keda..."
- "Experliamus !"

La voix jaillit de nulle part. Jezebel senti sa baguette s'envoler, et elle s'écroula par terre, au dessus du torse de John.
La dernière chose qu'elle vit, avant de s'évanouir, ce fut sa famille, qui aidait Jago à se relever, l'ignorant complètement.


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Jezebel Mephisto
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MessageSujet: Re: Jezebel G. Mephisto   Jezebel G. Mephisto EmptyDim 9 Sep - 20:43

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Jezebel se tenait debout sur le quai du Poudlard Express. Trois ans s’étaient écoulés depuis son arrivée à Poudlard, et elle la quittait maintenant définitivement. Et oui. Toutes les choses ont une fin, même les meilleures. Mais quand même... Elle avait du mal à accepter que dans deux mois, pour la première fois depuis ses quinze ans, elle ne monterait pas à bord du Poudlard Express...Et pour la première fois, elle ne logerait pas au Chaudron Baveur. Et non... Car maintenant, elle n’était plus une ado émancipée qui refusait de rentrer chez elle, mais une sorcière majeure qui était en pleine possession de son héritage. Et quel héritage... Pendant les vacances d’Halloween, elle s’était rendue à son compte à Gringotts, et la somme qui s’y entassait la laissa sans voix. Elle avait toujours su qu’elle venait d’une famille extrêmement riche, mais quand même...Waouh. La somme rondelette qu’elle possédait grâce à ses concours (et dont elle se servait pour subvenir à ses besoins) lui semblait maintenant insignifiante. Et dire qu’elle était maintenant la chef de famille... Bizarre cette décision quand même. Elle avait toujours cru que Jago serait choisit, même après ses dix-sept ans. Mais Jago était en prison maintenant, et c’était elle qui dirigeait. Bien sur, elle n’allait pas rester peinarde à dépenser la fortune familiale jusqu’à ce qu’elle meurt. En plus d’être mangemorts, la famille Mephisto tenait un restaurant renommé à Glasgow : « Le Tigre Blanc ». Quelle veine, cette ville était aujourd’hui la capitale des sorciers du Royaume-Uni. Qui plus est, avec les vacances qui arrivaient, de nombreux touristes s’y rendraient... Elle n’avait plus qu’à aller chercher ses affaires au Chaudron, payer Tom et prendre le premier train pour Glasgow. Elle était déjà sure qu’Anne et Anthony l’aiderait à gérer. Cette dernière avait toujours eu un bon sens des affaires.
Pensive, Jezebel se tourna vers les deux jeunes hommes devant elle. Immédiatement sa gorge se serra. Elle avait oublié qu’elle quittait aussi ses amis : Nick Snake et Alex Pirlo... Ils avaient vécus tellement de choses ensemble... De la cinquième à la septième année, ils avaient inséparables. C’étaient eux qui l’avaient acceptée en premier, alors qu’elle n’était qu’une adolescente rebelle et désagréable, avec une plaie immense à la place du cœur. Et puis, elle s’était intégrée, et avait tout fait pour les aider comme ils l’avaient fait pour elle.
Son regard se posa d’abord sur Nick, dons les yeux fixaient un point invisible au loin. Nick... Son meilleur ami. Entre elle et lui, il y avait une sorte de compréhension instantanée, car tant des épreuves vécues étaient similaires...
Ils avaient tout les deux tentés de se suicider suite à la mort (ou disparition) d’un être aimé par-dessus tout. Ils avaient tout les deux été marqués par la Marque des Ténèbres à un jeune âge. Ils avaient tout deux sombrés dans les dangers de la cigarette suite à leurs problèmes. Ils avaient tout deux perdus un être cher aux mains de son cousin. Ils riaient des mêmes choses, partageaient les mêmes passions, s’aidaient et se soutenaient mutuellement...
Bien sur, ils s’étaient disputés. Jezebel se souviendrait particulièrement d’une soirée sous un arbre, où elle l’avait frappé en plein visage, tant il l’avait blessée. Ils ne s’étaient plus parlé pendant des semaines. Pauvre Alex qui s’étaient retrouvés coincés entre eux deux. Mais ils s’étaient réconciliés, et leur septième année s’étaient déroulée sans problèmes.
En fait, ils n’avaient pas eu beaucoup de temps pour se parler. Entre leurs examens et leurs problèmes respectifs, ils n’avaient pas eues beaucoup de petite virée à trois à Préaulard... Non pas qu’ils ne s’étaient pas vus, au contraire. Ils avaient partagés de merveilleux moments ensemble, qu’elle gardait profondément enfouis dans son cœur. Nick s’était cependant montré plus distant, et disparaissait souvent les weekends, sans leur dire pourquoi. Et ils parlaient beaucoup au prof de DCFM, M. Sprite...
Mais elle avait eu Alex. Et les moments qu’ils avaient passés à deux ne lui avaient pas déplus du tout. Car ils étaient enfin devenus un couple, un vrai. Elle ne cherchait plus à l’éviter, et leur relation était au beau fixe (je ferais un roman sur toi une autre fois Alex ^^). Mais maintenant ils allaient se quitter... Et ça lui faisait mal, vraiment mal. Elle sentit ses yeux se remplirent de larmes. Elle qui s’était promis de ne pas pleurer ! Il fallait qu’elle parte, avant d’éclater en sanglots devant eux.
Elle se hissa sur la pointe des pieds, et embrassa Nick sur la joue, en lui glissant un bout de papier avec son adresse dessus. Puis, elle se tourna vers Alex, et l’embrassa une dernière fois, appuyée contre son torse. Ayant donné son adresse aux deux garçons, elle attrapa sa valise et lança un « Ecrivez moi ! » d’une voix rauque, et partit rapidement
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Nick S. Holden
Joueur de Quidditch
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MessageSujet: Re: Jezebel G. Mephisto   Jezebel G. Mephisto EmptyDim 9 Sep - 21:16

Que dire...?

Magnifique, j'adore. Même si la plupart des textes je les connaissais déjà, la fin m'a arraché une 'tite larme...

Wow, trop hate de faire un topic avec toi Tite B. !

=)

Evidemment je Valide.

Dire qu'il me reste encore 38 pages et demi à taper pour concurrencer Fynlie >.>

Bref...
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