Un médeçin déjanté (Pv Nick)

Alors qu’elle marchait d’un pas précipité, le souffle court et en jetant d’innombrables coups d’œils par-dessus son épaule, Fynlie ne pouvait s’empêcher de se questionner sur la précarité de la situation dans lequel elle venait de se mettre. Avait-elle prit la bonne décision, ou bien, comme elle se plaisait à penser, était-ce risquer? On lui avait pourtant assuré que le tout pourrait avoir un effet bénéfique sur sa santé et celle du bébé…mais elle trouvait cette supposition ridicule. Le médecin qui lui avait conseillé une telle chose était simplement un abrutis qui avait omis de prendre ces vitamines à bases de branchiflore avant d’aller travailler. Et elle mettait au défi les médicomages de St-Mangouste de la contredire. Car sur ce point, elle était inflexible : Elle ne ferait rien qui risquait de compromettre la sécurité de ce petit être. Et à ça, personne ne pouvait s’y objecter, à moins de vouloir y laisser la vie. Violente? Pas du tout! Mais elle était avant toute chose, une auror. Et même si les mangemorts étaient rendues peu nombreux, il n’en restait pas moins qu’il existera toujours dans le monde des moldus comme des sorciers, des crapules et des êtres malicieux et sans cervelle qui ne demandent qu’un moment d’inattention pour en profiter. Et au grand jamais, elle ne leur laisserait cet instant qui pourrait suffi pour perdre ce à quel elle tient le plus au monde.
Et pourtant…elle s’élançait maintenant vers le terrain de Quidditch de l’Université. Avec l’aide de ce vieux fou qu’elle méprisait tant, elle avait réussi à obtenir la permission de l’utiliser pendant la journée . Alors pouvait-on en venir à la conclusion qu’elle suivait finalement les ordonnances de son médecin ? Non…pas vraiment. En faite, c’était surtout pour sa propre personne qu’elle avait accepté ce qu’on lui proposait. Car elle doutait sérieusement que le fait de voler à nouveau sur un balai puisse l’aider d’une quelconque manière sordide à retrouver le sommeil. Mais au plus profond d’elle-même, Fynlie savait que retrouver cette sensation enchanteresse qui lui permettait autrefois de s’évader ne pourrait lui procurer que le plus grand bien. Malgré tout, elle s’inquiétait. Elle n’était pas monter sur un de ces objets volants depuis maintenant 7 ans, ces convictions sur ce sujets ayant changés depuis. Avait-elle toujours le même talent? Ou pire…savait-elle encore sillonner le ciel sans chuter dans le vide? Elle l’espérait…car elle ne pouvait pas se permettre de courir un quelconque danger.
Saluant au passage des élèves qui la regardait, intrigué, Fynlie se dirigea vers les vestiaires où elle enfila une tenue sport fabriquer par un couturier spécialisé dans des vêtements de Quidditch pour personne un peu plus…potelé. Certes, ce n’était pas son sac, mais vu la grosseur de son ventre, le tout lui convenait parfaitement. Craignait-elle un déséquilibre? Non. Car même si sa rondeur était visible, elle était loin d’être une baleine. Au contraire, le T-Shirt ample qu’elle portait, d’une couleur verte et aux armoiries de son ancienne maison, soulignait très bien la douceur de son visage, et mettait davantage l’ampleur sur ces cheveux dorés, qui se reflétaient dans ces ton sombres. Bref, elle restait dans les normes. Se dirigeant vers le terrain, elle eu un moment d’hésitation puis dit :

-Accio Boîte!

La boîte, contenant les différentes balles nécessaires au Quidditch, vînt atterrir devant elle. Toujours aussi inquiète, l’adulte resta quelques secondes immobiles à observer le coffret et perdu dans sa contemplation de ces traces du passé, elle eu un bref sursaut en entendant des pas derrière elle.

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

Interview à la con.
Voilà à quoi ça sert un agent. En trois mots. Pourrir la vie. Non, évidemment il ne pouvait pas rester tranquille dans son coin sans jouer les stars, les stars ça doit se montrer en public, signer des autographes, donner des interviews etc etc. Ca c'était ce que lui avait dit Spencer, son agent. Lui, avait un tout autre avis. Rester chez lui pépère à s'occuper d'Alice et sortir quand il le voulait sans devoir être harcelé par une foule de fan, mener une vie normale, ça c'était la belle vie!
Sauf que Spencer c'était Spencer, et c'était lui qui l'avait aidé à se trouver un club en Italie alors qu'il venait de décider de quitter la Grande-Bretagne. Donc, respect. Alors il avait du venir à l'Université, pour Encore une conférence de presse. La première fois qu'il était venu il avait rencontré un type bien space... Alexandre Bellamy ou quelque chose dans le genre. Space mais sympathique.
Mais là, là ça allait trop loin.
"Pourrions nous en savoir plus sur votre vie privée?
-Eh bien non je pense que je n'ai aucune déclaration à faire à ce sujet...
-Oh allons, vous devez bien avoir une ou deux petites info croustillantes, quelque chose qui fasse craquer toutes ces jeunes demoiselles qui assistent aux matchs de quidditch juste pour vous?
-Non vraiment, je n'ai rien à annoncer sur ce plan là.
-Mr Hold...
-Bon, retournons-en aux questions principales si vous voulez bien.
-Oh oui oui évidemment. On raconte que vous allez peut-être rentrer dans l'équipe d'Angleterre, est-ce une rumeur erronée?
-Il se peut en effet que je rejoigne l'équipe nationale, je dois encore prendre ma décision.
-A votre âge peu de personnes hésiteraient. Une raison en particulier vous en empêche?
-Hmm... Disons qu'avoir un enfant à la maison ce n'est pas de tout repos. Alors je ne sais pas, je ne suis pas non plus un super-héros, malheureusement je ne peux être partout à la fois... *rire*
-Dites-en nous plus sur cette fillette de qui vous avez la charge. Alice si je n'me trompe?
-Oui, Alice. C'est la fille de mon frère décédé, je m'en occupe depuis qu'elle n'a que quelques semaines, je n'ai rien d'autre à ajouter. *Léger sourire gêné.*
-Bien. Le poste de capitaine de l'équipe en vue?
-Non, notre équipe à déjà un capitaine qui tient très bien son rôle, je n'ai aucune envie de lui soutirer ce poste, ce n'est pas mon objectif.
-Une déclaration à faire?
-Aucune en particulier. Je voudrais seulement dire aux jeunes qui chérissent ce sport et envisagent d'en faire leur métier, accrochez-vous il se peut qu'un jour vous ayez vous aussi une place importante dans ce sport. Continuez de luter.
-Merci. Une dernière question pour la fin.
-Je vous écoute?
-Certaines rumeurs racontent que vous avez eu une histoire avec l'épouse de votre frère, et qu'en fait la gamine est le fruit de votre union... Est-ce...
-J'avais 16 lorsque j'ai appris que mon frère était marié. C'est à ce même moment que j'ai appris qu'il était mort, et qu'il avait un enfant. Sa mère me l'a confié. Point final. Cette rumeur est infondée.
-Oui oui bien sûr... Des bêtises... Eh bien merci beaucoup pour m'avoir accordé un peu de votre temps.
-Il n'y a pas de quoi."

J'vais t'en donner des conférences de presse moi (U_U).
Le jeune homme s'était levé, un sourire forcé aux lèvres, s'était retourné et avait quitté la salle. Marchant le plus vite possible afin d'essayer d'éviter d'autres recontres qui ne présageraient sûrement rien de bon. Non mais oh, depuis quand osait-on faire circuler de telles rumeurs? Spencer en entendrait longtemps parler... Et puis, on dirait que les journalistes ne pensaient qu'à sa vie privée. Merde, il était joueur de quidditch avant tout. Allez, stop, ne plus y penser.
Gardant son calme Nick sortit de l'édifice, traversant le parc à grandes enjambées. Il tourna à gauche pour se diriger vers la sortie du parc et de c'te foutue université, passant tout près du terrain de quidditch. Près au point de voir qu'une seule s'y trouvait. Il la voyait de dos, enfin de trois quart. Assez près pour voir que la chevelure était d'un blond doré, trop loin pour distinguer le visage. Mais un ventre rond. Un ventre de femme enceinte. Fynlie? Non. Que ferait-elle à l'université? Et qui plus est, que ferait-elle sur un terrain de quidditch alors qu'elle attendait un gosse, elle n'allait quand même pas faire un petit tour en balais, nan?

Pour en avoir le coeur net le jeune homme s'approcha. Oui, c'était bien elle. Arrivé derrière il demanda alors.

"Fynlie? Qu'est-ce que tu fais là? Tu vas quand même pas faire un petit tour dans les airs, nan?"

Un léger sourire et un regard supris, c'est tout Nick ça.

Ce ne fût qu’en entendant sa voix que Fynlie le reconnu. Nick. Lentement, elle se retourna, détachant ces yeux de la boîte tentatrice pour les dirigés vers l’ancien préfet de serpentard. Elle avait vu celui-ci il y a déjà de cela quelques jours, et voilà qu’elle le croisait à nouveau. Le hasard faisait bien les choses…ou bien à l’inverse, il les faisaient très mal. Car Fynlie était prise dans un de ces rares moments de doute. Dès le moment où elle était retournée à Myrtgal, elle savait ce que cela enclencherait. Et dès l’instant où elle avait décidé de garder de bébé, elle avait saisi l’ampleur des conséquences. À savoir se priver. Pour celle , ou celui ( je vous ferai pas le plaisir de vous le dire nah!!), qui allait être son enfant. Si elle n’avait jamais regretter son choix jusqu’alors, l’adulte sans pour autant déplorer sa décision , se sentait un brin nostalgique en revoyant un terrain et des balles de Quidditch. Se mélangeait à ces sentiments un soupçon de colère face au père du futur poupon et une certaine irritation à l’idée que peut-être, ne réussirait-elle plus jamais à remonter sur un balai ,vu le laps de temps qui s’était écoulé depuis son dernier match. Toutes ces émotions réunis donnaient un brève, mais judicieux, aperçût de Fynlie adolescente. Était-ce pour cette raison qu’elle nourrissait cette aversion profonde envers les joueurs de Quidditch? Peut-être…mais peu importe Or, elle ne pouvait plus se permettre de réfléchir de cette manière. Ni d’agir ainsi ne serai-ce qu’une seconde. Replaçant une mèche rebelle qui avait eu l’audace de prendre domicile au niveau de son front, elle eu un sourire confiant.

Car elle n’était nullement prit en faute. Et même si cela avait été le cas elle était le seul maître de sa destiné . Alors s’inquiéter de ce que peut bien penser les autres sur sa personne et ces décisions ? Pff…elle avait autre chose à faire. Néanmoins, une fois la surprise passée, elle fût heureuse de voir Nick. Que faisait-il ici? Au dernière nouvelle, il n’était pas à l’université….Du moins, elle le pensait. Car , il fallait admettre qu’elle ne savait désormais plus grand chose sur le jeune homme. Et après de mûre réflexion…avait-elle un jour sût véritablement qui se cachait derrière ce visage troublant? Leur relation avait débuté d’une manière si imprévisible…alors que la fin…et bien, c’était tout le contraire. Elle espérait pourtant qu’ils seraient en mesure de redevenir amis. Car dans ce monde où cruauté et injustice font la loi, où l’hypocrisie et les faux-copains court les rue, trouver une personne en qui nous avons une pleine confiance est à la fois rare et précieux. Or, cette confiance en question, elle ne l’avait accorder qu’à deux personnes dans sa vie : Sean et Nick. Certains êtres humains ne peuvent comprendre ce qu’est une amitié profonde . À défaut de l’avoir vécu, ils prennent comme camarade ceux qui ne leur seront jamais redevable, car nul n’apportera quoi que ce soit à l’autre. Que ce soit au niveau de la solidité des liens ou la complicité. Mais avait-elle jamais été amis avec l’adolescent? Elle ne le pensais pas. Et cette lacune les avaient menés à leurs pertes. Et s’il y a une chose qu’elle ne regrettera jamais, c’est bien sa rupture avec celui-ci. Car sans cet événement, triste en apparence, jamais elle n’aurait été à Myrtgal. Et ce petit être qui prenait de plus en plus dans son ventre à mesure que les mois avançaient, n’aurait peut-être jamais u la chance de croître ainsi. Pour cette raison, et parce que pendant qu’elle réfléchissait Fynlie avait pris sa décision, elle dit :

- Honnêtement…J’y ai songé. Mais ça serait égoïste et imprudent de ma part.

Oui. Égoïste. Le terme était approprié. Car monter seule sur un balai serait de la pure folie. Ce serait tout simplement prouver son irresponsabilité. Ne penser qu’à elle. Or, elle était loin du cas. Car l’adulte n’était plus à cette époque où son équilibre était précaire et qu’elle devait , avant toute chose, penser à sa propre personne. Elle n’était plus seule désormais.

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

Les deux jeunes gens étaient désormais face à face.
Nick se passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant légèrement. Il n'avait plus besoin d'être impec' maintenant, plus de journalistes et photographes qui guettaient son moindre mouvement afin de trouver ZE truc qui allait faire scandale. Le jeune homme déserra le noeud de la cravate qu'il portait autour du cou. Ce n'était pas vraiment pour faire chic ou quoi que ce soit, non, c'était juste un petit accessoire en plus. Et puis c'est la classe quoi. Pantalons gris/noirs plutôt formels aux trèèèès fines rayures verticales qui se remarquent à peine. Chemise en lin marron, un peu large, à moitié enfilée dans ses pantalons. Veste de "costume" sans manches, noire, ouverte. Des chaussures en cuir marron. Bref. L'ancien Serpentard enfila sa cravate dénouée dans la poche arrière de son pantalon, une partie ressortant et se balançant au rythme de ses mouvements. Après s'être retirée la cravate, le joueur de quidditch se mit son écharpe. Le vent était glacial en cette matinée de Novembre, et faut dire qu'il n'était qu'en chemise, alors une écharpe bien chaude n'était pas de trop.

Très intéressant, je sais.

Un terrain de quidditch, Fynlie et lui-même. C’était comme le jour où ils avaient concrétisé leur relation. Il était en train de s’entraîner à lancer des souafles dans les anneaux avec comme gardien un… Un quoi déjà ? Bon tant pis… Quelque chose, et des cognards qui volaient dans les airs. Oui, une chose est sûre, Nick est un jeune homme souvent excessif. Surtout quand il s’agit de quidditch. Combien de fois était-il allé rendre visite à Pomfresh parce qu’il s’était reçu un cognard dans un bras, une jambe, en pleine tête, dans le ventre, le dos, etc. ? Tellement. Tellement que quand il arrivait à l’infirmerie, l’infirmière lui posait tout de suite la question, « Encore un cognard ? ».
Bon, oui, donc c’était comme ce jour là. Ce jour il y a tellement d’années. Combien ? 8-9 ? Ils avaient 15 ans à l’époque. 15 ans et les problèmes semblaient bien loin. Ils n’étaient encore que des adolescents parmi tant d’autres. Des adolescents avec leurs devoirs, leurs amis, et leurs histoires de cœur. Enfin, ça c’était lui. Fynlie semblait déjà avoir un passé plus ‘noir’ que le sien. Mais à l’époque ça n’avait pas encore pris cette tournure cauchemardesque qui les avait suivis jusqu’à la fin de leurs études.
Ils avaient joué ensemble, Fynlie remplaçait le farfadet –oui voilà c’était un farfadet !- qu’il avait ensorcelé au poste de gardien. Et puis… Un souafle trop fort. Ils avaient arrêté leur entraînement, et tous deux étaient allés s’installer dans les gradins, pour se reposer. Et là… Une main dans les cheveux, une caresse, un baiser. C’était fait. Ils avaient trouvé leur coin de paradis dans un endroit un peu éloigné du stade de quidditch. Oui, il s’en rappelait, cet endroit il l’avait découvert plusieurs années avant sa rencontre avec la préfète. Il y avait toujours un rayon de soleil qui illuminait la verdure de ce lieu paradisiaque. Tout juste le temps d’en profiter quelques minutes que Rogue s’était incrusté.
Et tout avait pris fin.

Pourquoi repensait-il à cela ? Aucune idée. Oui, le quidditch et eux deux. C’est vrai, c’était comme lorsqu’ils avaient 15 ans. Mais une autre chose était vraie, cette époque était révolue. Loin derrière eux, avec sa dose de souvenirs. Bons comme mauvais. Et puis, c’était un tout autre paysage. Derrière eux il n’y avait plus Poudlard, mais une ville, une université. Les adolescents avaient été remplacés par des pré-adultes. Et bon… La situation n’était plus la même.
Mais…

Si différent et si semblable.

« Oui… Enfin, ça serait surtout imprudent. Mais j’ai pas de leçons à te donner. »

Sur ces quelques mots il releva la tête et observa le ciel quelques secondes. Gris, nuageux. Peut-être pleuvrait-il bientôt. Un Novembre en Grande-Bretagne quoi. C’est clair que ça changeait de l’Italie. Même si là-bas non plus en cette saison, il ne devait pas faire très beau. Mais bon.
Le jeune replongea ses yeux dans ceux de l’ancienne préfète.

« Sinon, ça va ? L’habituelle question banale. »

Imprudent. Était-ce bien le mot qu’il avait utilisé? Bon…elle-même l’avait dit précédemment mais… Les sourcils froncés, Fynlie se mordit la lèvre inférieure. Il était impossible de connaître le véritable impact que ce mot pouvait avoir sur elle. Car en faite, il n’en avait aucun. En effet, ça aurait été une grande négligence de sa part d’aller voler dans le ciel alors qu’elle attendait un enfant. Mais il était normal qu’elle ne puisse être lucide en tout temps, non? En faite, ce que ce mot réveillait en elle, ce n’était pas un sentiment. Ce n’était pas de la colère. C’était un souvenir.

[Hj : Bon allez…en exclusivité, une scène non-inclus dans mon big rp …parce que je suis vraiment en manque d’inspiration là!!!!]

« Allez viens Lys, on y va »
« Je ne reçois d’ordre de personne, pas même de toi »

Face à face, les deux époux se confrontaient du regard. Très élégante dans une robe vintage d’un bleu pastel électrisant, ces cheveux bouclés retombant avec classe derrière son dos et ces yeux pétillants d’une colère sans limite, la jeune femme cherchait en vain à se calmer. Ces sentiments s’entrechoquaient dans son esprit dans un ordre non-établis et ces mains semblaient chercher à tâtons cette chaleur humaine qui lui manquait tant. Devant elle, se tenant droit comme un piquet, vêtu d’un smoking noir et d’une cravate rouge, ces cheveux blonds soigneusement lissé et les traits de son visage durci par le mécontentement, l’homme fixait celle qu’il avait déjà aimé d’un air froid. Son aptitude démontrait clairement ce qu’il pensait désormais de son épouse : il la méprisait. Tout dans ces gestes, qui pour une petite bourgeoise pourrait sembler empreint de tendresse, témoignait de son irrespect et du fait qu’il la traitait désormais comme une vulgaire créature. L’amour des premiers jours s’était envolé, laissant derrière lui une traînée nauséabonde de mesquinerie et d’hypocrisie. Au départ, du moins en apparence, ce n’était ni un mangemort, ni un criminel. Simplement une personne qui en manque d’affection, avait pensé trouver la perle rare. Or, deux personnes si différente ne peuvent s’entendre pendant tant d’année, surtout si le mensonge recouvre une bonne partie de ce qui devrait rester poussière. D’un geste théâtral et faussièrement exagéré, l’homme empoigne le bras de la femme.

« Nous allons êtes en retard…alors suis-moi!
« Tu peux toujours rêver! »

Tout aussi brutalement, l’adulte repousse l’autre, trop collant à son goût. Encore une histoire dramatique ? Ce n’est point là le drame. Car derrière ces regards courroucés ne se cachent ni meurtre ni adultère …du moins pour le moment. Simplement l’imprudence d’une jeune fille qui, sans savoir à qui elle a à faire, réagit à sa manière.
[Hj : Ohlalalla…je vous l’avais dit que j’étais fatigué ! ]
Point rétrogradant et non décidé à se laisser faire, d’autant plus que l’orgueil guide chacun de ces gestes, l’insolent renouvelle sa tentative de domination et empoigne à nouveau le bras de sa tendre-moitié. Cette fois si, celle-ci sort sa baguette qu’elle pointe en direction de celui qu’elle croyait aimé :« STUPÉFIX »
Un grand bam.
L’homme vient de tomber sur le sol.
Sur le sol, un vase vient de s’écraser, tombant en mille morceaux et répandant sur le tapis luxueux un liquide salé.
Il se relèvera dans moins d’une heure.
Et la femme le savait.
Néanmoins, elle chercha à sauver sa vie.
En vain.

Le regard soudainement vague, Fynlie chercha à oublier ces images sans doute fictives. Ces événements par contre, était vrai. Elle les avait tirés du journal intime de sa mère, Lys Walf. Celle-ci avait légué avant sa mort cet ultime document à son père qui à son tour , l’avait remis à la jeune adolescente qu’elle était à l’époque. Avec cet artefact, elle avait pût construire dans son seul esprit et avec le pouvoir fantastique de son imagination, l’esquisse de cette histoire qui était celle de sa génitrice. Étrange, non? Car retracé ainsi son passé s’était révélé une recherche à la fois ardues et fructueuse. Fort heureusement. En route, elle avait perdu de nombreux amis et en posant ces yeux sur Nick qui arrangeait son écharpe, l’adulte se mît à espérer que les années n’étaient, dans leur cas, pas un obstacle à une relation amicale. Trop de fois elle avait perdu des êtres chers qui par un seul éloignement, avait rompu les liens qui les unissaient autrefois. Quand les gens comprendront-ils que ni la distance, ni le temps qui passent parfois trop vite ne devraient séparer une complicité naissance? N’est-ce pas plutôt la preuve de notre faiblesse face à la durabilité d’une relation ou au contraire, la démonstration que comme un feu dans une cheminé , ces rires et ces conversations échangés entre copains doivent être entretenu pour qu’avec les anniversaires qui se suivent, l’amitié au lieu de périr, ne fasse que grandir ? Parfois, cette flamme décisive n’est sarclée que par une seule personne mais d’on l’ardeur est si forte qu’on ne doute pas un instant que son amour pour l’autre personne, loin du superficiel et du physique puisqu’Il concerne uniquement deux ami/es , persistera au-delà de l’éternité. Selon Fynlie, les âmes-sœurs en amitié n’étaient pas ceux , contrairement à ce qu’on peut penser, qui ont la même connivence et plaisir après 5-6 ans d’obstacle et qui célèbrent tant d’année où ils ont su se soutenir, mais plutôt lorsque l’un d’eux est soustrait à s’éloigner par amour pour l’autre. Mais une telle chose est difficile à comprendre chez un être humain. Pour l’autre qui se croira abandonné, mensonge et hypocrisie guetteront son chemin. Il jalousera son ami de toujours et cherchera à le faire enrager par tous les moyens, à l’atteindre et à le blesser. Ces propos seront sans cesse mal interprété et alors que les lettres que lui envoient son anciens amies seront remplies de bonnes intentions, il n’y verra que de la méchanceté et des sarcasmes. Si à ce moment l’autre reste fidèle, si malgré la difficulté de ne pas être apprécier à sa juste valeur et de se voir peiner dans cette relation qui sera devenu en occurrence non-partagé l’autre persiste dans cette voie où son amis aura toujours une place sacrée dans son cœur, alors on peut parler d’âme-sœur.
Difficile à comprendre, non?
Pas pour ceux l’ayant vécu.
Or, dans notre vie, nous avons tous 2 âmes-sœurs.
Un sera notre meilleur copain et l’autre sera bien au-delà.
Fynlie dans sa jeunesse, pensait avoir vu en Nick ces deux définitions.
Maintenant, elle pensait au moins que la première tenait toujours. Du moins, elle l’espérait.

Celui-ci posa la question habituelle et ces lèvres rosés mais gerçés par le froid, s’étirèrent en un large sourire. Elle allait répondre que oui, tout allait pour le mieux dans sa vie. Outre les nausées, l’insomnie, les douleurs lombaires – un traitement choc par les médecins de St-Mangouste lui avait heureusement enlevé ce poids supplémentaire – et pelviennes, elle allait très bien. Et puis, n’était-ce pas le lot de toute femme enceinte? D’une certaine manière, elle était chanceuse. Car elle ne souffrait pas de cette mauvaise humeur qui accompagne bien souvent cet excès de poids provoqué par l’arrivé d’un nouveau venu. Bon…parfois, elle se révélait très sensible ou au contraire, irritable. Mais c’était normal. Or, au moment où elle allait finalement répondre à Nick , dans l’espoir de pouvoir enchaîner sur un sujet plus passionnant qui déboucherait peut-être sur certaine trace du passé, elle fût prit d’un malaise indomptable au niveau du ventre. Le souffle coupé et la respiration sifflotante, elle tenta d’apaiser ce mal qui s’aggravait de seconde en seconde. En désespoir de cause, la douleur emportant sur sa lucidité et sentant ces jambes se dérober sous elle, Fynlie s’agrippa à la chose ou plutôt la personne pour être plus précis, qui était le plus proche. À savoir Nick.

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

Et puis tout se précipita.

Laissez-moi vous expliquer la situation.
Un jeune joueur de Quidditch –Nick- se retrouve face à sa petite copine d’adolescence, qui, est enceinte. Bon, à part une fois il y a quelques jours, les deux ne se sont pas vus depuis sept ans. Et il faut dire que leur dernière conversation n’a pas vraiment été riche en… Dialogue. Même si tout s’est bien passé, il n’y avait pas réellement de beans etc. C’est bizarre de se retrouver après tant d’années, sachant que les derniers mois de leur relation, tout n’était pas rose… En fait, il faut dire que leur relation s’était dégradée rapidement.
Mais ne parlons pas du passé, c’est inutile.

Le fait est qu’en ce moment précis, des milliards de personnes sont en train de faire des choses différentes à travers le monde. Certains sont en train de déclarer leur flamme à leur bien aimé(e ), et d’autres sont sur le point de rompre. Certains se réveillent pour affronter une nouvelle journée tête baissée, en devant subir un travail, une vie qu’ils n’ont pas choisie. Et d’autres se couchent satisfaits de la journée qui vient de se dérouler, en remerciant –ou non- un quelconque Dieu pour leur avoir permis d’être là. Certains sont heureux, d’autres sont tristes. Des enfants naissent, des vieillards s’éteignent. Certains reçoivent de mauvaises notes à l’école pendant que d’autres traînassent devant un écran d’ordinateur (hmmm >.>).
Plus généralement, une partie du Monde débute une nouvelle journée pendant que l’autre partie l’achève. Le Soleil se lève d’un côté pour se coucher de l’autre.

Et eux étaient là. Sur le terrain de Quidditch d’une Université Magique. Etrange lieu de rencontre étant donné que ni l’un ni l’autre ne fréquentaient cette même université. Autour la vie continuait, les jeunes allaient et sortaient de cours, les journalistes se dispersaient à travers le Monde Magique, quittant l’Université, et les photographes partaient en quête de nouvelles photos croustillantes à vendre à des journaux pour se faire de l’argent.
Sauf qu’il y avait un petit problème. De un, Fynlie n’avait pas répondu à sa question. Bon, j’avoue c’est un peu banal comme question. Mais faut bien partir de là. Et même si après sept ans c’est un peu inutile de demander « Comment ça va » étant donné le nombre de choses qui nous séparent, qui ont marqué nos vies etc ; il l’avait demandé. Parce que c’était un automatisme. Une question qui désormais on posait à n’importe qui. Ca paraît même moins étrange de demander comment ça va à une personne qu’on a aperçu que quelques fois dans sa vie, avec qui on parle pendant deux secondes chrono et puis c’est tout, qu’à une personne qu’on pensait connaître par cœur il y a de cela des années, une personne qui a vécu des moments bons comme mauvais avec vous. Parce que ce n’est pas n’importe qui cette personne. On sait qu’un comment ça va enclenchera quelque chose, ce qui n’arrive jamais avec des personnes que nous ne connaissons que très peu. Une question de ce type débouche sur un sujet de conversation. D’habitude. Parce que Fynlie et lui n’avaient jamais vraiment été très bavards. Enfin. Pas l’un avec l’autre. Leur relation n’avait jamais été amicale. Ils n’avaient jamais été amis. Ca passé d’amour à colère, rupture. Et même, à part les premiers mois, ils ne communiquaient que très peu l’un avec l’autre. Alors… Il faut dire qu’il avait un peu de mal à s’imaginer entretenir une vraie conversation avec elle. Un dialogue amical, comme il en avait avec Jez’, Alex… Et même avec Giulia ils parlaient beaucoup plus. C’était tout autre chose. Sûrement parce qu’ils n’avaient pas eu autant de problèmes l’un avec l’autre lorsqu’ils étaient adolescents, sûrement parce qu’ils n’avaient pas eu une histoire aussi compliquée, une histoire dont on ne comptait plus les fuites, ruptures, etc. C’était plus simple parce qu’ils venaient de deux mondes différents et qu’ils avaient énormément à s’apporter l’un à l’autre. C’est ça que l’on comprend avec l’âge.
Donc maintenant, il devait essayer de rattraper le temps perdu, le temps perdu même à Poudlard en essayant de reformer un couple voué aux ruptures, au néant. Il fallait rattraper ce temps perdu en tentant de tisser un lien autre qu’un lien amoureux. Un lien amical, simplement.

Mais comme toujours, il y a des imprévus dans la vie. Et si pendant qu’il était perdu dans ses pensées, le jeune homme s’était rendu compte du changement d’expressions de son ancienne petite amie, il n’y fit pas vraiment attention, justement parce qu’il était perdu dans ses pensées. Occupé à ruminer sur des sujets qui désormais lui semblaient tellement… Normaux. Occupé à se dire combien il avait pu se prendre la tête pour un rien pendant son adolescence alors qu’il devait seulement se contenter de voir la vérité en face. La vérité il ne l’avait vue qu’à partir du moment ou Fynlie et lui avaient vraiment pris des distances.

Et elle s’écroula. Ou presque. En fait, elle se raccrocha à lui. Et il s’empressa de la soutenir. Affolé, il passa un bras autour de sa taille pour pouvoir garder l’équilibre tout en la maintenant relevée.

« Fynlie ! Fynlie qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Eh merde ! J’t’emmènes à Sainte Mangouste. »

Et alors il passa un bras sous les genoux de celle-ci, la soulevant. Il passa le bras de la jeune femme autour de son cou pour être sûr de la tenir bien fermement. Et il transplana.
Sainte Mangouste. Le hall… Blanc. Il se dirigea le plus rapidement possible vers la première infirmière qu’il aperçut.

« S’il-vous plait, aidez-moi. Elle est enceinte, je sais pas c’qui s’est passé… D’un coup… Elle s’est écroulée et… »

L’infirmière lui désigna rapidement un brancard ou il put allonger Fynlie pendant que la femme était allée chercher un médecin qui puisse lui venir en aide. Alors il se retourna vers son ancienne camarade et posa une main sur son bras, serrant légèrement son étreinte pour essayer de la maintenir lucide.

« Tu vas voir, ça va aller mieux… Un médecin va venir et… Ca va s’arranger. »

hj: Bon...j'avais prévu le faire en janvier mais un coup partit....Oh et en passant, pardonner moi si ce n'est pas très proche de la réalité, mais je ne suis pas vraiment une professionel de l'accouchement alors...

Zut. Elle était pourtant aller voir le médecin pour s’assurer de la santé du bébé qui était, paraît-il, en parfaite forme. On lui avait également prédit que la naissance devrait avoir lieu approximativement vers le mois de janvier. Serait-il possible que…enfin…qu’elle soit sur le point d’accoucher? C’était la seule chose à lequel elle pensait, soutenu par la simple force de Nick, alors que ces propres jambes se montraient inutiles. Mais, pourquoi cette douleur lancinante au ventre? Si ces traits n’auraient pas été aussi crispés par la douleur, et qu’elle aurait été en mesure de réfléchir plus correctement, son inquiétude aurait sans doute pu se lire sur son visage. Mais elle était déjà trop occupée à maintenir toutes ces réflexions, ne prenant guère conscience du fait que Nick l’avait maintenant prit dans ces bras pour l’emmener à St-Mangouste. Sans être tout à fait inconsciente, Fynlie avait fermé les yeux pour tenter de se concentrer davantage sur l’énergie qu’il lui restait. Le bébé. C’était la seule chose qui occupait son esprit à ce moment critique. Se portait-il bien? Y avait-il eu…un malheur? Allait-elle le perdre? Un gémissement franchit ces lèvres rosées, causé plus par la peur que l’affliction. Certes, il n’avait pas été conçu dans l’état le plus pur de l’amour, mais elle désirait de toute la puissance de son âme cet enfant qui était pour elle un baume sur son cœur autrefois transpercé de glaives par les épreuves endurés. D’accord, le père était décédé. Mais n’était-ce pas ce qu’il méritait ? Et puis Sean saurait très bien s’occuper de l’enfant tout en l’acceptant comme un propre fils. Elle aurait préféré une vraie famille, elle devait l’admettre, mais être capricieuse n’était pas dans son genre. D’autant plus qu’elle ne doutait pas un instant du fait qu’elle serait une bonne mère. Cet enfant qui doit naître, que ce soit demain où aujourd’hui, elle lui avait chanter des berceuses, fredonner des petits airs, et lui avait même confié ces plus grands secrets et ces peines. Fynlie avait su trouver l’extase de sentir ces petits coups de pieds ou bien de main. Avec le temps, elle pouvait presque s’imaginer le tenir dans ces bras. Le moment était-il venu? Si oui, alors pourquoi ce malaise? Pourquoi n’avait-elle pas perdu ces eaux, comme la coutume l’indiquait ? Qu’est-ce qui clochait? Elle voulait le savoir. Non…elle le devait! C’était une obligation! Voyant que la douleur commençait à diminuer, tout en étant toujours présente, Fynlie entrouvrit légèrement les yeux, apercevant Nick à ces côtés. Comme autrefois. Mais ce n’était pas important. Implorante, tentant de trouver un peu de soutien dans son regard, elle dit en chuchotant presque :

- Le bébé…c’est le bébé, j’en suis sûr!

Au même moment, un médecin vînt à eux en saluant Nick du regard. Après avoir consulté une fiche tenu dans sa main ouverte, il pointa sa baguette vers la jeune femme en murmurant une formule incompréhensible. Aussitôt, son parchemin se remplit de lui-même, contenant Nom, Prénom, Âge et tout le tralala habituel. Puis, sans attendre davantage, il fît s’élever de quelques mètres le brancard dans les airs et se dirigea vers une salle situé dans l’aile C. L’infirmière qui avait accueillis le jeune adulte lui fît un sourire qu’elle voulait rassurant, remarquant presque aussitôt l’air charmeur du jeune homme. Elle le reconnu ensuite comme étant un joueur de Quiddich, et se prit à espérer que celui-ci soit célibataire. Une minute plus tard, elle se dirigea vers le Bloc B pour aller échanger ragots et potinages avec ces copines, tout en désinfectant la plaie d’un vieil homme. Bref, rien de passionnant.

Hypotrophie fœtale. Le Dr Nial, celui qui s’était occupé de Fynlie, n’en revenait tout simplement pas. Non pas qu’il n’avait jamais vu ce cas auparavant. Au contraire…car si c’était plus rare chez les moldus, c’était plus fréquent chez les sorciers. Mais il ne comprenait pas que son collègue n’est pu diagnostiquer ce mal chez sa patiente. Encore un incompétente, qui se vantait de prodiguer des soins d’ors mais qui en fin de compte, ne mettait même pas sa cliente au courant de ce qui se passait dans son ventre » Ah! Ces imbéciles hyperventrues, il irait bien leur toucher un mot! Mais il n’avait pas le temps…il avait une césarienne à pratiqué. Avec l’aide de la magie, bien sûr. En effet, le foestus, quoique ce terme n’était plus très approprié, était bien au-dessous des courbes de tailles, à savoir le périmètre crânien et abdominal. Résultat? Un accouchement d’urgence pour sortit le futur bébé de cette mauvaise posture, et pour épargner une douleur lancinante à celle qui serait bientôt mère. Il avait pratiqué cette intervention des centaines de fois. Il n’y avait pas de quoi s’inquêté.
20 minutes, après avoir donné quelques comprimés ainsi qu’une potion violette à Fynlie, il referma la porte derrière lui, satisfait du travail bien accomplis. Puis sans attendre davantage, il se dirigea vers le jeune homme qui avait eu la présence d’esprit d’amener Miss Walf à l’hôpital, et dit avec un sourire, essuyant du revers de la main la sueur qui perlait sur son front.

-Vous êtes le père je suppose ? Elle est dans la chambre 409…Vous pouvez allez la voir…mais ne faites pas trop de bruit. L’intervention a été douloureuse.

Puis sans attendre une réponse de sa part, il chuchota sur le ton de la confidence :

-Oh et en passant…c’est un garçon!

Puis il repartit en sifflotant dans la direction opposée. De toutes les opérations, celle destinés à l’évacuation rapide d’un poupon était ces préférés. Car voir la vie se manifester sous nos yeux étaient une expérience d’on on ne se lassait jamais de voir. Couché dans son lit, l’occupante de la pièce 409 retrouvait peu à peu ces esprits, un sourire de joie illuminant son visage aux traits plus que tirés. Ça ne s’était pas déroulé comme prévu. Mais il était enfin là. Son seul amour. Sa raison de vivre. C’est-à-dire…son enfant.

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

- Le bébé…c’est le bébé, j’en suis sûr!

Oui. L'enfant. Fynlie n'en était pourtant pas au terme de sa grossesse, non? Alors que se passait-il? Etait-ce normal? Sûrement pas. Elle aurait du perdre les eaux, comme il aurait été normal qu'elle les perde. Mais alors, qu'était-il en train d'arriver à l'auror et à l'enfant qu'elle attendait? Pourquoi ce malaise soudain? Tant de questions. Aucune réponse.
Le jeune homme chercha à adresser un regard rassurant à la jeune femme, Nick posa ses yeux sur le visage de l'ancienne préfète de Serpentard. Elle semblait paniquée. Quoi de plus normal. Mais il ne dit rien. Simplement parce qu'il ne savait que dire. Des situations de blessures graves il en avait affrontées souvent. Et encore plus aux côtés de cette même jeune femme qui étaient désormais allongeé dans un brancard d'hôpital dans l'attente d'un médecin qui vienne la secourir. Quelle étrange situation. Ils étaient côte à côte dans un hôpital, réunis, comme avant. A croire que cette habitude qu'ils avaient adolescents de se mettre en danger, les poursuivait encore. Même si ce n'était pas un danger à proprement parler que le leur. Non? Je me trompe? Elle ne risquait rien, pas vrai? Ils ne risquaient rien? Elle et l'enfant.
Mais bon sang, ou était ce foutu docteur?!

Impatient le jeune homme se retourna, pour voir si quelqu'un arrivait pour venir au secour de Fynlie. Un homme en blouse blanche était en train de courir dans leur direction. Ce devait être lui. Alors Nick se retourna à nouveau vers la jeune femme, tentant de lui adresser son soutien à travers ses mouvements, ses gestes, ses regards. Il y a des fois ou un mot serait approprié. Mais il y a aussi des fois ou l'on est incapable de prononcer un quelconque son. Alors il reposa sa main sur le bras de l'auror pour qu'elle se calme, qu'elle comprenne que tout allait bien se passer. Les médecins étaient là pour ça non? Pour venir en aide aux personnes qui en avaient besoin. Et Fynlie faisait présentement partie de ces personnes.
Et le médecin arriva, il nota je n'sais quoi sur un bloc note. Sûrement son diagnostic, les informations qui concernaient Fynlie. Nick se tourna vers celui-ci, le questionnant du regard. Mais il n'obtint rien. Il tenta de dire quelque chose, ouvrit la bouche... Mais rien n'en sortit. Tout ce qu'il savait il l'avait dit à l'infirmière de tout à l'heure. Alors quelques personnes arrivèrent et commencèrent à pousser le brancard de son ancienne petite amie. Des médecins, infirmiers... Pourquoi tout ce monde? Pourquoi tout ce monde? On lui dit alors qu'elle allait devoir acoucher d'urgence par césarienne. Le sang du jeune homme se glaça dans ses veines pendant qu'il continuait à suivre la candence en accompagnant Fynlie. En restant à ses côtés, sa main toujours posée sur le bras de celle-ci. Lorsqu'on lui demanda de s'arrêter, lorsqu'on lui fit comprendre qu'il ne pouvait aller plus loin, le jeune homme jeta un dernier regard à la jeune Walf, puis murmura...

"Courage..."

Et il s'arrêta, tout en voyant le brancard s'enfiler dans un couloir, puis dans une salle. Et puis plus rien.
Alors il resta quelques secondes à observer le couloir agité, la porte close, immobile. Enfin il se retourna et rebroussa chemin pour se diriger vers une salle d'attente ou il pourrait s'asseoir dans l'attente d'un médecin qui viendrait lui annoncer des nouvelles au sujet de Fynlie. Il la trouva. S'assit. Posa ses coudes sur ses genoux et mit sa tête entre ses mains. Attendre.

20 minutes. 20 longues minutes pendant lesquelles il ne pensa même pas à aller voir chez elle pour avertir son colocataire qu'elle était en train d'acoucher. Il voulait seulement savoir si tout allait bien. Comment s'était déroulée l'opération. Si elle et le bébé étaient sains et saufs. Pourtant il n'avait pas de sang d'encre à se faire, non? Combien de fois ses parents lui avaient-ils dit qu'ils avaient pratiqué cette opération? Des centaines. Mais lorsque ça touche à l'un de vos proches, la réalité vous dépasse toujours. On se laisse toujours sucomber par la peur. Maintenant qu'il y pensait, sa mère devait encore exercer dans cet hôpital. Ca faisait maintenant sept ans qu'il ne lui avait pas parlé. Que ferait-il s'il la rencontrait?

Pas le temps de se laisser vaquer à de telles pensées, le médecin venait d'entrer dans la salle d'attente. Alors Nick se releva aussitôt et se dirigea vers celui-ci. Les deux hommes se retrouvèrent face à face à mi-chemin. On pouvait voir dans le regard, l'expression du médecin, que tout s'était bien déroulé. Mais lui attendait plus. Les mots qui viendraient affirmer son impression.
Et ils arrivèrent.

Le père?! O.o Geuh?
Chambre 409, intervention douloureuse. Douloureuse, stadire? Tout s'était bien déroulé, non? Il n'eut le temps que de dire un...

"Non, je n'suis pas le pè..."

Et de suite le médecin enchaîna. Un garçon. Alors le jeune homme se détendit. Non pas par la nouvelle que c'était un garçon. Seulement, le médecin n'avait rien ajouté, ce qui signifiait que l'enfant se portait bien. Puis, après quelques secondes Nick se mit à la recherche de cette chambre 409. Pourquoi les hôpitaux n'étaient-ils pas plus petits, pourquoi n'y avait-il pas moins de chambres? - -"
Finalement. La plaque 409 était devant lui. Fynlie devait se trouver de l'autre côté de cette porte. Doucement il ouvrit cette même porte et la referma derrière lui, tentant de faire le moins de bruit possible comme le lui avait demandé le médecin. Elle semblait être en train de se remettre de l'opération, en effet elle s'était un peu relevée, et son visage arborait un sourire. Le jeune homme s'assit sur une chaise près du lit et finalement, avec un petit sourire au coin des lèvres, dit.

"Alors, ils t'ont déjà annoncé la bonne nouvelle?"

Elle n'avait malheureusement pas pu le voir, car le médeçin l'avait aussitôt prit pour aller lui injecter certains médicaments, sensé aider le bébé à mieux respirer etc...Une sorte de prévention en bref. Sa seule tristesse était de ne pas avoir été consciente de l'intervention, car on l'avait endormi pendant l'opération. Car malgré la douleur, malgré tout les procédés sorciers qui permettait de faire naître un enfant en parfaite santé, elle aurait préféré la bonne vieille méthode qui consistait simplement à...accoucher! Elle aurait aimé pouvoir se contracter de douleur en sachant que le bébé essayait de venir à bout de la seule isue possible, pour avoir ensuite la satisfaction complète d'avoir été jusqu'au bout pour son enfant , de sa naissance à son adolescence, jusqu'à ce qu'il devienne un adulte. Mais bon, il était là et c'était la seule chose qui importait.

On lui avait annonçé que c'était un homme, mais elle s'en contrefichait. Qu'es-ce que ça pouvait bien lui faire, son sexe ? C'était sa chair, son sang, ces gênes et surtout, son trésor. Elle comptait être là chaque jour de sa vie et l'accompagner dans ces premiers pas, l'encourager à dire les mots '' maman'' et ''papa''...Quoicque de ce bord, ça ne risquait pas. Allait-il s'adapter à Sean même si elle n'était pas en couple avec celui-ci? De ce côté...ça se gatait énormément. Car elle voulait le meilleur climat possible pour son fils . Mais dans ce cas-ci, son copain était la personne idéal dans le rôle de père. Car elle savait que leur dispute était très rare, de même que leur moment d'incomprénshion. Il savait se soutenir l'un d'autre et se supporter, ce qu'un amoureux de pacotille ne pourrait lui apporter. Et puis, ce gamin qui venait de naître, il l'aimait sans doute déjà. Car il avait été présent pendant toute sa grossesse, c'était d'ailleurs lui qui l'avait ramené de Myrtgal. Sans lui, elle y serait sans doute esté et rien ne peut garantir qu'elle aurait prit la meilleure décision concernant son avenir...oui, elle n'avait pas à s'en faire. Car niveau famille, l'enfant serait comblé.

Avec une certaine nostalgie, elle pensa alors à ce moment où il devrait sans doute rentrer à l'école. Dans quel maison irait-il? Serpy...gryff? Pouf ou serdy? Si Poudlard existait encore...Dès lors, il devrait faire des choix qui aurait un grand impact sur son futur. Mais à ce moment, il serait trop jeune pour comprendre et agirait sans doute n'importe comment, comme elle-même l'avait fait. Elle espérait nésmoins qu'il ne fasse pas les mêmes bêtises qu'elle. À savoir être aussi négatif...insociable, dépressif et compliqué.Car si elle pourrait revenir dans le passé, elle essayerait sans doute de changé certaine chose. Comme sa relation avec Nick. Non pas qu'elle regrettait tout ce qu'ils avaient vécus ensemble, mais ils avaient passé trop d'étape. L'amitié faisait partie de ces choses qui avait été absent dans leur couple. Pas surprenant que tout ce soit déroulé ainsi. Elle aurait dût savoir à l'époque que ce qu'il faut priviligié avant tout, c'est les vrais amis. Était-il trop tard aujourd'hui? Non. Elle avait bien Sean...Mais bon...pouquoi pensé à l'adolescence de l'enfant? Il avait à peine quelques heures et ces 14 ans étaient bien loin. Elle redoutait cependant une chose: le moment où son caractère se manifesterait. Car si il adoptait les mêmes penchements que son père...ce serait une très mauvaise chose.Mais bon...il était encore tôt.

Tournant la tête, elle apperçut que Nick avait maintenant prit place à ces côtés. Elle lui adressa un léger sourire, heureuse de le découvrir à ces côtés. Elle avait failli oublié qu'ils étaient en discussion lorsqu'elle avait eu LE malaise. Et il l'avait amené ici, à St-Mangouste.
La réponse se fît d'elle-même:
-Si tu savais comme je suis heureuse! Mais...
Moment d'hésitation. Ce qu'elle voulait dire n'était pas planifié et risquerait de causer un froid énorme. Mais comment peut-on prévoir quelque chose sans l'avoir essayer?Et puis en même temps...elle n'avait pas le choix! Fallait bien trouver quelqu'un en qui elle avait confiance...nah? Bon , y'avait Sean, mais puisqu'ils habitaient déjà ensemble, et que son métier était tout de même dangereux.
Allez Fynlie, accouche.
Ironie quand tu nous tiens.

-Je sais que c'est précipité, et je comprendrais que tu refuse mais...euh ça te dirais d'être le parain?

*Allez accepte...j'ai personne d'autre à qui demander!
Argh...À peine avait-elle prononçé cette phrase qu'elle le regrettait. Il n'accepterait sans doute pas . Tant pis. Restait plus qu'à trouver quelqu'un d'autre.Hum...le médeçin voudrait peut-être?

Joueur de Quidditch Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 04/09/2007

Silence.
A vrai dire il n'y avait pas réellement besoin de parler pour comprendre l'état d'esprit de l'un et de l'autre. Surtout de Fynlie en fait. Lui n'était là qu'en simple spectateur. Il assistait à la démonstation de joie, d'extase, de la jeune femme après ce qui venait de se passer. Son enfant était né, certes, en avance, mais il allait bien. Et elle aussi. Alors, quoi de mieux pour débuter une journée qu'une telle nouvelle, un tel évènement. Une naissance ça éclaire vos journées. Il n'y avait rien de plus important en ce moment même que Fynlie et son bébé aux yeux du joueur de quidditch.
D'ailleurs, il serait lui-même incapable de dire qu'elle heure il était. S'il y a quelques minutes, avant que le médecin vienne lui parler, il comptait les secondes que Fynlie passait au bloc, maintenant Nick avait perdu le fil du temps. De toute façon, il fallait profiter de l'instant présent, non? Alors voilà ce qu'ils étaient en train de faire.
Le jeune homme s'était assis à côté de la mère depuis déjà quelques secondes, l'observant un sourire démesuré aux lèvres. Son petit sourire en coin habituel avait été mis au placard, pour une fois. Son regard passait du visage illuminé de Fynlie a la porte de la chambre par laquelle pourrait entrer, d'un moment à un autre, une infirmière tenant l'enfant de son ancienne petite amie. Qui aurait cru qu'un jour ils se retrouveraient dans cette position. A vrai dire, lorsqu'ils étaient à Poudlard et que tout allait encore plus ou moins bien dans leur couple, le jeune homme avait souvent pensé au fait qu'ils vivraient ensemble après Poudlard, ils fondraient peut-être une famille et un jour leurs enfants connaîtraient à leur tour les joies du château. Mais après... Néant. Il avait fallu se rendre à l'évidence qu'ils n'étaient pas fait pour former un couple. Et dès lors, toutes les suppositions qu'il avait faites par rapport à son futur s'étaient évanouies.
Cela n'empèche qu'aujourd'hui il se sentait très bien, même plus. Il y avait Alice, et Giulia, son amitié retrouvée avec Jez' et Alex... Et maintenant une amitié avec Fynlie qui était en train de se tisser. Bref, tout allait pour le mieux dans sa vie. Après sa rupture avec Fynlie, sa vie avait pris un autre tournent, et c'était bien mieux ainsi. Ca leur permettait aujourd'hui de partager un tel moment. Alors résultat, ils étaient gagnants.

"J'imagine. Je suis heureux pour toi, et pour ce bou d'chou qui vient de naître. Il a une chance énorme d'être ton fils. Tu vas faire une mère exemplaire!"

Pause.

"Mais?"

Quelques secondes et vint la réponse de la jeune femme. Si Nick s'était attendu à quelque chose, c'était à tout sauf ça. Enfin, c'était la deuxième fois qu'ils se reparlaient depuis sept ans... Alors... M'enfin. Ca ne voulait rien dire. Même si au début il n'avait pas réagi et s'était posé plein de questions, étant à la limite du scepticisme, le jeune homme avait fini par sourire de plus belle.

"Ce serait un grand honneur."

Pause.

"Alors, t'as déjà choisi le nom pour mon filleul?"

» Ballade [Nick]
» Nick S. Holden
» Nick(ychoubidabaoum)
» It's been six years, but nothing has changed [Nick]
» visite ( nick+noly,oh pauvr' nicky , je le force a posterXD)